Joe Johnson signe à Houston : ça tombe bien, ça manquait de shoot chez les Rockets

Le 10 févr. 2018 à 20:33 par Pierre Aimond

Joe Johnson
Source : Youtube

Peut-être le joueur le plus courtisé depuis la fermeture du marché des transferts, Joe Johnson a finalement fait son choix. Son buyout avec Sacramento négocié, Iso Joe a décidé de rejoindre les Rockets, histoire d’apporter sa contribution à l’orgie offensive qui prend place au Toyota Center chaque soir de match.

Deuxième buyout en trois saisons pour Iso Joe, mais qui ne devrait pas être trop amer, pour le coup. Inutile de préciser que le scoreur a dû quitter Sacramento avec le sourire : Johnson a trouvé un accord avec les Rockets et va retrouver un coach qu’il connait bien pour avoir déjà joué sous ses ordres dans les années 2000 sous le maillot des Suns. Il rejoint le texas où il touchera le minimum, mais aura surtout une chance de contribuer à une équipe en pôle position pour affronter les Warriors en finale de conférence. Pour Iso Joe, c’est une aubaine, puisqu’il galère sévère du parking cette saison (27%) : rien de tel que le run & gun de Mike D’Antoni, avec Chris Paul et James Harden à la baguette, pour retrouver des positions ouvertes à trois points. L’ailier servira probablement sur les postes 3 et 4 en sortie de banc, et pourra porter la gonfle pour permettre aux Eric Gordon et autres Gerald Green de faire ce qu’ils font le mieux : allumer en catch & shoot.

Pour Houston, c’est une addition de choix, et surtout la troisième signature d’impact sans avoir eu à lâcher le moindre asset : après Gerald Green et Brandan Wright, les Rockets récupèrent Iso Joe sans passer par le marché des transferts. On dit merci qui ? Merci Daryl Morey. De quoi élargir des rotations jusqu’à lors très serrées, une faiblesse qui aurait pu coûter cher en Playoffs. Pour s’attacher les services de Joe Johnson, les Rockets se séparent de Bobby Brown, qui ne jouait que 5 petites minutes par match cette saison. Un coût moindre pour Houston, qui tente un nouveau pari low risk / high reward, et qui ressemble de plus en plus à une équipe capable d’emmerder son monde en Playoffs. Le tout sans dépasser la luxury tax, non vraiment, Daryl, c’est que de l’amour.

Joe Johnson va avoir un vrai rôle dans le texas, et le style de jeu prôné par D’Antoni devrait lui permettre de retrouver une adresse complètement perdue depuis un an. Mais attention, les Rockets n’ont peut-être pas terminé leurs emplettes : il y a toujours la possibilité de faire de la place dans l’effectif pour signer un dernier renfort. Qui se pointerait avec du café dans les bagages ?

Source : Adrian Wojnarowski, ESPN


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