LeBron James en mode Zorro : souvenirs de ses 61 points face aux Bobcats, record en carrière

Le 03 mars 2016 à 10:22 par Bastien Fontanieu

LeBron James

Un petit trip down memory lane, ça vous tente ? Le 3 mars, on fête la Saint Guénolé, mais on se souvient aussi d’une soirée mythique à Miami, en l’an de grâce 2014. Retour sur une époque qui, finalement, n’est pas si lointaine.

Deux ans, fiou. Deux ans seulement, et pourtant on dirait que ça en fait déjà le triple. L’effet LeBron, peut-être, ou bien l’effet Cleveland, sûrement. La Finale de cette même année perdue face aux Spurs, la climatisation qui ne fonctionne pas dans le Texas, le déménagement dans l’Ohio avec une lettre ouverte aux fans, les retrouvailles avec son public et un pardon offert tel un bisou sur la joue. Oui, tout ça ne date pas d’il y a si longtemps, et pourtant, et pourtant… Et pourtant, il faudra bien que le cyborg encadre ce fameux 3 mars 2014 dans un coin de sa salle de trophée, cette soirée restant probablement comme la plus chaude de sa carrière, offensivement parlant. Pas de Dwyane Wade, pas de problème, déjà à l’époque. Aujourd’hui, difficile d’en dire autant, mais il y a deux saisons de cela, les absences du numéro 3 étaient… banales. Et en même temps, il n’y avait rien à dire, avec un LeBron au sommet de sa puissance, au centre de ses propres systèmes, au top de sa confiance. Quelques jours auparavant, face aux Knicks, son nez explosait et les fans du Heat tremblaient. Puis vint le masque noir, marquant dans son histoire, puis interdit par Adam Silver et sa clique. Va pour le transparent, bien que cela ne provoquera aucun véritable changement.

Car avec la visite des Charlotte ‘Bobcats’ à l’époque, puisque les Hornets ne sont pas encore de retour en Caroline du Nord, LeBron décidera de prendre le match à son compte et de se faire un petit plaisir personnel en brûlant la franchise de Jojo. Alors comme ça, Carmelo en plantera 62 dans la même saison ? Parfait, laissez-moi voir jusqu’où le total peut monter. Dix, quinze, vingt, vingt-quatre à la pause. Vingt-quatre à la pause ? Vingt-cinq… dans le troisième quart-temps. Ses 8 premières bombes à distance ne font que ficelle, les records tombent et la barre symbolique approche. Le pauvre Michael Kidd-Gilchrist, qui était déjà envoyé en mission à l’époque, ne peut rien y faire. Al Jefferson et ses kilos en moins non plus. Record de paniers rentrés pour un joueur dans l’histoire du Heat, record de points évidemment, record concernant un total offert en une mi-temps (37), record dans un quart-temps (25), record de température. Car à l’époque, pas de Kevin Love ni de Kyrie Irving, pas de Gérard dans le corner ou de Thompson pour l’écran, LeBron s’amuse à enchaîner les matchs avec des pourcentages affolants. Ses 61 points ? En 33 tirs seulement. Une soirée qu’il ponctuera avec un record en carrière, qu’on peut aujourd’hui déclarer comme définitif.

Car si LBJ est encore loin de nous offrir ses dernières grosses performances statistiques, la version actuelle est moins écrasante que celle du passé. Soixante-et-un, un total qui ne sera probablement jamais dépassé pour lui, mais dont on se souviendra avec le vacarme de Seven Nation Army aujourd’hui…

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Source image : CLPNation


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