Les Wolves démolissent Memphis à la maison : 116 à 80, ça compte sans Gasol et Conley ?

Le 02 nov. 2016 à 06:46 par Bastien Fontanieu

Wolves - pari

 

On parlait hier d’une victoire impérative pour les Wolves, en ayant vu les galères des deux premières rencontres : la troisième fût la bonne, à la maison, face à l’équipe B des Grizzlies.

Pas de Marc Gasol ni de Mike Conley, parfait pour lâcher les petits et leur donner un peu de confiance après une première semaine compliquée. Il faut dire qu’en voyant un cinq avec quasiment que des no-name et un rookie paumé au milieu de la foule, les Andrew Wiggins et compagnie se léchaient les babines en imaginant ce que le résultat final pouvait donner. Et 48 minutes plus tard, c’est bien une fessée qui a été logiquement donnée, les hommes de Tom Thibodeau creusant l’écart d’entrée pour ne plus avoir à regarder dans le rétroviseur. Grand artisan de ce succès, Zach LaVine qui a pris très chaud très vite, en faisant très mal avec de très gros tirs : 31 points en 29 minutes et à 11/18 au tir, voilà qui doit rassurer les fans concernant le marsupial. Non pas que l’intéressé soit en délicatesse avec son shoot ou qu’il se soit énervé dernièrement, mais pour un joueur de rythme comme LaVine il est fondamental de pouvoir choisir un match référence sur lequel se baser pour ensuite tenter de lancer la saison.

Cette rencontre était aussi l’occasion de voir Kris Dunn se lancer dans le grand bain aux côtés des autres phénomènes de son vestiaire, et si le rookie a évidemment montré des passages assez bordéliques dans sa gestion de balle ou des célébrations dont Thibodeau devait être fan, l’ensemble fût plus que satisfaisant pour une première en tant que vrai titulaire. Avec l’absence prolongée de Rubio et un Tyus Jones qui n’a certainement pas la taille pour se faire respecter chez les meneurs, Dunn sera le premier à être surveillé car la production des Wolves passera par ses directives. Et si le simple fait d’avoir Thibs au-dessus de vous devrait représenter un poids suffisamment lourd pour couler au fond de n’importe quelle piscine, le meneur sait qu’il pourra tout de même compter sur des coéquipiers sérieux et en soutient, eux qui voudront aussi éviter les tartes de leur dictateur. Si on devait ajouter un dernier point ? On attend le premier monster game de Karl-Anthony Towns, qui s’ajuste encore aux besoins de son équipe et aux demandes de son coach, mais possède bien trop de talent pour rester dans des standards tels que ceux de ce début de saison.

Allez, pour une fois, on va suivre les fans et sourire en applaudissant les Wolves. Car le compteur est lancé, même en ayant joué une équipe B : il faut aussi savoir remporter ce genre de match, ce que la clique de Wiggins a su faire ce mardi. Next, les Nuggets avant de se rendre chez le Thunder !
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