Preview Sixers – Cavaliers : LeBron a un podium à conserver, et un Wells Fargo Center à braquer

Le 06 avr. 2018 à 17:17 par Emile Gillet

LeBron James cavaliers
Source Image : NBA League Pass

Comme nous vous le disions hier, la rencontre entre les Cavaliers et les Sixers de ce soir sera déterminante pour les Playoffs. Si ce match ne figera pas définitivement le classement, il conditionnera beaucoup de choses, alors rendez-vous à 1 heure du matin pour un game palpitant à Philadelphie.

Certes, les Sixers en sont à douze victoires d’affilée, mais les Cavs aussi sont en très bonne forme. Alors que Philly ne jouait que deux adversaires playoffables (Wolves et Nuggets, à la maison en plus), Cleveland enchaînait dix victoires en onze matchs. Pour le coup, c’est autre chose que le calendrier de seconde zone des Sixers. Milwaukee, New Orleans, Toronto (deux fois) et Washington hier soir, Cleveland finit plus que bien la saison. Les mauvaises langues associent ces bons résultats à l’absence de Tyronn Lue, mais le copain de LeBron tacticien est revenu hier et n’a pas perdu. Mieux, il a pris des décisions fortes, telle que l’apparition de Jeff Green dans le cinq majeur, histoire d’avoir plus de défense. Un choix audacieux qui a porté ses fruits hier, l’ailier-fort inscrivant 21 des 119 points de la victoire des Cavs. Menant de quinze points en début de match, les Cavs ont finalement rattrapé un déficit de 17 points dans le dernier quart-temps pour s’imposer. Une débauche physique jamais positive en entrée de back-to-back, mais à relativiser tout de même, les Cavs n’ayant joué que deux quart-temps à fond.

Evidemment, la défense des Cavs fait toujours tache (47 points pour John Wall et Bradley Beal la nuit dernière), mais ils s’en sortent grâce à leur attaque avec un scoring bien plus réparti qu’en début d’année, où tout reposait sur LeBron, Kevin Love, Gérard voire Jae Crowder. Depuis la trade deadline et les gros moves de Koby Altman, l’effectif est bien plus profond, et les minutes sont partagées, du coup Hood, Korver, Green, Nance Jr., Clarkson et Hill (blessé pour l’instant) se partagent une bonne partie des points, et autant vous dire qu’avec la vision de LeBron James, ils sont plutôt bien servis. Philadelphie fonctionne un peu pareil, avec plusieurs joueurs capables de scorer : Covington, Redick, Ilyasova, Belinelli, McConnell, auxquels vous pouvez rajouter Fultz, de retour, et Ben Simmons, qui, même sans shoot tourne à 15,8 points de moyenne, en plus de gérer le playmaking. Alors évidemment, il y a moins de talent offensif qu’aux Cavs, mais pour compenser, ils défendent (troisième defensive rating de la Ligue avec 102), et ont un secteur intérieur solide. Avec les absences de Joël Embiid et Dario Saric, ce sont Amir Johnson et Ersan Ilyasova qui prennent la relève. Le premier s’occupe de défendre, tandis que le second score et prend des rebonds. Cela démontre bien la polyvalence du groupe des Sixers, un groupe qui s’entend très bien, et qui n’en arrête plus d’étonner à une semaine de la fin de la saison régulière.

Si les Sixers veulent intégrer le podium de la Conférence Est, ça passe obligatoirement par une victoire contre Cleveland ce soir. Problème, Embiid est blessé, et les Cavs sont venus à bout des Wizards en ne jouant pleinement que deux quart-temps. Rajoutez à ça les 30 points, 9 assists, 11,7 rebonds, 1,3 interception de moyenne de LeBron James contre Philly cette saison et vous obtenez un match immanquable.