Steve Kerr fête ses 50 ans : coucou Stockton et Malone, on se souvient des Finales 1997 ?

Après Scottie Pippen vendredi, un autre joueur de la grande époque des Bulls fête son demi-siècle aujourd’hui. Il s’agit de Steve Kerr, cinq fois champion NBA en tant que joueur et une fois en tant qu’entraineur. Bref, un winner dans l’âme qui a connu son moment de gloire lors des NBA Finals 1997.

Dans l’histoire de la NBA, il y a peu de joueurs qui peuvent se vanter d’avoir offert un titre NBA à leur équipe sur un game-winning shot lors de l’ultime match d’une finale. Mais Steve Kerr fait partie de ceux-là, tout comme Michael Jordan, John Paxson ou encore Vinnie Johnson. C’était il y a 18 ans, le 13 juin exactement. Ce jour-là, les Bulls accueillaient le Utah Jazz de John Stockton et Karl Malone pour le sixième match des Finales, où Chicago menait 3-2 après le fameux “Flu Game” de MJ à Salt Lake City. Devant plus de 20 000 personnes gonflés à bloc, les hommes de Phil Jackson n’avaient évidemment qu’une seule chose en tête, qui était de conclure cette série pour accrocher une cinquième bannière au sommet du United Center. Cependant, les choses ne se passaient pas forcément comme prévu puisque les Taureaux se montraient maladroits et laissaient les Mormons prendre le contrôle de la rencontre, eux qui menaient de sept points à la pause et de six unités à l’entame du dernier quart-temps. C’était alors le moment choisi par Steve Kerr pour sortir de sa boîte.

Avec un premier tir à deux points puis un autre du parking, Steve donne un vrai coup de boost aux Bulls qui parviennent à recoller au score. Dans une ambiance de malade, on pense alors que ces derniers vont progressivement prendre le dessus mais le Jazz s’accroche et les deux équipes se retrouvent à égalité 86-86 après un tir primé de Bryon Russell à un peu moins de deux minutes du buzzer final. Derrière, le score reste figé puisque ni Chicago, ni Utah ne parvient à prendre l’avantage. Cependant, les Taureaux ont une balle de match à 28 secondes de la fin et Phil Jackson demande donc naturellement un temps-mort. Durant ce dernier, Kerr pose ses couilles sur la table et prévient Michael Jordan qu’il est prêt à prendre le shoot au cas où il serait pris à deux. Et c’est exactement ce qu’il va se passer. Défendu par Russell, MJ voit John Stockton arriver sur lui et transmet ainsi la gonfle à Steve, laissé wide open à mi-distance. Résultat, le sniper de la “Windy City” crucifie le Jazz en inscrivant le panier le plus important de sa carrière avec seulement cinq secondes à jouer. La suite, on la connait, Scottie Pippen intercepte le ballon sur la remise en jeu qui suit puis se jette sur le parquet pour le transmettre à Toni Kukoc, qui termine le tout en beauté par un dunk plus anecdotique qu’autre chose.

Role player par excellence, Steve Kerr était ce genre de joueur qui n’enflammait jamais les statistiques mais qui répondait souvent présent dès qu’il s’agissait de planter des paniers importants. Et cette rencontre en est le symbole parfait.

Source image : onthecorner.fr