Al Jefferson a perdu 10 kilos cet été pour retrouver son vrai level : c’est Kemba qui valide

Le 21 sept. 2015 à 10:49 par Bastien Fontanieu

Après avoir tout défoncé au poste il y a deux ans, l’intérieur des Hornets nous a offert le combo blessure + j’ai piscine et a du coup affiché une dernière campagne nettement moins bonne. On a donc repris le boulot sérieusement dans le camp Jefferson.

Souvenirs, souvenirs. Souvenirs d’une NBA qui n’avait ses yeux que pour le grand Al et ses fans qui plaçaient le joueur sur le podium des meilleurs pivots en activité. Il faut dire qu’en 2014, l’animal envoyait du sacré bois puisqu’il avait permis à sa franchise de retrouver les Playoffs en alignant près de 22 points et 11 rebonds de moyenne à plus de 50% au tir. Le type de matos que peu de monde peut envoyer sur toute une saison, et c’est justement cela qui avait offert aux fans de Caroline du Nord un peu de bonheur à la fin du mois d’avril. Seulement, comme la NBA le propose souvent, certains joueurs ont du mal à enchaîner une très bonne saison avec une deuxième équivalente, que ce soit à cause de problèmes de blessures ou d’une discipline qui ne peut rejoindre celle des joueurs d’élite. Et dans le cas Jefferson ? Beau combo puisque le natif de Monticello dans le Mississippi a proposé sa plus faible moyenne de points en 8 ans (16.6 unités), et il a surtout loupé plus d’une quinzaine de rencontres. Une galère qu’Al ne veut plus jamais revivre, le forçant ainsi à passer par un changement drastique dans son régime quotidien…

Chaque pub que je vois pour Popeye’s, j’éteins la télé directement. […] J’ai perdu près de 10 kilos cet été, je suis content de cela. S’il y a bien une chose que j’ai compris concernant la perte de poids, c’est que cela devient nettement plus facile lorsqu’on trouve une discipline sur ce qu’on mange. Enlever tout ce qui est sucré et réduire certains féculents, prendre soin de son corps au quotidien. Une fois que j’ai trouvé ma routine c’est devenu simple, je sens donc que je vais mettre moins de poids sur mes genoux cette saison et que cela va m’aider afin de rester en pleine forme.

Pour nos amis de l’Hexagone qui ne connaîtraient pas Popeye’s, sachez qu’il s’agit plus ou moins d’un équivalent de KFC chez l’Oncle Sam, mais avec encore plus de fritures (oui oui, c’est possible). De la bonne bouffe bien huileuse, et on ne va pas se mentir c’est diablement bon, mais pas forcément le genre de nutriment qu’on conseille pour un sportif dont les performances génèrent des conséquences importantes. En effet, Jefferson est -aux côtés de Kemba Walker- la pierre principale sur laquelle les Hornets veulent construire leurs prochaines saisons, et ce n’est certainement pas sur la route de Deron Williams que la franchise veut voir son pivot aller. Il sera donc intéressant de vérifier si Al pourra maintenir cette discipline et cette hygiène de vie sur toute la saison, avec un groupe qui a envie de retrouver les Playoffs mais qui sera à la bataille avec un paquet d’autres armées déterminées. Aujourd’hui, la plupart des pronostics se rejoignent sur le fait que cette saison ne sera pas la bonne, mais en éliminant définitivement le poulet frit et la Ben & Jerry’s, le grand Jefferson pourra-t-il tous nous faire mentir ?

Attention, attention. Les histoires de poulet et de malbouffe sont sympathiques à l’heure actuelle, mais pas sûr que Steve Clifford appréciera si son équipe commence mal sa saison : le siège éjectable est déjà prêt, avec ou sans sauce…

Source : tnthaber.net


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