Humiliation : les Spurs explosent Indiana et battent leur record de victoires consécutives

Le 01 avr. 2014 à 12:30 par Giovanni Marriette

Avec en toile de fond un possible record de franchise pour les Spurs, la confrontation face aux leaders de la Conférence Est, défaits quatre fois seulement à la maison depuis le début de saison, s’annonçait énorme à tous les niveaux. La montagne a accouché d’une souris et, comme toujours depuis 1 mois, les Spurs ont éclaboussé la rencontre de leur talent. Pour Indiana en revanche, ça ne va plus, mais alors plus du tout…

En se déplaçant à Indianapolis, on craignait pour la série victorieuse des Spurs. Au début d’une semaine qui verra les Texans jouer OKC et les Warriors en back-to-back, certains pouvaient croire, à juste titre, que l’affrontement avec les Pacers servirait plus de mise en bouche avant le gros menu du milieu de semaine. Mais c’était oublier qu’en ce moment, les Spurs sont tout simplement sur un autre planète et qu’accessoirement, les Pacers offrent depuis quelques semaines un spectacle bien en deçà de ce qu’on avait entrevu en début de saison. Tout sauf une surprise donc quand on voit le résultat final (77-103).

Des Spurs en mode gestionnaires, devant pendant 48 minutes et qui ont porté le coup fatal dans un dernier quart remporté 34-18. Tony Parker (22 points) a fait la leçon à son ancien back-up Georges Hill (7 points, 0 assists), Duncan et Ginobili n’ont même pas eus besoin de se fatiguer et ont laissés à Boris Diaw, Patty Mills ou Kawhi Leonard le soin d’alimenter la marque.

Les San Antonio Spurs cuvée 2013-2014 rentrent donc dans la légende en remportant leur 18ème victoire consécutive, dépassant leurs aînés emmenés en 96 par David Robinson.

Côté Pacers, comme souvent ces derniers temps, c’est la catastrophe… Comment une équipe avec une telle assise défensive et un collectif aussi rôdé en début de saison peut-elle s’abaisser à jouer un match entier sur du 1 contre 1? Les Pacers font peine à voir en ce moment et si les joueurs de Franck Vogel continuent à suer autant pour inscrire 80 points dans une rencontre, on est curieux de voir le résultat en PlayOffs contre des équipes assoiffées de sang et qui jouent leur vie sur un match… Pour couronner le tout, les Pacers se voient piquer la première place à l’Est par Miami et auront sans doute beaucoup de mal à la récupérer… Ah si, on oubliait, apparemment, ça gronde dans le vestiaire… Décidément la fin de saison est compliquée…

Même Lance Stephenson semble chercher du réconfort auprès de Gregg Popovich, visez plutôt…

On a donc vu hier la différence entre une équipe en pleine confiance et un collectif en plein doute. La différence entre une équipe qui récite un basket parfait depuis un mois (depuis 10 ans?) et une autre qui devra très rapidement se remettre la tête à l’endroit sous peine de de se faire sanctionner salement dès le premier tour des PlayOffs…

image: rantsports.com