Phil Jackson aime torturer les fans des Knicks : Rambis pourrait rester coach l’an prochain

Le 12 mars 2016 à 09:39 par Bastien Fontanieu

Phil Jackson

Si les choses semblaient déjà assez déprimantes jusqu’ici, on pourrait finalement atteindre des profondeurs exceptionnelles sur le banc des Knicks cet été. Non, on ne parle pas des joueurs mais bien du coach, sachant que Kurt Rambis pourrait être prolongé…

Des mots qui, nous en sommes conscients, peuvent plonger plusieurs fans dans un coma profond. Par précaution, il faut donc prévenir chaque lecteur que cet article doit être lu dans une position de type préférentiellement foetale, tout en gardant un moyen de communication à proche-distance afin de prévenir les secours. On peut démarrer ? Bon. Dernier épisode en date, à l’approche d’une fin de saison qui semble totalement anecdotique quand on voit les performances des Knicks depuis deux mois, le poste d’entraîneur qui sera sérieusement discuté au printemps. Sérieusement discuté ? Mais avec quels acteurs ? Car selon le New York Daily News et surtout Phil Jackson qui s’est exprimé lui-même sur ce sujet, il existe un monde parallèle dans lequel garder Kurt Rambis à la tête du tank new-yorkais est une bonne idée. On ne sait pas où cette galaxie ce situe, sur quels fondements se base-t-elle, mais elle est bien là car les propos tenus par le Ken Master sont disponibles et nous permettent de comprendre un peu plus le marasme actuel. Attention, âmes sensibles s’abstenir…

Je crois qu’il est parfaitement capable de coacher les Knicks. On a parlé à nombreuses reprises ces quatre ou cinq dernières années, notamment sur son bilan à Minnesota qui lui a cousu une étiquette très difficile à enlever, et sur ses capacités à entraîner dès le premier coup d’oeil. Mais il a une façon de gérer les joueurs. Il est relax, tout en gardant les joueurs de l’équipe concentrés sur l’essentiel. C’est un coach porté sur la défense, je l’ai eu en tant que coordinateur défensif dans mes équipes de 2007, 2008 et 2009, et je crois qu’il sait ce qu’il fait à ce sujet. On verra donc comment ça va se passer.”

C’est un sketch ? On applaudit maintenant ou c’est pas encore fini ? Parce que là, entre crampes abdominales et difficultés respiratoires, on est clairement à bout. Comment peut-on consciemment regarder ce que Kurt Rambis a fait avec les Wolves, le niveau de lose installé là-bas (132 défaites en 164 matchs), ce qui est proposé depuis un gros mois à New York, un paquebot qui coule devant ses yeux, et tenir des propos pareils ? Qu’on soit d’accord, il est difficile voire impossible que Phil Jackson dise publiquement qu’il va virer Rambis dès la fin de saison et qu’il a déjà des entraîneurs dans le viseur. Niveau communication, on est sur de la base de base, comme les Lakers le font avec Byron Scott. Par contre, il existe une forte nuance entre botter en touche avec une réponse bien molle (‘écoutez, laissez la police faire son travail, nous verrons cet été quelle direction prendre’) et faire l’éloge d’un coach qui a mondialement dominé dans le domaine de l’incompétence. Oser s’exprimer ainsi concernant Kurt et son style de jeu affligeant, c’est limite annoncer que la saison prochaine sera elle aussi marquée par une forte odeur d’excréments, émanant de la cavité buccale de Rambis. Excusez-nous pour le vocabulaire, mais c’est de la torture qu’est en train de nous faire le Jax à New York. Alors encore une fois, s’agit-il d’un coup de bluff avant qu’un vrai entraîneur soit recruté cet été ? Peut-être. Mais ce n’est certainement pas avec cette récente déclaration qu’on va mettre un terme à notre prise quotidienne de Zoloft.

Plus les semaines passent, plus le Ken Master semble savoir ce qu’il fait. On valide les choix de Draft, le nettoyage de l’effectif et l’envie de bien faire, mais pour ce qui est des entraîneurs pistonnés : ça suffit. C’est une question de vie ou de mort aujourd’hui.

Source : New York Daily News

Source image : everythingsportsnewyork


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