Alonzo Mourning soutient la famille Heat et plussoie les propos du Godfather

Le 18 mars 2015 à 14:07 par Ludovic

Sur les parquets, Alonzo Mourning n’a jamais eu peur de faire le sale boulot. S’il ne peut plus être un homme de terrain (ou de parquet) du fait de son âge, l’ancien pivot continue de prouver son allégeance à sa famille en abondant dans le sens du Parrain local, aka Pat Riley. 

Cette semaine LeBron James revenait en Floride et forcément, cette visite a ravivé de bons souvenirs et un sentiment de gâchis. Si Dwyane Wade a sorti peut être son meilleur match de la saison pour battre son frangin, Pat Riley séchait encore ses larmes de crocodile en déplorant le départ du “Chosen One”, et regrettait que celui-ci n’ait pas eu la lucidité de rester dans une équipe candidate au titre année après année. Sentant son boss en difficulté, lui qui n’a pourtant pas l’habitude d’activer le mode “fragile”, Alonzo Mourning a volé à son secours, prêt à foutre un bon block à LeBron James en deuxième rideau, comme à l’ancienne. C’est ainsi que le joueur s’est ouvert au magazine Slam sur le départ de l’ancien MVP :

SLAM : Une des choses les plus impressionnantes concernant le Miami Heat est la façon dont la franchise prend soin des siens. Si vous regardez les mouvements que la franchise a pu faire lors de la décennie précédente, que ce soit de garder Coach Spoelstra quand les temps étaient durs au début, quand elle a tout fait pour garder DWade cet été, ou en donnant une nouvelle chance à Michael Beasley, Pat Riley montre à quel point il aime les gars travaillant dans cette organisation.

Zo : C’est un truc que fait Pat Riley. Je pense que c’est la seule façon de faire, vraiment. Je pense que vous devez être une organisation forte, vous devez prendre soin des gens qui travaillent pour vous. Vous le devez. Vous ne pouvez pas avoir des gens qui vont et viennent, chaque année. Premièrement, Spo connaît la culture – il faut juste trouver les mecs pour l’accepter et s’y fondre. On a eu une grande équipe durant quatre saisons de suite, et la raison pour laquelle nous avions une grande équipe n’était pas seulement que nous avions le meilleur joueur de la planète, c’est parce que nous avions la meilleure équipe pour aller avec notre culture. Après être allé quatre ans de suite en finales, je trouve ça vraiment difficile pour ces individualités que nous avions d’arrêter d’adhérer à la culture qui vous a menés quatre fois en finales. Si vous y allez quatre ans de suite, pourquoi ne pas y aller encore quatre ans ? Et encore quatre ans ? Pourquoi pas 10 ans de suite ? C’est faisable. Et Pat Riley n’allait pas s’arrêter de ramener de bons joueurs de complément, vous savez. Donc pourquoi refuser une dynastie ?

SLAM : Vous devez demander à LeBron.

Zo : (rires) Ouais. C’est la question. Pourquoi refuser une dynastie quand vous devez partir ailleurs et reconstruire, franchement ? Puis vous prenez Kevin Love, qui n’est pas content du tout. Ca en est là.

SLAM : Ce sont juste d’autres priorités, n’est ce pas ? C’est la pensée que la victoire en championnat n’est pas tout, qu’il peut y avoir plus que ça.

Zo : Evidemment. Ca devait être ça. C’est très dur de même penser à refuser quelque chose comme ça. Comment vous pouvez refuser ?”

On en connaît certains qui n’ont pas vraiment digéré le départ de LeBron James, à Miami. Si on peut comprendre le point de vue d’Alonzo Mourning qui prêche pour sa paroisse, on peut aussi comprendre le point de vue d’un mec qui cherchait simplement à rentrer chez lui. Même si ses choix et sa personnalité resteront toujours controversés. 

Source article : Pro Basketball Talk / SLAM

Source image : ESPN