« Basketball diplomatique » : L’équipe de Dennis Rodman est prête à affronter la Corée du Nord

Le 05 janv. 2014 à 10:16 par Benoît Carlier

Source : Reuters

À l’occasion de l’anniversaire du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, The Worm vient de désigner une poignée d’ex-joueurs NBA pour l’accompagner le 8 janvier prochain à Pyongyang afin d’y disputer une rencontre amicale.

Ainsi, Kenny Anderson, Cliff Robinson, Vin Baker, Craig Hodges, Doug Christie et Charles D. Smith seront invités ce mercredi à prendre part à un match les opposant à l’équipe nationale de Corée du Nord. Loin d’être surpris, Smith l’ex-gloire des Knicks, semblait même impatient de participer à ce qu’à surnommé Dennis Rodman le « basketball diplomatique ».

« Dennis et moi sommes des opposés mais nous travaillons très bien ensemble. Dennis est l’une des rares personnes que je connaisse qui ne fait pas que parler mais qui vit une vie culturelle très épanouie. Nous avons voyagé partout ensemble, donc je n’ai pas été surpris lors de sa première visite en Corée du Nord, » expliquait Smith, avant d’ajouter « L’échange culturel repose sur le partage. Le partage d’idées et de pensées sur l’éducation, la culture et la vie. »

En février dernier déjà, Dennis Rodman était venu rendre visite au leader nord-coréen lors d’une représentation des Harlem Globe Trotters. L’occasion pour lui de tisser de vrais liens avec Kim Jong Un qu’il avait alors décrit comme « un ami pour la vie ». Le quintuple champion NBA, qui s’était de nouveau rendu en Corée du Nord lors des fêtes de Noël pour y entraîner l’équipe nationale, a d’ores et déjà précisé que ses voyages ne seraient pas affectés par la récente exécution de Jang Song Thaek, l’oncle de l’actuel dirigeant.

« Mes voyages précédents m’ont permis de ressentir l’enthousiasme et la chaleur des fans, » explique-t-il. « Les bons souvenirs et les sourires laissés aux enfants témoignent de notre réussite, loin de toute politique. Nous avons hâte d’arriver à Pyongyang, de rencontrer les citoyens, de visiter des œuvres caritatives pour développer de nouvelles relations qui nous permettront de revenir chaque année. »

Toujours dans la polémique, Dennis Rodman continue ainsi d’écrire sa propre légende. On retiendra seulement qu’à 52 ans, son amour pour la balle orange semble être resté totalement intact.

Source texte : ESPN | Source photo : Reuters