Le salary cap officiel sera de 94,1 millions pour 2016-2017 : 34% d’augmentation, tout simplement

L’explosion du salary cap n’est aucunement une surprise. Nous le savions depuis l’annonce, il y a déjà un moment, du nouveau deal pour les droits TV qui démarre la saison prochaine, a déjà permis et va encore permettre à la NBA d’augmenter le plafond salarial dont disposent ses franchises. Et cette année, c’est effectivement une très grosse augmentation à laquelle nous assistons. Nous le voyons d’ailleurs à travers tous les contrats assez dingues qui sont promis depuis deux jours et l’ouverture de la Free Agency. 

De 70 millions la saison passée, le salary cap sera de 94,1 millions de dollars pour l’exercice 2016-2017, soit un peu plus de 34% d’augmentation. Forcément, un peu plus de 2,5 milliards par an en droits TV, ça aide… Ce nouveau cap sera effectif à partir de jeudi prochain minuit outre Atlantique (6h du mat’ en France), horaire qui marquera également la fin du moratorium en cours et la possibilité pour joueurs et franchises de signer (ou non, n’est-ce pas DeAndre) les contrats sur lesquels ils se sont mis d’accord oralement pendant cette première semaine de Free Agency.

Salary Cap, Luxury Tax et contrats : pour en savoir plus, par ici !

Pour ce qui est des autres chiffres qui évoluent en conséquence directe de cette augmentation de cap, sachez que le seuil de Luxury Tax sera désormais de 113 millions de dollars pendant que la masse salariale minimum passe à 84,7 millions car elle doit être d’au moins 90% du cap autorisé. De la même manière, la mid-level exception se voit un peu réhausser. Elle passe à 5,6 millions pour les équipes ne payant pas la taxe, à 3,5 millions pour celles en payant et à 2,9 millions pour les équipes ayant de la place sous le cap. Pour cette dernière, vu les contrats qui sont envoyés dans tous les sens pour le moment, il ne risque pas d’y en avoir beaucoup.

Quand on sait que le cap va encore augmenter d’au moins 15 millions l’été prochain, on se dit que le business de la NBA se porte extrêmement bien. Les franchises gagnent de l’argent, les joueurs croulent sous des montagnes de dollars et le spectacle est au rendez-vous. L’âge d’or de la balle orange ? Oui, nous sommes en plein dedans. 

Source : ESPN

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