Les Celtics coupent Perry Jones III : 3, c’est pour son record de points en carrière ?

Acquis cet été en compagnie d’un second tour de Draft potentiel en échange d’un mars, trois cacahuètes et un billet de 5 euros, Perry Jones n’aura pas fait long feu aux Celtics. Brad Stevens ne comptant pas sur lui pour apporter de la profondeur à son effectif, il est passé récupérer son chèque à la compta avant de quitter les lieux. Tu prends ton manteau on s’en va !

Il est loin le temps où les observateurs annonçaient Perry Jones comme le steal de la cuvée 2012, choisi par le Thunder en 28ème position. Le poste 3 ou 4, on ne sait pas trop, n’a jamais réussi à faire son trou en NBA. Lottery pick en puissance qui avait vu sa cote chuter à cause de soucis aux genoux et de doutes sur son attitude, un pick aussi tardif lui permet finalement d’éviter l’étiquette de bust, même si on reste quand même sur notre faim tant on attendait un nouveau bon coup de la part de Sam Presti. Après avoir eu l’opportunité de faire gonfler son temps de jeu à OKC l’an dernier quand tous les autres soldats de Scott Brooks tombaient au champ de bataille, le joueur issu de Baylor n’a jamais saisi sa chance pour prouver qu’il pouvait contribuer de manière intéressante dans la Ligue. Avec seulement 4,3 points à 39,7% et 1,8 rebond en 14,7 minutes, il a tout juste amélioré son bilan peu reluisant en carrière de 3,4 pions et 1,8 prise en 11,7 minutes, tout en voyant son adresse baissée (42% en 3 saisons). Pas de quoi pousser à l’optimisme.

Malgré cela, les C’s ont tenté le coup de bluff devant la faible valeur marchande du joueur. Mais face à une concurrence importante sur les postes 3 et 4 dans le Massachusetts (Evan Turner, Jae Crowder, Jonas Jerebko, Amir Johnson, David Lee, Kelly Olynyk, Jared Sullinger, James Young, Tyler Zeller peuvent évoluer small ou power forward) dont les contrats étaient garantis, celui qui aurait pu attaquer sa quatrième saison en NBA n’a pas peser lourd. Durant la pré-saison, Brad Stevens l’a utilisé 5 fois pour 2 points et 1,6 rebond en 8,3 minutes. Clairement pas des stats pour s’offrir une place au soleil. Ou peut-être sur une plage loin du tumulte de la Grande Ligue. Il pourra partir en vacances avec l’arrière Corey Walden -joueur non drafté- qui est lui aussi coupé par les Celtics et dont on taira les chiffres de cette préparation par respect pour lui et pour lui laisser une chance de trouver un nouveau point de chute.

Les derniers ajustements se font dans les effectifs avec de nombreux joueurs qui vont se voir montrer la porte de sortie afin de dégraisser les rosters à 15 joueurs. Certains auront-ils tout de même de la place pour accueillir Perry Jones ou Corey Walden ? Sinon, il leur restera la D-League ou les Sixers.

Source : NBC Sports

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