Serge Ibaka fait déjà la diff aux Raptors : victoire contre Portland, le nouveau se met bien

Le 27 févr. 2017 à 08:23 par Bastien Fontanieu

Source image : @Raptors

Typiquement le genre de rencontre qui allait immédiatement tester Serge Ibaka dans sa nouvelle équipe. Face à des Blazers motivés, l’intérieur a parfaitement aidé les siens pour l’emporter à la maison.

Même pas deux semaines qu’il est dans le coin que les fans des Raptors sont déjà bien amoureux de leur intérieur espagnol. Il faut dire que passer de Pascal Siakam à Serge Ibaka, c’est pas n’importe quelle upgrade du quotidien. Ce dimanche, Toronto recevait Portland et Terry Stotts avait été clair sur son plan de jeu : verrouiller DeMar DeRozan, quoi qu’il arrive. Les extérieurs de l’Oregon se coltinaient donc la machine à scorer, qui était assez bien défendue pour le coup et allait devoir compter sur le soutien de ses copains. Cory Joseph, Delon Wright, Jonas Valanciunas, des profils peut-être moins scoreurs que leur ex-artilleur en chef nommé Terrence Ross, mais des garçons tout de même capables d’enfiler les perles. Tout au long de la rencontre, les Blazers tenaient au score et abordaient le dernier quart avec sérénité, le sentiment d’avoir fait le job jusqu’ici étant partagé par Damian Lillard et ses sbires. Le meneur enchaînait les punitions à distance, il fallait terminer le boulot avec un Dame Time inarrêtable.

Sauf qu’en face, et c’est bien ça qui plaisait au public du Air Canada Centre, une nouvelle gâchette venait gâcher la fête de Portland. D’abord à trois-points avant de faire lever la salle au poste bas, Ibaka était en pleine confiance et il savait surtout qu’il devait scorer. Car sans Kyle Lowry pour orchestrer tout ce beau monde, sans sa vingtaine de points en moyenne et avec des Blazers agressifs, Serge devait contribuer immédiatement, comme un grand. Ce qu’il fit, en plus de protéger sa peinture et gober du rebond crucial dans sa raquette. Une performance complète, en mode Ibaka (18 points et 10 rebonds à plus de 50% au tir) et qui soulageait forcément DeRozan. Car même si le félin terminait la partie comme un patron avec des lancers et des tirs à mi-distance, son show n’aurait pas pu avoir lieu sans le money-time costaud de son nouvel intérieur. Impliqué, vocal et concentré, Serge réalise de beaux débuts sous ses nouvelles couleurs.

Et en attendant le retour de Kyle Lowry dans la rotation, les Raptors peuvent dormir tranquille : deux victoires en deux matchs, Portland et Boston au tapis, merci DeMar pour la majeure partie du business mais merci aussi aux nouveaux pour leur intégration parfaite.