Objectif “15/20 points par match” à la rentrée pour Myles Turner : c’est noté petit , maintenant au boulot

Le 03 août 2016 à 09:01 par Giovanni Marriette

On l’a dit plus d’une fois depuis quelques semaines, les Pacers nourriront la saison prochaine de belles ambitions à l’Est. Car si Nate McMillan est venu remplacer Frank Vogel et que Ian Mahinmi, George, Jordan et Solomon Hill ont fait leurs valises, c’est une belle brochette de joueurs confirmés qui a atterri en juillet à Indianapolis. Autre bonne nouvelle ? Les joueurs déjà en place sont chauds patate pour progresser encore un peu plus, à l’image du jeune Myles Turner qui a pris la parole hier.

Les Pacers avaient commencé par attirer dans leur filet Jeff Teague à la mène, Jeremy Evans pour le Slam Dunk Contest, Aaron Brooks pour le quota de petits, Thaddeus Young pour jouer les combos 3/4 et Al Jefferson pour faire tourner la cantine. Un joli recrutement estival et beaucoup d’ambition de la part du franchise player Paul George, apparemment prêt à jouer les patrons cette saison. Que des bonnes nouvelles, et dans la même veine c’est hier Myles Turner qui a donc déclaré être motivé comme jamais pour faire des Pacers une équipe compliquée à taper la saison prochaine :

Je sens que je peux faire de grosses stats pour cette équipe et l’aider quelque soit la manière. Mon objectif est de monter ma moyenne à 15/20 points par match. Cela peut paraître ambitieux mais je sens que j’en suis capable.

Parfois intégré au starting five des Pacers la saison passée aux cotés de Ian Mahinmi, le n°11 de la Draft 2015 avait déjà affiché de très  nets progrès au fur et à mesure de la saison, offrant au final des stats – très propres pour un rookie –  de 10,3 points, 5,5 rebonds et 1,4 contre et proposant une belle alternative en attaque aux snipers extérieurs. En défense également où ses longues tentacules en auront stoppé plus d’un, LeBron le premier, le tout faisant à l’arrivée de Myles Turner un élément déterminant du roster d’Indiana et ce à seulement 20 piges. Rookie of the month en février (13,4 points, 6,6 rebonds et 1,8 contre) et auteur de quelques cartons au printemps, c’est donc de ce niveau que Myles souhaiterait se rapprocher la saison prochaine mais tous les soirs, afin de faire de sa franchise une force encore un peu plus flippante à l’Est. Présent cet été à Vegas pour progresser et pour faire le nombre lors des entrainements de Team USA, le gamin a néanmoins pu se rendre compte du monde qui le séparait encore du très haut niveau :

J’ai l’impression que j’ai fais d’énormes progrès car le rythme est tellement plus élevé (avec Team USA, ndlr) que ce que les gens pensent… Ce que je veux dire par là c’est que je les voyais gagner chaque match face à d’autres sélections mais maintenant je comprends pourquoi ces dernières galèrent tellement contre cette équipe. Vous devez jouer bien plus vite et réfléchir bien plus vite, donc je pense que cela a été bénéfique pour moi.

Le genre de sessions de taf parfaite pour progresser, lui qui, malgré des mensurations excitantes, demeure encore un peu léger face à des monstres comme DeMarcus Cousins, Andre Drummond ou DeAndre Jordan, lui qui devra également s’habituer la saison prochaine à peut-être bosser un peu plus sans ballon, Jeff Teague, Monta Ellis, Paul George et Thad Young ayant eux-même besoin de la gonfle pour pouvoir s’exprimer.

Ne reste plus qu’à bosser, bosser et encore bosser. 15/20 points par match ? Peut-être encore un peu tôt pour le dire ou même pour le faire, mais on aura en tout cas un œil attentif pour un joueur qui pourrait très bien devenir l’un des intérieurs dominants des prochaines années en NBA. Et c’est Larry Bird qui se frotte les mains.

Source image : Indy Cornrows

Source texte : nbcsports