Jabari Parker et Giannis Antetokounmpo carburent : 54 points pour le duo, les Pacers KO

Le 04 nov. 2016 à 07:32 par Bastien Fontanieu

Jabari Parker

Une victoire à domicile, contre un client attendu de la Conférence Est, devant un public conquis ? Il va falloir cocher la case à Milwaukee, après avoir écarté les Pacers hier soir, 125 à 107.

Ce qu’il y a de pratique en ce moment avec Indiana, c’est qu’on a tous plus ou moins l’air capable de marquer contre eux. Encore un effort troublant proposé par les hommes de Nate McMillan, encore une rencontre choisie au niveau de l’intensité car les Bucks n’étaient pas fabuleux sur le papier, et encore une défaite méritée malgré une tentative de comeback dans le dernier quart-temps. Si la rencontre n’était pas exceptionnelle de qualité et qu’il fallait même s’accrocher bien fort sur certains passages pour comprendre ce qui se produisait sur le terrain, ce sont bien les hôtes qui semblaient les plus intéressés par l’enjeu, après une victoire arrachée à New Orleans il y a deux jours. Chez les Pelicans, Giannis Antetokounmpo avait rentré le gros tir pour sécuriser la gagne, et son copain à l’aile préchauffait enfin avec quelques signes d’agressivité offensive. La première semaine de Jabari était d’ailleurs assez frustrante, car on s’attendait à voir l’animal sortir de sa cage avec une dalle immédiate, mais le garçon semblait hors-rythme et c’est du coup toute son équipe qui trinquait : deux fois 13 points et deux défaites, où est le gros client pour le titre de Meilleure Progression de l’Année ?

Peut-être que finalement, on l’a bien retrouvé cette semaine. L’avertissement avait donc eu lieu en Louisiane comme mentionné plus haut (21 points en 29 minutes), et la venue des Pacers dans le Wisconsin ce jeudi offrait un nouveau beau test pour Jabari. Autant dire que l’intéressé a fait plus que le boulot, en offrant son habituelle intensité sur ses déplacements et une capacité de finition assez dingue, mais avec une surprise du chef pour cette partie : l’adresse à distance, 4/6 de loin ! Une nouveauté chez le joueur, sachant qu’il n’avait tenté que 4 tirs de la sorte depuis le début de saison, mais Parker était suffisamment chaud et laissé ouvert pour se faire plaisir. Bien évidemment, à ses côtés, le Freak ne restait pas inaperçu puisque ses eurosteps dans le dernier quart-temps donnaient des maux de crâne à Myles Turner et ses potes, cependant c’est bien Jabari qu’on voulait mettre en avant car sa production semble décider des issues de rencontres pour sa franchise. Statistique toute bête, les Bucks ont remporté leurs deux dernières sorties avec un Parker qui a pris 31 shoots au total. Si le bonhomme a été drafté par les Bucks en 2014, ce n’était pas pour faire des saltos à la pause avec Bango. Son scoring à haut-volume et sa capacité à mettre le feu aux défenses avec Antetokounmpo, voilà ce que Milwaukee attend cette année et a été confirmé sur ces deux derniers matchs.

Bonne nouvelle pour le duo de choc dans le Wisconsin, le prochain match aura lieu une nouvelle fois à la maison, face à des Kings qui ont l’air d’aimer le jeu en transition. Et quand on laisse à Jabari ainsi qu’à Giannis un parquet bien ouvert, on se demande ce qui pourrait bien se produire…

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