Trop focus sur la défense, les Wizards en oublient d’attaquer

Le 23 oct. 2013 à 14:09 par Leo

Ambitieux et déterminés à forcer leur chance cette saison, les Washington Wizards visent les Playoffs et ne s’en cachent pas, à l’image de John Wall qui s’apprête à l’inscrire sur ses baskets à chaque rencontre. Cependant, le jeu développé durant ces matchs d’exhibition ne plaide pas vraiment à leur faveur, si bien que l’exécution offensive, à l’inverse de la défensive, laisse encore cruellement à désirer.

Ayant mis volontairement l’accent sur l’aspect défensif lors du camp d’entraînement, l’entraîneur Randy Wittman s’attendait à plus d’application et de cohésion de la part de ses joueurs mais certainement pas à autant de manque de créativité en attaque, étant donné l’effectif prometteur et avide de reconnaissance mis à sa disposition. En effet, au regard d’un pourcentage aux tirs misérable (27,8 % à trois points et 21,6 pertes de balle par match), ce-dernier ne peut s’empêcher de témoigner de sa déception concernant ce registre de jeu, mais également de faire part, de façon plus optimiste, de la marge de progression restante pour sa jeune équipe qui aura à cœur de corriger ces erreurs gênantes à l’avenir.

“Nous devons être meilleurs en attaque. Nous sommes en train de construire une fondation défensive, de marquer le coup dans cet aspect du jeu. Bien sûr, nous allons avoir des soirs où les shoots ne rentreront pas. Je vous l’accorde, mais notre défense devra nous faire gagner ces matchs,” confie un Randy Wittman stoïque.

“C’est encore la pré-saison et ce sont des choses qu’il faut que l’on prenne très au sérieux. On fait malgré tout du bon boulot, mais on doit être plus régulier en tant qu’équipe,” rajoute Wall.

De la régularité, de la volonté, de l’alchimie : telles sont les concepts à tirer vers le haut pour des Wizards toujours en plein chantier brumeux. Un flou qui néanmoins se voit par moment éclipser par l’éclosion de Bradley Beal (20,7 points par matchs sur les 5 défaites en 6 rencontres de la pré-saison) en tant que scoreur numéro 1 de l’équipe et les tout récents encouragements de la part des general managers de la ligue qui, pour la première fois en une demi-décennie et un voyage promotionnel raté au Brézil, n’enrayent pas l’envie communicative, personnifiée par la paire Wall-Beal, de progresser tous les jours un peu plus.

Source texte : Washington Post / Source image : foxnews.com