Carmelo Anthony n’avait “pas l’air opposé” à l’idée de rejoindre les Blazers : Lillard continue sa séduction

Le 12 sept. 2017 à 02:29 par Bastien Fontanieu

Carmelo Anthony
Source image : Sports Center

Tiens tiens, du neuf sur le dossier Carmelo Anthony et les Blazers ? Dans un long papier écrit sur The Undefeated, Damian Lillard a donné quelques détails sur ce qu’il sait de la situation. On avance, un peu, mais de six millimètres.

Pas facile de le bouger, le Melo. Pas facile pour un paquet de raisons, dont une discutée hier, qui pourraient faire trembler la franchise de Portland. Cependant, pendant que les managers réfléchissent en allumant du gros cigare, les joueurs sont eux en roue-libre et peuvent faire avancer les choses à leur façon. Précédemment cet été, on avait déjà vu C.J. McCollum sortir la grosse love machine en allant séduire Anthony plus d’une fois. Damian Lillard y était également allé de sa bonne danse de séduction, sans succès jusqu’ici. Mais comme il l’a dit dans l’extrait ci-dessous, le meneur n’a pas prévu d’abandonner et il sait qu’il a déjà fait le maximum. Montrer à Melo qu’à Portland il serait accueilli comme un roi, et qu’il pourrait jack up sa vie entière à mi-distance. De la douce musique dans les oreilles du vétéran, qui reste encore au volant de tout ce bordel puisqu’il possède sa clause de non-transfert. Pour le moment, les Knicks n’ont pas tenté de deal face auquel Anthony s’est opposé, mais une offre pourrait venir de nulle part et Melo devra répondre assez rapidement. Est-ce qu’un transfert à Portland serait du genre à lui faire sortir le carton rouge ? Pas vraiment…

Lillard a dit qu’il a discuté avec l’ailier des Knicks Carmelo Anthony, concernant la possibilité de le voir lever sa clause de non-transfert pour venir à Portland, mais qu’il ne voit pas le moindre transfert en approche. Lillard a ajouté qu’Anthony n’avait “pas l’air opposé” à l’idée de jouer avec les Blazers lorsqu’ils ont discuté.

“Je ne voulais pas lui mettre la pression. Je ne suis pas un grand fan de tous ces trucs de recrutement en tout genre. Ce qu’ils appellent “tampering” ou je ne sais quoi. Ce n’est pas contre les règles d’interagir entre joueurs. Nous sommes tous égaux, on joue dans la même Ligue et tout le monde cherche avec jouer avec les autres. “Qu’est-ce que tu penses de ceci ? Qu’est-ce que tu penses de cela ?” Tout ce qui importe, c’est si cela se produit ou si cela ne se produit pas. Ou ce qui ne s’est pas produit, ce qui est le cas jusqu’ici. Donc c’est ainsi…

Mais je n’abandonne rien. Je pense juste que j’ai fait ce que j’avais à faire. Et le camp ouvre ses portes dans quelques semaines. Il faut se concentrer sur les joueurs qu’on a, anticiper avec ceux qu’on a. Quels que soient les potentiels changements, ils seront réalisés par le changement, que ce soit avec celui des Knicks et le nôtre, ou qui que ce soit d’autre. Mais je me concentre que sur ce que je peux contrôler actuellement.”

Mouais. Bon, on ne va pas se mentir, faire le lien entre Carmelo Anthony et les Blazers, c’est particulier. Petit marché, à l’opposé de New York, contrat d’un an avec possibilité d’être agent-libre l’an prochain, ça sent quand même méchamment le taboulé périmé tout ça. Après, cela ne veut pas dire que les perspectives sont inintéressantes, un petit Melo à Portland et soudainement l’équipe de Terry Stotts pourrait gratter des marches dans la hiérarchie de l’Ouest. Mais est-ce que la réponse de l’ancien à Lillard a été honnête, ou bien s’agissait-il d’un moui moui courtois ? Car c’est une chose de dire à un collègue du taf que vous appréciez bosser avec lui en lui tapant dans le dos, c’en est une autre de lui dire oui lorsqu’il vous propose de faire une colocation d’un an sachant qu’il est crade et collectionne les bouteilles de lait. On verra ce que donnera la piste Knicks – Blazers, mais vu l’énorme feu rouge imposé par Houston actuellement, on prend ce qui tombe hein.

Un petit échange avec Meyers Leonard et Evan Turner, ils sont pas chauds les copains de New York ? C’est forcé, certes, mais rien que la piste Melo à Portland est forcée donc autant y aller jusqu’au bout.

Source : The Undefeated