Quand tourisme rime avec connerie : Danny Green pète un câble à Berlin

A croire que l’affaire Sterling n’a calmé personne. A croire que l’épisode Danny Ferry est passé trop inaperçu… Dans une période sombre pour la ligue  autour du sujet délicat de la différence raciale, Danny Green est venu apporter une nouvelle réponse hier. Non, la NBA n’est guérie d’aucun de ses maux…

Et comme si le monde entier devait être au courant de la bêtise infime de certains, c’est à Berlin que Danny Green a décidé de si bien représenter sa franchise et le sport américain en général…

En visite à l’Holocaust Museum, monument consacré à perpétuer le souvenir des victimes juives de la Shoah durant la Seconde Guerre Mondiale et site chargé d’Histoire s’il en est, le joueur des Spurs n’a rien trouvé de mieux que nous faire don de l’habituel selfie des familles, le tout accompagné d’une légende digne d’un gamin de 7 ans mais surtout d’un parfait abruti inconscient.

larrybrownsports.com

Il fallait que je le fasse au moins une fois lol #Holocaust

Une fois la tornade de critiques lancée, l’idiot s’est empressé de supprimer son tweet et de se confondre en excuses et autres messages de sympathie envers la communauté juive mais le mal était fait. La bêtise humaine et le pouvoir des réseaux sociaux s’étaient déjà ligués pour donner un cocktail infâme qu’on aimerait ne jamais voir, mais qui malheureusement revient beaucoup trop souvent à nos oreilles, notamment en ce moment…

Yes, mistakes do happen

— Danny Green (@DGreen_14) 8 Octobre 2014

Oui, il peut arriver de faire des erreurs.

I want to sincerely apologize for the insensitivity of my post!

— Danny Green (@DGreen_14) 8 Octobre 2014

   Je m’excuse sincèrement pour l’insensibilité de ce tweet

I have great respect n understanding for this country’s history n wanted to continue chronicling my experience in Berlin

— Danny Green (@DGreen_14) 8 Octobre 2014

 J’ai un respect profond pour l’histoire de ce pays et je continuerai à raconter mon expérience à Berlin.

Des excuses qui tombent à point nommé mais qui n’effaceront évidemment pas la maladresse honteuse de Green, qui donne donc une nouvelle fois une bonne raison de taper sur la NBA, son manque de culture et de tolérance vis à vis des différences raciales et de l’Histoire en général.

Est ce que l’on avait besoin de ça ? Evidemment que non. Doit-on vivre avec ? Malheureusement oui. Le grand barnum de la NBA reprendra dans quelques jours et si les nuits blanches nous tendent désormais les bras, la bêtise de certains commence sérieusement à nous fatiguer, et cela beaucoup plus que les heures passées devant nos écrans…

source : the guardian.com / twitter

image de couverture : yahooo.com