Mal dormi ? Glen Davis se fait virer du banc des Clippers par Doc Rivers qui appelle la sécurité !

Le 30 mars 2014 à 10:30 par Bastien Fontanieu

Rien de mieux pour une équipe que de s’embrouiller entre joueurs et coachs à seulement quelques jours du début des PlayOffs. On n’est pas au même niveau que les Knicks certes, mais Doc Rivers et Glen Davis se sont bien pris le crâne hier soir à Houston.

Avec 10 minutes à jouer dans le second quart-temps et une entrée en jeu particulièrement transparente, Davis est prié de rejoindre le banc pour se faire remplacer par Ryan Hollins. On peut comprendre la violence du changement quand on connait les qualités basket de ce dernier, mais pas de quoi non plus en faire un fromage. Sauf quand on a pour surnom ‘Big Baby’, car tout peut arriver et surtout les pleurniches sur commande ainsi qu’une susceptibilité décuplée sans qu’on s’y attende.

Du coup, Glen a commencé à péter son petit câble de côté en rejoignant le banc, apparemment bien mécontent avec le choix de son coach. Rivers n’a pas hésité une seconde et lâche un très joli ‘SIT YO ASS DOWN’ (que l’on pourrait tout simplement traduire par ‘Pose ton cul’), puis il a demandé à son assistant (Alvin Gentry) de tenter de le calmer. Mais hélas, rien n’y faisait. L’intérieur continuait ses tirades au bout du banc et Doc n’a pas eu beaucoup d’autres choix : marre d’avoir un gamin dans son groupe lors d’un match aussi important, il demande à la sécurité de son équipe d’escorter le boudeur en direction des vestiaires. Pas de Gameboy ni d’argent de poche pendant deux semaines, point barre.

“Cela n’avait pas de rapport avec moi directement. Je crois que Baby était trop émotionnel et quand un de mes joueurs l’est trop je le renvoie systématiquement aux vestiaires jusqu’au prochain match. Je l’adore, mais je pense qu’il n’était pas prêt à jouer ce soir, donc on lui a demandé d’y aller.”

Pourtant, Doc n’a pas vraiment eu ce type d’attitude par le passé : ni avec Kevin Garnett qui était pourtant un grand malade en terme d’investissement émotionnel, ni avec Glen Davis lui aussi coaché par Rivers lors des épopées à Boston. On se souvient tous de KG qui gueulait en 2008 sur le jeune Baby, ce dernier pleurant à l’autre bout du banc, mais pas de souvenir d’un coach demandant à la sécurité de l’escorter jusqu’aux vestiaires.

“Non je ne l’ai pas fait, mais j’ai déjà évoqué les détours émotionnels. Si vous en avez un, je vous renverrai en coulisses. On en a parlé dans le groupe sans en faire toute une histoire, mais on avait besoin de lui hier soir et il n’était pas prêt, tout simplement.”

Coaching payant pour le Doc qui enchaine ce fait-divers avec un cinglant 34 à 18 sur le parquet des Rockets, permettant à ses hommes de prendre l’avantage à la pause et ne plus regarder dans le rétroviseur. Victoire 118 à 107, une berceuse pour le Baby et tout ira mieux demain. Doooooodo, l’enfant do…

Source : ESPN

Source image : Bleacher Report