Rookie Transition Program : le stage d’intégration le plus bizarre du monde
Le 13 sept. 2014 à 19:17 par Ludovic
À leur entrée en NBA, les jeunes joueurs récemment draftés doivent non seulement s’habituer à un autre niveau de jeu. Mais ce n’est pas tout. Pour les rookies qui jouaient précédemment en université, ils doivent également s’adapter à un nouveau statut. C’est à ça que sert le “Rookie Transition Program”, à l’insertion des jeunes joueurs professionnels dans leur nouvel environnement.
Hier, on en apprenait encore un peu plus sur le programme concocté par les hautes instances de la ligue. Et parfois, on se demande où ils vont chercher ces idées fantastiques. Sarah Lyall, du New York Times, a lâché quelques nouvelles pépites dont elle a pris connaissance concernant le “stage d’intégration”.
Dans le monde fantastique de la NBA, on espère ainsi éviter la banqueroute des joueurs, mais pas forcément en leur donnant des cours d’économie. Non, ça c’est trop basique. Pour être sûr que les mecs ont compris, on leur propose de réciter à voix haute ces mots : “I don’t want to go broke” (Je ne veux pas finir ruiné). Et les participants se sont tellement pris au jeu qu’ils ont fini par transformer ça en chanson, avec même certains d’entre eux qui se sont mis à donner le rythme en tapant dans leurs mains. Étaient-ils complètement hypnotisés par la séance ? On mise plutôt sur une auto-dérision de la part de nos rookies. On imagine bien un mec comme Embiid chercher à faire marrer ses potes avec un gros délire de ce genre.
Un autre aspect qui ressort de l’article de la journaliste concerne les décisions prises par les joueurs, et on ne parle toujours pas des parquets mais de la vie de tous les jours. Cette fois, on a présenté aux jeunes joueurs une scène du film “Blue Jasmine” lors de laquelle une femme s’embrouille avec son petit ami après avoir couché avec un autre homme. Le but de la séquence était de demander aux participants leurs points de vue sur la façon dont ils auraient géré les choses. Différentes options étaient disponibles, avec par exemple, “Frapper la petite amie” (oui, oui), ou encore “Partir et aller boire jusqu’à plus soif” (et on ne vous parle pas d’un Cherry Coke). Heureusement, personne parmi la promotion n’a choisi l’une de ces deux réponses. En même temps, on a du mal à imaginer la réaction de la NBA dans ce cas. L’option “Appeler une autre fille et coucher passer du temps avec elle” a été choisie par 62% des sondés.
Dernier point, peut être pour dégoûter les jeunes hommes un peu trop fougueux des “Gold-Diggeuses”: la NBA avait décidé de présenter un diaporama, juxtaposant des photos de femme très légèrement vêtues avec des photos d’appareil génitaux féminins très malades. Un peu gênant, non ? Toujours sur le thème du sexe, les instances avaient décidé d’insister lourdement sur les conséquences des histoires d’un soir en leur donnant les chiffres, par État, des charges dues en cas de naissance d’un enfant. “C’était perturbant”, a réagi le rookie des Suns, Tyler Ennis. Oui, ça a l’air un peu bizarre, en effet.
La NBA présente donc des idées un peu spéciales en termes d’intégration de nouveaux joueurs. On espère que les mecs auront pris des bonnes notes pour éviter les erreurs. Où, qu’au moins, il se seront bien marrés.
Source article : NBC News
Source image : Solecollector.com
