Le calme avant la tempête ? Patrick Beverley cire les pompes de Damian Lillard en interview

Le 20 avr. 2014 à 05:50 par Benoît Carlier

On en rêvait, la NBA l’a fait ! Après un échange de répliques animé lors de la saison régulière, Patrick Beverley et Damian Lillard s’apprêtent à se retrouver face à face ce soir, à l’occasion du premier tour des PlayOffs. Mais à quelques heures seulement des grandes retrouvailles, le meneur des Rockets a préféré apaiser l’ambiance et tirer un trait sur les différents que les deux hommes ont pu connaître par le passé.

Ainsi, interrogé à propos de son adversaire direct pour les quatre rencontres à venir, voire plus si affinité, Patrick Beverley a dressé un portrait flatteur de l’Oregonien :

« C’est un meneur phénoménal au calibre All-Star. Il a fait du bon boulot pour diriger son équipe, surtout lorsque l’on voit les progrès qu’ils ont fait depuis l’année dernière. Lillard peut prendre le shoot en sortie de dribble, il est dangereux à trois points. C’est très difficile de défendre sur un joueur comme lui, il est capable de shooter avec n’importe qui sur son dos. Mais il n’y a aucune bataille personnelle entre nous, » a-t-il tenu à préciser. « C’est un jeu d’équipe et c’est les Rockets de Houston contre les Trail Blazers de Portland, pas Patrick Beverley contre Damian Lillard. »

On ne peut toutefois s’empêcher de repenser à leur duel en saison régulière. Un duel lors duquel « Patoche » avait réussi a tenir Lillard sous ses standards en le limitant à « seulement » 18,8 points à 38,6% de réussite au tir, 5 passes décisives, mais surtout en provoquant 4 pertes de balle de moyenne du Blazers, lors de leurs quatre confrontations.

« Il y a beaucoup de bons défenseurs dans la ligue, et il est l’un des meilleurs, » avait même déclaré le Rookie de l’année en 2013 à propos de son homologue de Houston. « Il joue physique, et c’est très compétitif. »

Cependant, et malgré ces belles paroles pleines de poésie, on a un peu de peine à imaginer nos deux protagonistes se faire des courbettes pendant 48 minutes, surtout dans l’ambiance survoltée des PlayOffs. Dans le jargon on appelle ça le calme avant la tempête, tout simplement.

Source texte : The Oregonian | Source photo : sports790.com


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