LeBron James en a marre d’être sans cesse comparé aux autres : mais c’est l’jeu ma pauvre Lucette !

Le 25 nov. 2015 à 11:12 par Giovanni Marriette

LeBron James

Depuis la nuit des temps, les fans de NBA, les journalistes, les joueurs entre-eux et même les animaux de la jungle aiment se laisser aller à toutes sortes de comparaisons entre les différents basketteurs et les différentes générations. LeBron James n’échappe évidemment pas à la règle, d’autant plus qu’il a construit depuis 2003 un personnage adulé par certains et parfois haï par d’autres. Et même si LeBron ne pourra jamais rien y faire, il a avoué hier commencer à être fané par tout ce bla-bla. Comme Princess Erika.

Lundi soir, LeBron James est donc devenu le deuxième joueur à rentrer dans le Top 25 all-time des scoreurs ET des passeurs de la NBA, rejoignant ainsi une autre légende de ce jeu en la personne d’Oscar Robertson. L’occasion pour toutes les langues pendues, à tort ou à raison, de se lâcher une nouvelle fois en comparant le gars d’Akron à une partie de ses prédécesseurs, stats à l’appui. Meilleur poste 3 de l’histoire ? Joueur le plus complet de ces vingt dernières années ? Chauve ? Pas chauve ? Des milliers de sujets revenus sur la table comme très souvent, ce qui a le don d’agacer le quadruple MVP :

Je pense que nous perdons trop de temps dans cette ligue à vouloir sans cesse comparer les uns aux autres au lieu de simplement accepter, reconnaître et dire ‘wow, ce sont juste des joueurs géniaux’ ! En NFL, quand les gens parlent des meilleurs quarterbacks, ils ne les comparent pas. Il disent juste “ok, Joe Montana est génial, Tom Brady est génial. Aaron Rodgers et Steve Young sont géniaux aussi”. Tous ces mecs ne sont jamais comparés les uns aux autres alors que dans notre sport on se sent obligé de demander “qui est le meilleur ? Oscar Robertson ou Michael Jordan ? LeBron ou Jordan ? Et Kobe alors ?” Il faut toujours qu’on se pose se genre de questions plutôt que de simplement reconnaître le talent des gars.

Plusieurs façons de lire à travers les lignes ci-dessus. Premièrement, les anti-LBJ conseilleront sûrement à LeBron de se mettre à la NFL s’il jalouse tant que ça la cousine de la NBA. Ils noteront également que si le “Chosen One” fustige la méthode comparative, il se place lui-même dans la même phrase que Michael Jordan et parle de lui à la troisième personne tel un Alain Delon avec un bandeau. Les fans du King verront par contre un LeBron plus sage que par le passé, sûrement lassé d’être sans cesse mis en opposition avec d’autres depuis son arrivée dans la ligue et préférant aujourd’hui éviter les débats sans fin. Seule certitude en tout cas, le n°23 des Cavs ne pourra jamais échapper à toutes ces comparaisons, intelligentes ou non, dès lors qu’il a dépassé le statut de simple joueur NBA pour devenir depuis un moment déjà une icône du sport mondial. Qu’il le veuille ou non, LeBron sera toujours comparé à Michael. Tout comme JaVale sera toujours comparé à Hakeem, idem pour Raul Neto et Jason Kidd.

On compte toutefois sur notre ami pour rapidement faire oublier tout ça au microcosme NBA, pourquoi pas en allant annexer le Canada et Toronto ce soir, histoire de zapper un peu Oscar, Michael et Jean-Philippe, pour ne parler cette fois-ci que de LeBron…

Source texte: nbcsports.com

Source image : booska-p.com


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