Preview Game 1 Wizards – Hawks : l’heure de la confirmation a sonné pour John Wall et les sorciers !

Le 16 avr. 2017 à 15:46 par Anthony Gony

John Wall
Source image : NBA League Pass

Dès 19 heures au Verizon Center de Washington, les Wizards accueillent les Hawks, dans une match-up 4-5 souvent très accrochée. Belle opposition de style entre des Sorciers tout feu, tout flamme et des faucons beaucoup plus Sobres.

Après un début de saison difficile, les Wizards ont trouvé leur rythme de croisière pour aller chercher le quatrième spot à l’Est. Malgré un effectif semblable, les sorciers n’avaient même pas vu les Playoffs l’an passé. L’arrivée de Scott Brooks au poste de head coach en lieu et place de Randy Wittman a tout changé à Washington. Beaucoup plus offensif, coach Brooks encourage les tirs en première intention, demande à son équipe de courir et de mettre du rythme. Avec John Wall à la baguette, ça fonctionne comme sur des roulettes. Le supersonique meneur All-Star se régale à distribuer des caviars (10,7 assists par match), à attaquer le panier avec férocité et à courir en transition. Comme il l’a confié à ESPN, John est chaud patate.

“[Je suis] très, très impatient, très excité !”

Impatient d’en découdre, John Wall est, avec 23,1 points de moyenne, le meilleur scoreur de son équipe, à égalité parfaite avec Bradley Beal, son compère du backcourt, qui a pris une autre dimension dans ce rôle en améliorant sa moyenne de 6 points tout en se montrant plus adroit (48,2% dont 40% du parking cette saison contre 45% et 38,7% l’an passé). Autour d’eux, Otto Porter a véritablement trouvé sa place en tant que 3 and D, et la raquette Markieff Morris – Marcin Gortat est très complémentaire. En sortie de banc, le sophomore Kelly Oubre s’affirme comme un grand défenseur extérieur en devenir, le recrutement de Bojan Bogdanovic permet d’apporter du scoring dans cette second unit qui en manquait cruellement et enfin Ian Mahinmi reste un très bon backu-p, dur et long en défense. Malheureusement, notre Frenchy a été énormément gêné par les blessures cette saison et il sera absent ce soir, touché au mollet. En dehors de cela, Washington est une équipe très équilibrée, et sera difficile à manœuvrer.

Mais attention, en face, les Hawks ont de l’expérience. Pour la neuvième fois consécutive, Atlanta est qualifiée pour la postseason. Seuls les intouchables Spurs font mieux avec vingt campagnes de Playoffs de suite. Il y a deux ans, Atlanta avait d’ailleurs éliminé les Wizards en demi-finale de Conférence (4-2), mais John Wall s’était blessé après trois rencontres. Au niveau des forces en présence, la raquette Dwight Howard – Paul Millsap, qui devraient tous les deux hausser leur niveau de jeu en Playoffs, peut faire très mal, particulièrement en l’absence de Ian Mahinmi. D’ailleurs, Dwight s’est montré pour le moins ambitieux avant même le début des Playoffs.

“Tout ce qu’on a à faire, c’est gagner 16 matchs. C’est le but. Seize matchs. Si on le fait, on sera heureux.”

Oui, vous comptez bien, gagner 16 rencontres signifie être champion NBA. Clairement, Atlanta n’en est pas encore là. Auteurs d’une saison en demi-teinte, les Hawks ont surtout connu deux terribles passages à vide, en début de saison (10 défaites en 11 matchs) puis vers la fin (9 défaites en 11 matchs). À chaque fois, Paul Millsap manquait à l’appel. Si le poste 4 des Hawks n’a jamais été un monstre statistique (18,1 points et 7,7 rebonds cette saison), il est le patron de cette équipe. Millsap est avant tout un énorme défenseur, très complet et largement sous-estimé. Et en attaque, il est capable de travailler poste bas et de mettre des gros shoots. On se souvient de ses 45 points lors du match 4 face à Boston au premier tour des Playoffs l’an dernier. Côté faucons, on est au grand complet pour entamer ces Playoffs. Le précieux Kent Bazemore est enfin en pleine santé, tout comme le Suisse Thabo Sefolosha qui va se dépouiller en défense. Mais pour garder de la stabilité, les titulaires seront l’étonnant Taurean Prince et Tim Hardaway Jr, qui va pouvoir envoyer des scuds depuis le parking.

La clef du match : le rythme et l’intensité défensive

Les Wizards partent favoris dans cette confrontation, malgré une expérience moindre, et une élimination face à ces mêmes Hawks il y a deux ans. Ils réalisent une saison bien plus convaincante, dans le sillage d’un John Wall en mode MVP. Leur roster semble aussi plus talentueux et complet. Sur la saison, ils ont d’ailleurs battu trois fois les Hawks, pour une seule défaite. Alors, pour renverser la tendance, et réaliser l’upset, Atlanta va devoir jouer à sa main. Si Dennis Schröder laisse John Wall dicter le tempo du match, ce sera une balade de santé pour les Wizards. Si ça court trop, les Hawks auront du mal, car leur truc, c’est la défense. Les Hawks sont quatrièmes au defensive rating, juste derrière les Spurs, les Warriors, et le Jazz, rien que ça. Ils sont également dans le top 10 des équipes encaissant le moins de points (104 en moyenne). À l’inverse, les Hawks font partie des pires équipes au scoring (22ème) et à l’offensive rating (27ème). Quand on sait que Washington est la cinquième attaque de NBA, on se dit qu’en cas de match offensif, les Faucons vont se faire désosser. Mais ne l’oublions pas, les Playoffs, c’est justement le moment où les défenses se resserrent. Aux Hawks de se mettre en mode Playoffs et de défendre l’acier tout en maitrisant le rythme en attaque et en exécutant bien les systèmes de coach Budenholzer pour ne pas faire le jeu de leurs adversaires. Des Hawks roublards seront-ils capables d’endiguer la fougue des Wizards ce soir ?

Source texte : ESPN


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