Le Baccalauréat 2015 version TrashTalk : les résultats de chaque franchise

Le 07 juil. 2015 à 14:51 par Clément Hénot

Baccalauréat

Le stress est à son comble en ce mardi 7 juillet, puisque chaque lycéen en terminale va aujourd’hui savoir s’il peut enfin découvrir les vacances éternelles études supérieures ou devra penser à se reconvertir comme J.R dans la maçonnerie. Du coup, pour déconner, on a essayé d’imaginer les résultats de chaque franchise au bac grâce à leur saison. Qui a tout arraché ? Qui s’est lamentablement viandé ? Qui aura droit à une seconde chance ? Les réponses ci-dessous, en fonction de ce qu’on attendait de chaque pensionnaire de cette classe.

Un grand merci à Clément pour cette petite perle qui nous rappelle les notes du game dominical !

Mention Très Bien

Golden State Warriors : l’intello de la classe, c’est lui. « Simplement bon » dans le pire des cas, « Parfait » dans le meilleur des cas. Cet élève n’aura négligé aucune matière et aura réalisé une année scolaire historique. Sera même convié au prochain JT pour avoir obtenu 20.47 de moyenne. Le tout sans pour autant passer sa vie à réviser. Un grand homme.

Mention Bien

Cleveland Cavaliers : boosté par ses cahiers de vacances et remis en place par ses parents cet été, le revenant a pourtant pris le début d’année à la légère en étant tout juste moyen. Un petit coup de collier plus tard, ils sont arrivés en Finale NBA, mais sont juste tombés sur plus forts qu’eux. Au pire, il peut toujours aller à la fac, ça lui fera plus de chances d’être major de promo.

Atlanta Hawks : alors lui, peu de monde l’attendait au sommet de la classe. Cet élève silencieux, discret et peu populaire auprès de la gente féminine qui se fait très facilement oublier dans sa classe à base de « c’est un nouveau celui-là ? » aura pourtant tout cassé sur son passage. Ou presque, parce qu’à la toute fin, lors de la dernière évaluation de sport, il s’est fait détruire par ce multi-redoublant, le mec qui est né en 1992 et qui met un peu de temps à avoir son bac.

Houston Rockets : l’élève toujours un peu nonchalant qui, quand il ne sèche pas la moitié de ses cours arrive toujours une demi-heure après la sonnerie, aura pourtant dominé son sujet tout en improvisation, la force tranquille. Bon, quelque chose nous dit que Harden n’a révisé qu’un sujet par matière, mais au final, c’est à chaque fois ce sujet maîtrisé à merveille par les Texans qui est tombé sur le pupitre. Clairvoyance.

Washington Wizards : le multi-redoublant de la classe a peut-être perdu beaucoup de temps mais il est désormais taillé pour cet examen. Après un 3ème trimestre difficile, il aura cartonné dans les matières importantes et aura vendu chèrement sa peau à cet examen quand même bien démonétisé. A 54 ans, il obtient donc enfin son précieux sésame. C’est pas trop tôt.

Milwaukee Bucks : l’élève un peu chelou qui se ramène en cours avec un sac de randonneur, une chemise à carreaux et des rangers ne faisait peur à personne en début d’année mais est d’un seul coup bien plus pris au sérieux après les résultats. Sérieusement, qui voyait ce type avec une tête de victime si haut dans la classe. L’histoire ne dit juste pas s’il a nargué les redoublants un peu haineux.

Mention Assez Bien

New Orleans Pelicans : il a un corps de lâche, des coudes pointus et un mono-sourcil mais il a su se faire sa place au soleil à force de travail et de persévérance. Il a obtenu sa mention Assez-Bien à 12.00 comme un vilain escroc. Du coup, les darons ont fait chauffer la carte bleue et lui ont offert un sacré cadeau financier pour le récompenser de sa belle année. Prends ça, le Fair-play financier.

Chicago Bulls : lui, c’est le type capable d’obtenir 15 de moyenne en répondant aux questions posées avec en tout et pour tout 14 mots. Le type qui va à l’essentiel et qui ne tente jamais de baratiner son prof. Un type honnête dans l’application mais aussi dans la nullité lorsqu’il n’a pas pris le temps de réviser. Pour une fois que ses genoux ont tenu le choc, il aurait pu espérer un peu mieux.

Memphis Grizzlies : toujours la même chose pour cet élève dont on pourrait croire qu’il est sourd-muet voire légèrement autiste. Il ne parle à personne, s’en fout de son style et dort toujours avec un ourson en peluche. Le genre de type qui n’est pas là pour se faire des amis mais juste en finir avec les études. Le pire, c’est que ça marche souvent, surtout en LV2 espagnol.

Utah Jazz : on ne donnait pas très cher de sa peau en début de saison malgré ses 12 meufs, mais après d’excellents résultats en Français et après une nuit d’enfer avec ses sœurs, il a clairement fait décoller ses notes ainsi que sa cote auprès de la gente féminine un peu hipster sur les bords. Bah au pire, il s’en fout, une de plus ou de moins…

Boston Celtics : alors que l’année était très mal barrée, il a su se remobiliser à l’approche de l’échéance fatidique. Probablement que ses vieux lui ont promis une sacrée récompense en cas de réussite ! C’est fait avec brio. L’archétype du mec qui est un génie du CP au CM2 mais qui a progressivement sombré jusqu’au lycée.

Mention Passable

Oklahoma City Thunder : ah du potentiel, il en a à revendre par tonneaux le bonhomme, mais son insolence lui aura joué bien des tours. Multipliant les allers-retours à l’infirmerie pendant les heures de cours, ça se voyait tout de suite qu’il espérait juste qu’on lui dise « Tiens, tu es admis, maintenant prends ton diplôme et barre toi ». Bah c’est ce qui s’est effectivement passé malgré son style vestimentaire incompréhensible.

Los Angeles Clippers : l’énigme de la classe. C’est cette fille plutôt stylée qui arrive à claquer des 15 tout au long de l’année et fait tourner toutes les têtes grâce à son style flamboyant. Malheureusement, elle finit toujours par stresser et perdre ses moyens de façon incompréhensible lorsque les choses sérieuses commencent. Ça passe, mais de justesse. La seule différence avec les Clippers ? Elle, t’as déjà plus envie d’aller la réconforter.

San Antonio Spurs : à cause de cette canicule récente, les Texans n’auront pas su se transcender et aller plus loin que prévu. Au programme, des révisions, mais aussi des problèmes de sommeil et d’hydratation pour les anciens premiers de la classe. Il faut dire que cet élève est même plus âgé que certains surveillants dans la salle…

Brooklyn Nets : la petite fifille pourrie gâtée par ses parents n’aura pas su profiter des cadeaux que ses darons lui ont régulièrement offerts tout au long de l’année, devant même payer des impôts sur la fortune pour satisfaire leur progéniture à coups de millions. Au final, le bac est en poche, mais les ceintures Gucci et sacs Louis Vuitton n’ont pas suffi à décrocher une mention pourtant espérée.

Toronto Raptors : il en a marre du froid Canadien donc il souhaite tenter sa chance aux USA malgré le trajet chaque jour. Ça lui avait plutôt bien réussi pendant l’année scolaire mais il a craqué mentalement et perdu ses moyens lors des épreuves à gros coefficients. L’avis Très Favorable reçu avant les hostilités n’a servi à rien. Il faudra plus de rigueur lors des études supérieures.

Indiana Pacers : une jambe cassée aura forcément tronqué son année scolaire, entre ses voyages réguliers à l’hosto et son absence d’évaluation en EPS, le Saint-Graal allait forcément être difficile à obtenir mais vu la détermination du bonhomme, on se doutait que ça allait le faire. Il a été très court pour l’obtenir, mais à 9.8 de moyenne, le jury lui a fait une fleur : tu as mérité ton diplôme monsieur l’unijambiste.

Portland Trail Blazers : cet élève aura fait la gueule quasiment toute l’année pour n’avoir été élu que délégué suppléant au lieu d’être le titulaire. Sauf que derrière, ses résultats ont également connu une véritable chute libre qui l’aura mis en difficulté pour le bac. Il s’est attiré les foudres de ses professeurs à cause d’insolence mais ne les a pas réellement fait mentir dans les matières importantes.

Dallas Mavericks : pour le récompenser de son très bon début d’année, ses parents lui ont offert un superbe jouet hyper cher, mais il n’a jamais su comment s’en servir et a donc complètement pété les plombs durant l’année scolaire. Entre accès de violences et crise d’adolescence tardive, une galère au bac semblait ultra prévisible. Vivement le départ en Allemagne pour Erasmus.

Miami Heat : un seul être vous manque et tout est dépeuplé. Séparé de son meilleur pote pour la première fois depuis 4 ans, il n’a pas pu s’éviter un énorme stress et valide seulement à 10.05 de moyenne malgré le fait que l’établissement lui ait trouvé un nouveau camarade slovène plutôt sympa mais un peu dyslexique. Et dire qu’au final, cet élève pense toujours faire partie du Top 10 de la classe…

Rattrapages

Detroit Pistons : le type le plus foufou et imprévisible de la classe. Capable de claquer un 18 dans un DS coefficient 6 mais de se prendre un 4 des familles en LV2 (et l’inverse aussi), l’irrégularité aura marqué son année. Il a eu moins de mal à redresser la barre une fois l’élève turbulent de la classe renvoyé en ZEP mais ses problèmes aux jambes lui empêchent de le décrocher du premier coup. Il va maintenant falloir éviter de jouer avec le feu lors de l’oral et bien travailler sans relâche.

Orlando Magic : après une 2nde et une 1ère dans les bas-fonds de la classe avec des résultats très médiocres, on pouvait attendre légitimement plus de cet élève ne sachant que difficilement tenir ses nerfs. Mais après une 3ème année galère, le prof principal a décidé de taper du poing sur la table et de prendre des mesures. Bon, on va dire que c’est encore jouable, mais y’a quand même 549 points à rattraper à l’oral…

Denver Nuggets : alors lui, on ne va pas se mentir, c’est un sacré branleur qui te sort qu’il va enfin se mettre à bosser. Pour faire des sarbacanes avec ses effaceurs, courir dans toute la classe, se mettre à côté du radiateur et perturber les cours y’a du monde. Mais quand il faut bosser un minimum et squatter la bibliothèque universitaire avec sérieux y’a plus personne. Pour l’avoir à l’oral, c’est quand même mal barré. Attention de ne pas venir en tongs et short à fleurs monsieur le touriste.

Phoenix Suns : tout se passait correctement pour cette joyeuse bande de Soleils, mais un semestre et 29 pétages de plombs plus tard, les groupes de travail ont été chamboulés dans la classe. Du coup, il a été séparé de tous ses potes et a été balancé avec un groupe qui ne l’aimait pas trop. La mayonnaise n’a pas pris pour cet élève qui marche à l’affectif. Et ça, il ne s’en est jamais remis, pas assez pour l’obtenir du premier coup.

Charlotte Hornets : ce voyou d’origine New-Yorkaise n’aura même pas su être géré par son altesse. Trop occupé à faire des bêtises, il n’aura jamais révisé ses leçons et aura donc subi l’année scolaire. Détesté par toute la classe, il aura soufflé dans l’oreille de ses camarades, à défaut de pouvoir se faire souffler les réponses en DS. Le rattrapage sera décisif.

Redoublement

Sacramento Kings : il n’a peut-être pas la moins bonne moyenne du groupe, mais le cancre de la classe, c’est bien lui. Il se gère de façon incompréhensible et ne fait rien pour arranger son cas. Surtout, il a vite arrêté de bosser en voyant qu’il commençait à avoir de bonnes notes. Il a vite abandonné son objectif concernant les avertissements de conduite à cause d’une indigestion d’épices indiennes.

Philadelphie 76ers : c’était l’expérience du gouvernement, faire tenter de passer le bac à un élève de 6ème portant encore un cartable et dont la voix est encore toute fluette. Résultat ? 3 de moyenne et un retour à la case départ avant d’envisager une réorientation en BEP couture option curling. Le pire, c’est que dans la commune, on est toujours prêts à renouveler l’expérience…

New York Knicks : le jeune élève originaire de Sevran aura passé son temps à rapper pendant la récré et dealer de l’herbe au lieu de travailler convenablement. Squattant les blocs d’immeubles à ses heures perdues au lieu d’aller en cours de maths pour apprendre la géométrie. Ses résultats lamentables sont juste totalement mérités, « Tu es le pire élève que je n’ai jamais eu ». A l’année prochaine, et à la suivante aussi.

Los Angeles Lakers : lui, c’est le surfeur qui se la pète et qui croit séduire tout le monde malgré une dégaine de plagiste. Au final, il n’aura rien réussi cette année, que ce soit en cours ou même en drague. Le gosse de riche aura profité du laxisme de ses vieux pour se viander lamentablement. Des mauvaises notes et toujours pas de meuf pour lui.

Minnesota Timberwolves : parce qu’un élève qui possède chez lui un louveteau de compagnie est forcément un grand malade. Promis à une année difficile malgré ses efforts et sa jeunesse (il a un an d’avance), le jeunot de la team n’aura pas su faire mentir les pronostics malgré ses excellents résultats en EPS. Bah, pas trop grave, à la limite il tape la mention l’an prochain.

En somme, une sacrée promo de fracassés du cerveau qu’était cette classe 2014-2015. Certains ont bien mérité leur dose d’alcool avec « Gérard » mais d’autres vont devoir continuer de réviser pour ce fichu oral traumatisant. Les derniers vont également boire, mais pour oublier. En n’oubliant pas de féliciter ceux qui l’ont eu pour de vrai cette année ! Pour les autres, au moins, les professeurs n’ont pas trop dû vous « trashtalker »… Enfin, on l’espère.

Source image : TrashTalk