A peine viré, George Karl veut retrouver un boulot d’entraineur

Le 07 oct. 2013 à 13:35 par Nathan

En NBA comme ailleurs, il y a des décisions qu’on a du mal à comprendre. Le licenciement de George Karl, alors qu’il avait construit une équipe des Nuggets séduisante mais, il est vrai, assez peu efficace, fait partie de ces choix de managements qui ne tombent pas forcément sous le sens. 

Alors qu’il était à Denver depuis 2005, alors qu’il avait réalisé sa sixième saison à plus de 50 victoires avec la troupe des hauts-plateaux, et alors qu’il avait été élu Meilleur Coach de l’année, George Karl a payé le prix d’une énième performance décevante en Playoffs la saison dernière (1er tour perdu contre les Warriors alors que Denver était 3ème à l’Ouest) ; payé le prix, aussi, d’avoir demandé une prolongation de contrat avant la fin, non seulement de la saison, mais aussi de son ancien bail. Oui, même quand on s’appelle George Karl et quand on est un coach historique en NBA, une franchise peut à ce point montrer que vraiment, elle ne voulait plus de vous.

Mais, malgré cette dernière note pas très enthousiasmante, le bon Karl, alors qu’il a retrouvé un siège de consultant pour ESPN, ne veut pas tourner le dos au métier d’entraîneur. Bien au contraire, d’ailleurs. Voilà comment il s’est exprimé au Boston Globe :

“Je pense que je suis encore un rat de la salle de gym, et à cause de ça, je veux coacher. Il y a encore tellement de choses dans le monde du basket auxquelles je m’intéresse, mais que je n’ai pourtant pas eu le temps de faire ou d’y mettre du cœur.”

Vous avez toujours rêvé de faire une lettre de motivation en deux phrases concises, précises, et beaucoup plus convaincantes qu’un énorme pavé bourré de vieux dossiers : eh bien, George Karl l’a fait. On l’a compris : il aime le Basket, et sa soif n’est pas étanchée par un poste de consultant. C’est un bel appel aux différentes franchises en recherche d’un coach.

“Tout le monde connaît ma passion pour ce jeu, et cela me donne le droit de rester au cœur du basket, pour je l’espère être un ambassadeur des coaches en NBA, car ils ont pris beaucoup de coups ces deux dernières années.”

Cette dernière phrase, en revanche, va faire peur à plus d’une franchise. Il a pas l’air conciliant, le George. On espère quand même qu’il retrouvera du boulot sur le banc d’une équipe : il ne fait aucun doute que là est vraiment sa place.

Source : Boston Globe

 


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