Mikhail Prokhorov à la recherche d’un acheteur pour les Nets : à 2 milliards de dollars, c’est cadeau

Le 11 sept. 2017 à 22:01 par Benoît Carlier

Mikhail Prokhorov
Source image : YouTube/Brooklyn Nets

Les mauvais résultats des Nets semblent avoir eu raison de la patience de Mikhail Prokhorov qui se serait mis à la recherche active d’un acheteur. Problème, personne ne semble assez fou pour débourser deux milliards de dollars pour s’offrir l’une des franchises les plus pétées de la Ligue actuellement.

Arrivé dans le capital en 2010 avec plein d’ambitions, l’oligarque russe a dû revoir ses objectifs à la baisse. Les promesses de titre et de mariage semblent lointaines, tout comme les tours de draft abandonnés dans ce fameux trade avec Boston en 2013. Initialement déterminé à vendre jusqu’à 49% des parts pour rester le propriétaire principal, Mikhail Prokhorov s’est résigné à vendre l’intégralité de la franchise pour espérer intéresser les acheteurs. Seulement à deux milliards de dollars, les curieux ne se bousculent pas devant la porte du Barclays Center. D’autant que les récents tarifs pratiqués en NBA ont aiguisé l’appétit du premier propriétaire non-nord-américain de l’histoire de la NBA qui souhaiterait pour ce prix-là garder la possession de la salle des Nets, justement le bien avec le plus de valeur.

Propriétaire de 100% du paquebot depuis 2015, la franchise avait alors été estimée à 1,7 milliard de dollars. La récente folie de Tilman Fertitta pour acquérir les Rockets a eu pour effet d’augmenter encore un peu plus la valeur d’une franchise NBA mais la volonté du Russe de conserver le Barclays Center réduit l’enthousiasme des potentiels acheteurs. Evaluée à 551 millions de dollars par le magazine Forbes en février dernier, l’enceinte qui sert aussi de salle de concert durant l’année est largement plus profitable à court terme que la franchise en elle-même et sa masse salariale imposante pour régler les salaires d’Allen Crabbe et Timofey Mozgov notamment. Il va donc falloir être drôlement convainquant pour trouver un volontaire afin de signer le chèque de deux milliards de dollars réclamé.

Ça y’est, Mikhail Prokhorov s’ennuie de son joujou et a décidé de s’en séparer. La NBA est en plein boum économique et il pourrait effectuer une belle plus-value si un accord était trouvé. A condition donc qu’il trouve un milliardaire assez fou pour s’offrir une franchise en pleine reconstruction et prêt à payer un loyer pour obtenir l’exploitation du Barclays Center les soirs de match.

Source texte : USA Today