Ricky Davis admet avoir forcé son légendaire triple-double… pour faire comme Ice Cube

Le 06 juin 2017 à 03:53 par Bastien Fontanieu

Ricky Davis
Source image : YouTube

Aujourd’hui très loin des parquets NBA et après avoir réalisé une bonne petite carrière chez l’Oncle Sam, Ricky Davis regarde les Finales en se souvenant de ces années durant lesquelles il portait le maillot des Cavs.

Et en ayant justement joué pour la franchise de Cleveland, l’arrière s’était d’abord fait un nom en claquant quelques bonnes petites statistiques personnelles dans le marasme local, Davis tournant tout de même à près de 20 points, 5 rebonds et 5 passes de moyenne sur l’exercice 2002-03. Inutile de vous faire un dessin, c’était l’année précédant l’arrivée de LeBron donc les matchs des Cavs étaient un joyeux bordel sans la moindre structure et souvent ponctué par une défaite. Une jungle dans laquelle Ricky était malheureusement devenu une légende pour cette soirée mémorable du 16 mars 2003. Avec 26 points, 12 passes et 9 rebonds mais seulement 6 secondes à jouer, le bonhomme voit son premier triple-double en carrière lui filer sous le nez, du coup il… force un lay-up raté sur son propre panier. Au-delà de l’action qui est tout simplement invraisemblable à un niveau professionnel, le joueur zappe totalement le fait qu’il s’agit d’un blowout (120 à 95 pour les Cavs à ce moment du match) et qu’il va se faire tatouer ad vitam eternam par ce logo d’athlète égocentrique. Interviewé justement par HoopsHype la semaine dernière, Ricky est revenu sur l’incident avec une anecdote… à la Ricky, clairement.

Ils ont totalement exagéré cette histoire, mais j’admets en premier que j’étais jeune et égoïste. J’essayais juste de faire ma propre route. Je n’avais pas réalisé les conséquences que cela aurait. Tout ce que j’essayais de faire, c’était d’obtenir mon premier triple-double, comme Ice Cube le disait dans “It Was a Good Day.” J’avais toujours écouté Ice Cube et je voulais moi aussi obtenir mon triple-double.

On est donc sur une référence musicale, pour taper un premier TD en carrière. Très bien ! Chez nos amis détestant le rap, on signale simplement que “It Was a Good Day” est un classique d’Ice Cube durant lequel il tient ces propos dès le premier couplet : Get me on the court and I’m trouble, last week fucked around and got a triple double. Coup de pouce pour les allergiques à la langue de Shakespeare : Foutez-moi sur le terrain et je suis dangereux, la semaine dernière j’y glandais et ai terminé avec un triple-double. Désolé pour l’irrespect total de la rime, on est juste là pour permettre aux galériens de comprendre la référence. En effet, Ice Cube avait fait de cette punchline un vrai classique pour tout basketteur qui se respecte, faisant passer un TD pour un acte d’une simplicité anodine. Du coup, Ricky Davis voulait joindre ses deux passions en une action, sauf qu’il avait oublié sa vraie passion première qui est celle de déconner à pleins tubes. Derrière, malgré de beaux passages par de nombreuses autres franchises, le joueur gardera en permanence cette étiquette de forceur de triple-double, en ayant intentionnellement bombardé la balle sur son propre panier afin de gratter un rebond. Comme quoi, parfois, on n’imagine pas que certains actes vont vous suivre pour toujours…

Et dire qu’aujourd’hui le triple-double est devenu banal. Ricky se serait éclaté dans la NBA actuelle, il aurait pu lâcher des dédicaces H24 à Ice Cube.

Source : HoopsHype


Tags : Ricky Davis