Kristaps Porzingis préfère ne pas jouer pivot : ça tombe bien, Joakim Noah va nous soulever tout ça

Le 06 oct. 2017 à 17:02 par Pierre Morin

Kristaps Porzingis
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C’est auprès de Stephan Bondy du New York Daily News que Kristaps Porzingis s’est exprimé concernant son rôle dans le roster new-yorkais. Le Letton n’est pas trop chaud à l’idée de devoir rejouer au  poste 5 cette année.

Tout semble bien s’imbriquer chez les Knicks ces derniers temps, ça en devient presque anormal. Joakim Noah serait déjà au top de sa forme, Frank Ntilikina a presque tout le staff et la ville à ses pieds sans avoir joué un seul match de saison régulière et Kristaps Porzingis va pouvoir s’éclater en tant qu’ailier fort. The Unicorn se trouve en effet beaucoup plus utile à son équipe lorsqu’il joue au poste 4 et tient donc à être très peu utilisé en 5. Il a beau mesurer 2,21 m, le Letton reste quand même assez “fluet” et laisse beaucoup d’énergie à lutter pour prendre position sous l’arceau, même en ayant pris du bon gab’ cet été. C’est vrai que se manger du Karl-Anthony Towns, Demarcus Cousins ou encore du Zaza bien dur au corps, ça peut énerver n’importe qui n’ayant pas les armes pour répondre à ce genre de combat physique. KP en a tout simplement assez de tout donner contre des golgoths. C’est vrai que sa mobilité et son envergure peuvent être bien utile en défense pour défendre sur des pivots, notamment sur pick-and-roll, mais la dureté imposée par les athlètes de la ligue lui convient peu. Et en attaque, le garçon est bien mieux à l’aile également.

“Je pense que c’est mieux pour nous. Me faire jouer au poste 4, surtout si je joue contre un 4 qui shoote peu. Lorsque je joue contre un pivot, je dois me battre tout le temps en défense et je perds beaucoup d’énergie. Bien entendu, offensivement, j’ai l’avantage en tant que pivot, mais je suis juste plus à l’aise à l’aile.

Les ailiers forts sont plus petits d’habitude, et je peux shooter par dessus eux plus facilement. S’ils ne shootent pas, je peux être dans la raquette en défense et protéger l’arceau, ce que j’aime beaucoup.”

Les Knicks peuvent donc dormir sur leurs deux oreilles concernant l’emploi de Kristaps, Jeff Hornacek ne pouvant qu’écouter son pivot et le mettre dans les meilleures conditions. L’ancien entraîneur des Suns a déjà essayé de décaler KP en 5 l’année dernière et les résultats n’ont pas été très probants. C’est vrai qu’en 4, le garçon envoie du lourd. Shooter à 35% derrière l’arc en prenant parfois des tirs deux mètres derrière la ligne, le tout en étant l’un des plus grands joueurs de la ligue, c’est un don rare. Il y a de quoi se sentir un peu hypé quand on voit le roster intérieur des Knicks. Pour peu que Jooks puisse jouer un minimum de matchs, New York a à sa portée plusieurs rotations intérieurs intéressantes. Enes Kanter pourra toujours se la donner en sortie de banc, Willy Hernangomez pour continuer sur sa belle lancée de l’année dernière, ça peut être chiant à jouer du côté de la Big Apple. Seul bémol, la défense n’est pas encore une source de garantie pour la saison à venir. Mais tant que Kristaps jouera en 4, il y aura de l’espoir. Dans le système de Jeff Hornacek, le Letton pourrait s’épanouir pleinement, chose primordiale si les Knicks veulent dépasser les 35 victoires.

KP en ailier fort, c’est la solution qui paraît la plus avisée. Avec Hernangomez et notre French Prince, il y a de quoi redonner un petit coup de boost à cette franchise si emblématique que sont les Knicks. 

Source : New York Daily News