Plus connu sur la scène européenne que cité dans diverses discussions centrées sur le basketball dans son pays d’origine, le meneur Lester “Bo” McCalebb n’a jamais pu, ou su, mettre un pied en NBA. Or, alors qu’il s’approche lentement de la trentaine et que ses performances relatées outre-Atlantique l’ont fait prendre du galon ces dernières années, le natif de la Nouvelle-Orléans de 29 piges pourrait se frayer une place cet été dans l’une des 30 franchises que comptabilise la Grande Ligue d’Adam Silver…
Actuellement en fin de contrat avec le club du Fenerbahçe, le naturalisé macédonien, évoluant aux côtés de Pero Antic en équipe nationale, ressentirait à présent le besoin de changer d’air et de retourner sur la terre de ses racines. Après six ans passés à écumer les arènes surchauffées de l’Euroligue, portant tour à tour les couleurs du Mersin BC, du Partizan Belgrade et du Montepaschi Sienne, plusieurs cylindrées de la Ligue ne seraient pas contre le fait de le posséder dans leur effectif. En 2012, les Spurs de San Antonio avaient déjà creusé le dossier, sans succès. Cependant, ces mêmes Texans auraient cette fois-ci plus de chances de s’attirer les services de McCalebb afin de renforcer leur banc sur la ligne arrière dans le cas où l’Australien bondissant, Patty Mills, était amené à changer d’horizon dans les prochaines semaines. Dès lors, bien que plusieurs tentatives de ralliement de Bo en NBA aient échoué au fil des années, la faute soit à un contrat peu bandant lui étant proposé, soit à cause d’une limitation restrictive de ses capacités de mouvement vis-à-vis de son club, il se dirait en coulisses que cette année serait la bonne, la plus propice pour l’enfant de la Louisiane.
“C’est le bon moment pour réaliser un ‘move’ et toutes les étoiles semblent alignées pour McCalebb et les équipes intéressées. C’est sa meilleure chance (afin d’atterrir en NBA)”, confie une source proche de l’affaire.
Très habile dans la gestion du tempo d’une rencontre, fouine redoutable sur tous les ballons à ses heures perdues et percutant dans chacune de ses multiples pénétrations vers le cercle adverse, McCalebb aurait sans aucun doute une belle carte à jouer dans la rotation d’une franchise en quête d’un gestionnaire expérimenté et créateur de momentum. Sa non-sélection à la Draft de 2008 avait dû refroidir ses ardeurs d’évoluer dans la Grande Ligue mais le temps a visiblement su cicatriser ses blessures d’antan et lui redonner l’envie de pouvoir enfin goûter aux délices du championnat le plus prestigieux mais également le plus relevé des quatre points cardinaux. En outre, Bo présente véritablement un rendement plus qu’honorable au sortir de sa deuxième saison en Turquie, avec 11 points à 56,9 % au tir, 3 passes décisives et 1,3 interception de moyenne par match. Y’a pire, n’est-ce pas Mario Chalmers ?
Autrement dit, il ne reste plus qu’à Bo McCalebb et aux NBAers de cesser de se tourner autour et de faire le grand saut !
McCalebb dans ses œuvres lors d’un match disputé contre les Boston Celtics en 2012 :
Source texte : RealGM / Source image : FIBA
