Officiel : Tarik Black signe aux Rockets pour 1 an et 3,3 millions de dollars, copain idéal de Bobby Brown

Le 15 juil. 2017 à 10:43 par Bastien Fontanieu

Tarik Black

Les Rockets continuent leur petit recrutement discret, afin de blinder un cinq majeur ultra-excitant. C’est donc Tarik Black qui a été prié de rejoindre l’armée texane, pour une saison à un peu plus de 3 millions.

Une saison honnête chez les Lakers, voilà ce qu’il fallait pour se faire remarquer et ensuite signer chez un poids lourd de la Conférence Ouest. Certes, Tarik avait déjà bien commencé sa carrière en montrant énergie et hustle lors de chaque seconde passée sur les parquets, mais il manquait un peu de régularité et celle-ci a été un peu plus soulignée sur cette dernière campagne de régulière. Quasiment 6 points et 5 rebonds de moyenne en 16 minutes de jeu, pas de quoi en faire une tarte au concombre mais Black apporte bien plus que du simple chiffre tous les soirs. C’est la dynamite qu’il apporte dans son jeu et son sens du sacrifice qui plait, et qui a plu à Daryl Morey. Le General Manager des Rockets savait très bien qu’il avait déjà dans son effectif assez de stars et de joueurs gracieux pour gérer le scoring et la création. Ce qu’il lui fallait désormais, c’était du col-bleu, du dirty, ce genre de joueur qui fait le travail à la mine sans poser de question.

Et après avoir été cherché P.J. Tucker pour envoyer des gifles sur les ailes, il fallait bien qu’un pitbull rejoigne le secteur intérieur. C’est donc Black qui viendra bousculer les Clint Capela et autres Nene dans la peinture texane, elle qui devra justement montrer sa polyvalence et sa cohésion lorsqu’il y aura des affrontements face aux grosses équipes de la NBA. Faut-il s’attendre au même temps de jeu pour Tarik la saison prochaine ? Certainement pas. Quand vous jouez chez les Lakers de 2016-17 puis déménagez chez un prétendant au titre, vous prenez vos minutes, vous les divisez par 13 et vous fermez votre gueule. Cinq à huit minutes par match représenteraient déjà un exploit pour Tarik, par contre il pourra se faire plaisir au cas où Nene nous claque un muscle en plein mois de décembre. Cependant, niveau exposition médiatique, le garçon pourrait se faire plaisir. On a vu des gars comme Jonathon Simmons ou Bismack Biyombo par exemple, profitant des blessures et absences en Playoffs pour faire deux-trois grosses performances, et derrière c’est jackpot. D’où le contrat d’un an, pas folle la bête.

Seul point noir de cette signature, le fait qu’elle se produise deux semaines après le transfert de Sam Dekker. La connexion Black & Dekker, on est passé tout près d’un alley-oop all-time.

Source : Yahoo Sports


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