TrashTalk

Le Guide des Playoffs NBA 2024

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<h2 style="text-align: center;">Melvin Ajinça selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">Cousin d’Alexis Ajinça, ancien joueur de l’Équipe de France et de quatre franchises NBA, Melvin Ajinça est un joueur de basketball français évoluant à Saint-Quentin en Betclic Elite (première division française). Il mesure 2m03, pèse 91 kilos et évolue au poste d’ailier. Né à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) le 26 juin 2004, Melvin Ajinça est projeté au second tour de la Draft NBA 2024.</p>
<h3 style="text-align: center;">Un jeune espoir français remarqué à la Coupe du monde U19 2023</h3>
<p style="text-align: justify;">Après une formation à Montgeron et à Ris-Orangis dans l&#8217;Essonne, Melvin Ajinça rejoint le Centre fédéral de basket-ball à l’instar de Tony Parker, Boris Diaw ou Victor Wembanyama avant lui. Ajinça se distingue par son profil physique et sa polyvalence, qui font de lui un ailier aux multiples facettes. À l’été 2023, il se fait remarquer avec l’Équipe de France U19 à la Coupe du Monde, échouant en finale face à l’Espagne malgré une performance à 21 points. Nommé dans la deuxième meilleure équipe de la compétition avec 19 points de moyenne,</p>
<h3 style="text-align: center;">Melvin Ajinça commence à taper dans l’œil de nombreux scouts</h3>
<p style="text-align: justify;">Melvin Ajinça est un athlète mobile capable de bien défendre, pouvant s’occuper des arrières et ailiers adverses du haut de ses 2m03. En plus de ses qualités physiques, il a développé un bon shoot extérieur qui fait de lui une menace offensive, bien que la grande majorité de ses tirs sont en catch-and-shoot (sans dribble). Le profil de Melvin Ajinça s’oriente vers celui d’un potentiel 3&amp;D (joueurs pouvant à la fois bien défendre et rentrer des 3-points), particulièrement convoité dans le basket moderne.</p>
<h3 style="text-align: center;">Melvin Ajinça, de Saint-Quentin à la NBA ?</h3>
<p style="text-align: justify;">En 2022-23, Melvin Ajinça intègre le groupe de Saint-Quentin en Pro B (deuxième division) et contribue au titre de son équipe en étant élu meilleur jeune du championnat. Son adresse de 39% à 3-points est notamment remarquée. L’année suivante, il est toujours un élément important dans le parcours surprise du promu en Betclic Élite. Saint-Quentin se place dans le haut de tableau, tandis que Melvin Ajinça (9,4 points, 3,3 rebonds) est élu meilleur jeune du mois à deux reprises.</p>
<p style="text-align: justify;">Les qualités et l’âge de Melvin Ajinça en font un espoir au profil intéressant, ce qui a poussé plusieurs scouts NBA à jeter un coup d&#8217;œil vers l’Aisne en 2023-24. S’il n’est pas un joueur qui porte souvent la balle, et dont le playmaking et la création offensive peuvent lui être reprochés, Melvin Ajinça devrait être sélectionné à la Draft NBA 2024.</p>


Melvin Ajinça

<h2 style="text-align: center;">Yves Missi selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">À une lettre près, il aurait pu être le plus grand footballeur de tous les temps. Yves Missi est un joueur de basketball belgo-camerounais passé par l&#8217;université Baylor (Texas) en NCAA. Il mesure 2m13, pèse 106 kilos et joue au poste de pivot. Né le 14 mai 2004 en Belgique, Yves Missi est projeté au premier tour de la Draft NBA 2024.</p>
<p style="text-align: justify;">Yves Missi possède un profil assez traditionnel en tant que pivot, lui qui est efficace près du cercle, n’a pas peur d’aller finir au contact et peut toujours bondir pour conclure un alley-oop (dunk après une passe lobée). Néanmoins, Missi n’a pour l’instant pas d’outil pour être dangereux quand il n’est pas dans la raquette. En plus de sa belle carrure, ses longs bras ainsi que sa mobilité en font un défenseur redoutable, qui protège bien l’arceau en montant au contre. Yves Missi se distingue aussi au rebond offensif, avec 2,6 prises en moins de 23 minutes par match avec les Baylor Bears.</p>
<p style="text-align: justify;">Au-delà de ses limitations loin du panier ou au playmaking, Yves Missi est encore un produit brut et atteindra son meilleur niveau avec plus de développement. Au niveau universitaire, il a pu être embêté par des problèmes de fautes, alors qu’il est lui-même médiocre sur la ligne des lancers-francs (61% en NCAA).</p>
<h3 style="text-align: center;">Yves Missi, un nouveau parcours du Cameroun à la NBA ?</h3>
<p style="text-align: justify;">Si Yves Missi est né en Belgique, il a grandi et commencé le basketball au Cameroun comme ses deux parents avant lui. Passé notamment par la West Nottingham Academy (Maryland) en 2021, il rejoint la NCAA deux ans plus tard, intégrant l&#8217;université Baylor en tant que recrue cinq étoiles.</p>
<p style="text-align: justify;">Sa saison universitaire est plutôt réussie puisqu’Yves Missi est nommé dans les équipes All-Defense et All-Freshman (qui récompense les joueurs de première année) de la Conférence Big 12.</p>
<p style="text-align: justify;">Projeté au premier tour de la Draft NBA 2024, il peut suivre les pas de Joel Embiid ou Pascal Siakam en intégrant la plus grande ligue du monde en tant que Camerounais. Sur le parquet, les scouts NBA comparent souvent son plafond à Jalen Duren (Detroit Pistons) ou Mark Williams (Charlotte Hornets), jeunes pivots très prometteurs et efficaces dans la raquette.</p>


Yves Missi

<h2 style="text-align: center;">Kevin McCullar Jr. selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">Fils d’un ancien joueur professionnel de football américain, Kevin McCullar Jr. est un joueur de basketball américain qui a passé cinq années en université (NCAA), avec les Texas Red Raiders puis les Kansas Jayhawks. Il mesure 2m01, pèse 96 kilos et joue au poste d’arrière ou d’ailier. Né le 15 mars 2001 à San Antonio (Texas), Kevin McCullar Jr. est projeté au premier tour de la Draft NBA 2024.</p>
<p style="text-align: justify;">Kevin McCullar Jr. se distingue avant par ses qualités défensives. Tant par sa polyvalence &#8211; pouvant défendre sur 4 postes différents &#8211; que sa mentalité, Kevin McCullar Jr. semble prêt à jouer en NBA à 23 ans. C’est le type de joueur dont on ne remet pas en question l&#8217;intensité. Kevin McCullar Jr. a également beaucoup progressé offensivement dans sa dernière année de fac, marquant plus de 18 points de moyenne avec un meilleur tir à 3 points, ce qui était loin d’être une de ses qualités. Les scouts NBA apprécient aussi son intelligence de jeu et son sens de la passe.</p>
<p style="text-align: justify;">Pour autant, Kevin McCullar Jr. devra continuer à prouver ses progrès offensifs, ses quatre premières saisons en NCAA étant peu convaincantes dans ce secteur. Aussi, Kevin McCullar Jr. a manqué toute la fin de saison 2023-24 à cause d’une contusion osseuse au genou gauche, ce qui peut faire baisser sa cote en tant que prospect (en plus de son âge déjà “élevé”) auprès des franchises NBA.</p>
<h3 style="text-align: center;">Kevin McCullar Jr., un profil plus âgé déjà prêt pour la NBA ?</h3>
<p style="text-align: justify;">Après ses années lycée à San Antonio, Kevin McCullar Jr. rejoint Texas Tech et les Red Raiders en NCAA en tant que recrue quatre étoiles. Ses trois premières années révèlent surtout un défenseur dans l’âme, ce qui se confirme ensuite à Kansas avec les Jayhawks puisqu’il est récompensé dans la meilleure équipe défensive de la Conférence Big 12 en 2023. L’année suivante, le jeu offensif de Kevin McCullar Jr. passe un gros cap, ce qui lui vaut une place dans la première équipe All-Big 12 à la fin de la saison.</p>
<p style="text-align: justify;">Kevin McCullar Jr. est loin d’être projeté comme une future star en NBA. Il représente plutôt un profil de joueur de rotation, déjà prêt à intégrer une équipe qui a besoin d’un bon défenseur supplémentaire. Son âge avancé et son problème au genou sont susceptibles de le faire glisser en fin du premier tour lors de la Draft NBA, mais il dispose de qualités suffisantes pour ne pas tomber plus bas. Dans le profil, les scouts NBA aiment le comparer à un plus grand Josh Hart, avec des airs défensifs de Nicolas Batum.</p>


Kevin McCullar Jr.

<h2 style="text-align: center;">Tyler Smith selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">Une carrure à la Jabari Smith Jr., un nom voisin de Taylor Swift, ça donne un beau mélange. Tyler Smith est un joueur de basketball américain qui a préféré s’orienter vers la NBA G League (ligue de développement affiliée à la NBA) et la Team Ignite plutôt que le championnat universitaire NCAA. Il mesure 2m11, pèse 102 kilos et évolue majoritairement au poste d’ailier-fort. Né le 2 novembre 2004 à la Nouvelle-Orléans (Louisiane), Tyler Smith est projeté au premier tour de la Draft NBA 2024.</p>
<p style="text-align: justify;">Tyler Smith entre dans le moule des “stretch four”, c’est-à-dire des intérieurs qui peuvent compter sur un bon tir à 3-points. Du haut de ses 2m11, il s&#8217;appuie en attaque sur un bon jeu au poste en plus de sa réussite à 36% à 3 points avec la Team Ignite en G League. Dans la plupart des animations offensives, son profil et ses qualités en font un joueur plus qu’utile. La mobilité de Tyler Smith lui permet également une belle polyvalence en défense, bien que cela ne soit pas sa qualité première.</p>
<p style="text-align: justify;">Les scouts NBA expriment cependant quelques doutes concernant les capacités de Tyler Smith à être efficace au rebond pour sa taille, en plus d’un jeu défensif parfois vulnérable. Sa réussite à peine au-dessus des 70% sur la ligne des lancers-francs contribue à laisser penser qu’il doit encore prouver sa capacité en tant que shooteur.</p>
<h3 style="text-align: center;">Tyler Smith, dernier produit NBA du G League Ignite ?</h3>
<p style="text-align: justify;">Après ses années lycée à Fort Bend County au Texas, à l’instar du joueur de Kelly Oubre Jr. (Sixers), Tyler Smith fait le choix d’opter pour l’Overtime Elite &#8211; une ligue pour les joueurs de 16 à 20 ans &#8211; plutôt que l’université. Après deux saisons et une nomination dans la deuxième équipe de la ligue (All-OTE Second Team en 2023), Smith rejoint la Team Ignite en G League.</p>
<p style="text-align: justify;">Sa saison à l&#8217;échelon réserve de la NBA est satisfaisante comme en atteste sa participation au NBA G League Next Up Game (l&#8217;équivalent du All-Star game en G League). Cette réussite en ligue de développement et les qualités offensives de Tyler Smith lui permettent d’être projeté au premier tour de la Draft NBA 2024. Pour espérer se maintenir en NBA, il s’agira de prouver qu’il peut être également utile défensivement, en plus de continuer à progresser au shoot. Son jeune âge laisse entrevoir un potentiel. Tyler Smith est souvent comparé à un joueur dans le style de Channing Frye, intérieur shooteur qui a été champion NBA avec les Cleveland Cavaliers en 2016.</p>


Tyler Smith

<h2 style="text-align: center;">Tristan da Silva selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">Le nom sonne portugais, l’origine est allemande, et il espère s’inscrire aux États-Unis. Tristan da Silva est un joueur de basketball allemand qui a effectué un cursus universitaire de quatre ans en NCAA avec les Colorado Buffaloes. Tristan da Silva mesure 2m06, pèse 100 kilos et joue au poste d’ailier-fort. Né le 15 mai 2001 à Munich en Allemagne, Tristan da Silva est projeté au premier tour de la Draft NBA 2024.</p>
<p style="text-align: justify;">Si Tristan da Silva aura déjà 23 ans au moment de rejoindre potentiellement la NBA (la Draft NBA se déroule un bon mois après son anniversaire), ses quatre années universitaires font de lui un intérieur de qualité pouvant à peu près tout faire. Capable de scorer dans la raquette, il compte aussi sur son tir à 3 points et ses 38,6% de réussite en carrière NCAA. En tant que “stretch four” (un ailier-fort qui peut écarter le terrain grâce à une belle qualité de shoot), Tristan da Silva a aussi montré une bonne vision et un jeu de passe au-dessus de la moyenne. Sa polyvalence défensive vient compléter un profil all-around, c’est-à-dire complet au possible. Tristan da Silva est en effet solide sur l’homme et suffisamment mobile pour être efficace sur les rotations.</p>
<p style="text-align: justify;">Pour autant, Tristan da Silva possède de vraies limites sur le plan athlétique. Loin d’être explosif, il est aussi un rebondeur en dessous de la moyenne pour sa taille, parfois en difficulté sur les contacts. Les scouts NBA soulignent surtout son niveau actuel, prêt pour la NBA, plutôt que son potentiel.</p>
<h3 style="text-align: center;">Tristan da Silva, nouvel espoir allemand à intégrer la NBA ?</h3>
<p style="text-align: justify;">Après avoir grandi à Munich en Allemagne, Tristan da Silva rejoint l’université de Colorado et son équipe des Buffaloes en 2020 dans le but de jouer un jour en NBA. Tristan da Silva a graduellement progressé pendant ses quatre saisons en NCAA chez les Colorado Buffaloes jusqu’à être nommé dans la première équipe de la Conférence Pac-12 en junior (troisième année), et la seconde la saison suivante.</p>
<p style="text-align: justify;">Malgré une élimination prématurée à la March Madness (tournoi final universitaire) avant la Draft NBA, Tristan da Silva a affiché un bon niveau avec 18 points de moyenne et une très belle efficacité offensive. Il fait peu de doute que son tir, sa qualité de passe et sa vision du jeu devraient lui permettre d’intégrer la NBA. Toutefois, son âge et son plafond qui semble relativement bas l&#8217;empêchent d’être projeté dans le top 10 ou 15 de la Draft 2024. Les scouts NBA peuvent souligner des similitudes avec le profil de Kyle Anderson (Minnesota Timberwolves), exemple type de l’ailier pas athlétique qui peut à peu près tout faire. Et qui a bien fait son trou en NBA.</p>


Tristan da Silva

<h2 style="text-align: center;">Jared McCain selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">Un nom à sortir du fin fond du Texas avec une chique au bec, et la gâchette rapide qui va avec. Jared McCain est un joueur de basketball américain passé par la célèbre université de Duke en Caroline du Nord. Il mesure 1m90, pèse 89 kilos, et joue au poste d’arrière ou de meneur de jeu. Né le 20 février 2004 à Sacramento (Californie), Jared McCain est projeté dans le top 20 de la Draft NBA 2024.</p>
<p style="text-align: justify;">Si une chose est certaine, au-delà du fait que le ciel soit bleu, c’est que Jared McCain est un excellent shooteur. En sortie de dribble, en catch-and-shoot ou dans n’importe quelle situation, Jared McCain a impressionné en NCAA à Duke avec ses 41,4% de réussite sur près de 6 tentatives par soir. Sa portée n’a d’égal que la propreté de sa mécanique. Jared McCain est également un bon rebondeur pour sa taille ainsi qu’un défenseur apportant beaucoup d&#8217;énergie, et son âge laisse entrevoir une marge de progression dans beaucoup de secteurs. Sa prise de décision est aussi très appréciée, lui qui sait faire la bonne passe plutôt que de forcer de loin.</p>
<p style="text-align: justify;">Il reste que la taille de Jared McCain peut pousser certains scouts à mettre en doute sa capacité à tenir le rythme en NBA. D’autant qu’il ne dispose pas de l’explosivité pour compenser. Si Jared McCain est déjà assez mature sur le plan physique (89 kilos malgré sa petite taille) et qu’il possède des mains habiles (1,1 interception par match à l’université), son adaptation en tant que défenseur NBA sera notamment scrutée.</p>
<h3 style="text-align: center;">Jared McCain, un shooteur déjà prêt pour la NBA ?</h3>
<p style="text-align: justify;">Après ses années lycée à Corona en Californie, Jared McCain est considéré comme une recrue cinq étoiles au moment d’aller à la fac, et s’engage avec les Blue Devils de Duke en NCAA. Sa belle saison lui vaut d’être nommé dans l’équipe All-Rookie de la ACC, qui récompense les joueurs de première année au sein de la conférence (Atlantic Coast Conference). Jared McCain a notamment égalé le record de points marqués par un freshman (joueur de première année) des Blue Devils de Duke, avec 35 points (à égalité avec Zion Williamson).</p>
<p style="text-align: justify;">La réputation de Jared McCain est également montée grâce à ses performances en March Madness, le célèbre tournoi universitaire de fin de saison. Il est éliminé au stade de l’Elite 8 avec Duke malgré ses 32 points, une semaine après une performance à 30 unités et 8/11 derrière l’arc. Jared McCain, grâce à son style et son grand sourire, est déjà populaire sur les réseaux sociaux et compte notamment près de 3 millions de followers sur le réseau TikTok.</p>
<p style="text-align: justify;">Si peu l’imaginent dans le top 10 de la Draft NBA 2024, notamment à cause de son physique, Jared McCain reste parmi les joueurs les plus “sûrs” de la cuvée. Il semble déjà prêt à intégrer une rotation NBA malgré son jeune âge, et est projeté en milieu de premier tour. Certains scouts peuvent comparer Jared McCain à un Donte DiVincenzo ou un Seth Curry grâce au shoot, avec des nuances d’un Malcolm Brogdon un peu plus frêle.</p>


Jared McCain

<h2 style="text-align: center;">Devin Carter selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">Comme Coach Carter, Devin a une mentalité et une détermination à toute épreuve, et Samuel L. Jackson ne peut que lui envier sa chevelure bouclée et soyeuse. Devin Carter est un joueur de basketball américain qui a effectué trois années universitaires en NCAA avec les Gamecocks de South Carolina puis les Friars Providence (Rhode Island). Il mesure 1m90, pèse 85 kilos, et joue au poste d’arrière ou de meneur. Né le 18 mars 2002 à Miami (Floride), Devin Carter est projeté dans le top 20 de la Draft.</p>
<p style="text-align: justify;">En tant que combo-guard (un mélange entre un meneur et un arrière), Devin Carter se distingue en premier lieu pour ses qualités défensives. S’il n’est pas parmi les plus grands en taille, Devin Carter profite d’une mobilité latérale impressionnante et d’une mentalité infatigable (presque 2 interceptions et 1 contre par match en NCAA). Devin Carter est également un excellent rebondeur, affichant 8,7 prises par match avec Providence malgré son 1m90. Pour couronner le tout, Devin Carter a converti 38% de ses 7 tentatives de loin en tant que junior en NCAA malgré une mécanique peu académique.</p>
<p style="text-align: justify;">Malgré toutes ces qualités, l’arrière n’est pas parmi les plus gros athlètes de sa cuvée de draft. Les scouts peuvent reprocher à Devin Carter ses pertes de balle et certaines décisions de shoot, tandis que peu imaginent un plafond plus élevé qu’un role-player de luxe.</p>
<h3 style="text-align: center;">Devin Carter, un futur role-player précieux des deux côtés du terrain ?</h3>
<p style="text-align: justify;">Recrue 4 étoiles après ses années lycée, Devin Carter est passé par la Brewster Academy à l’instar de Donovan Mitchell (Cleveland Cavaliers) par exemple. Il joue trois ans en NCAA (une saison à South Carolina chez les Gamecocks, deux autres à providence chez les friars) connaissant à chaque fois une très belle progression. Alors que Carter n’a converti que 28% de ses 3 tentatives par match dans ses deux premières années de fac, il s’est mué en scoreur élite à 3-points dans sa dernière saison. Ces prouesses ont valu à Devin Carter la récompense de meilleur joueur de l’année au sein de la Big East Conférence.</p>
<p style="text-align: justify;">Son père, Anthony Carter, est un ancien joueur NBA qui a disputé plus de 600 rencontres entre 2000 et 2012. Il est actuellement coach assistant chez les Memphis Grizzlies.</p>
<p style="text-align: justify;">Son plafond, jugé relativement bas, l’empêche d’être projeté dans le top 10 de la Draft NBA 2024, mais Devin Carter est un athlète déjà prêt pour la NBA qui ne devrait pas être drafté en dehors du top 20. Alors que son profil &#8211; dans un monde idéal &#8211; le rapproche d’une autre version de Derrick White (Boston Celtics), ses premières années pourraient être similaires à un Brandin Podziemski (Golden State Warriors), excellent au rebond et bon shooteur en sortie de banc.</p>


Devin Carter

<h2 style="text-align: center;">Kyle Filipowski selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">Surnommé Flip, il est pourtant un peu grand pour envoyer des saltos en avant ou en arrière. Kyle Filipowski est un joueur de basketball américain qui a fait ses classes dans la célèbre université de Duke en Caroline du Nord. Il mesure 2m13, pèse 112 kilos, et joue au poste de pivot ou d’ailier fort. Né le 7 novembre 2003 à Middletown dans l’État de New York, Kyle Filipowski est projeté dans le top 15 de la Draft NBA 2024.</p>
<p style="text-align: justify;">Entre ses 2m13 et son penchant pour le shoot, Kyle Filipowski est un spécimen moderne d’intérieur. Pouvant jouer comme un pivot traditionnel ou comme poste 4 dans la raquette, Filipowski brille d’abord par ses qualités offensives. En NCAA, il tente plus de 3 tirs à trois-points par match (avec une réussite à 34%) et montre par séquences de belles qualités à la passe. Au poste, Kyle Filipowski peut aller chercher des points en utilisant son avantage de taille, ou bien trouver son coéquipier démarqué dans le bon timing. Filipowski a un dribble et une vision de jeu au-dessus de la moyenne pour un seven-footer, qui était très souvent utilisé comme première option avec Duke.</p>
<p style="text-align: justify;">Toutefois, son jeu résulte encore en un nombre important de pertes de balles, alors que sa réussite de 67% aux lancers-francs peut inquiéter sur ses qualités de shooteur à long-terme. Kyle Filipowski ne se distingue pas non plus pour son explosivité, ni son envergure, son potentiel en tant que défenseur étant ainsi limité.</p>
<h3 style="text-align: center;">Kyle Filipowski, profil-type de l’intérieur moderne en NBA ?</h3>
<p style="text-align: justify;">Après cinq années de lycée dans trois établissements différents, Kyle Filipowski est considéré comme une recrue cinq étoiles par la plupart des scouts américains au moment d’entrer à la fac. Il s’engage avec les Blue Devils Duke en NCAA et confirme son talent. Nommé Rookie de l’année dans la Conférence ACC, et MVP du tournoi ACC, il hésite à se présenter à la Draft NBA 2023.<br />
Kyle Filipowski choisit finalement d’effectuer une année supplémentaire au niveau universitaire toujours chez les Blue Devils de Duke pour polir son jeu, et figure dans l’équipe de l’année de la Conférence ACC en tant que sophomore. En raison de points d’ombre au niveau de la création pour lui-même, de la réussite aux lancers-francs et au shoot extérieur, Filipowski n’est toutefois pas projeté dans le haut de la Draft NBA 2024. Mais si son efficacité au tir grimpe, sa réputation peut vite faire de même.</p>
<p style="text-align: justify;">Si le potentiel de Kyle Filipowski n’est pas parmi les plus élevés, il pourrait prospérer en NBA en tant qu’intérieur remplaçant qui brille grâce à ses qualités offensives modernes. Filipowski a ainsi pu être comparé à un Santi Aldama (Memphis Grizzlies) avec quelques teintes de Kelly Olynyk et Zach Collins.</p>


Kyle Filipowski

<h2 style="text-align: center;">Zach Edey selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">Bien Edey par sa taille de golgoth, il a dominé le tournoi universitaire 2024 comme rarement dans l’histoire de la NCAA. Zach Edey est un joueur de basketball canadien qui a effectué un cursus universitaire de 4 ans à Purdue. Il mesure 2m24 pour 136 kilos et évolue au poste de pivot. Né à Toronto (Canada) le 14 mai 2002, Zach Edey est projeté au premier tour de la Draft NBA 2024.</p>
<p style="text-align: justify;">Avec des dimensions de géant des parquets, Zach Edey est un monstre dans la raquette. Au poste bas, aucun joueur de NCAA n’est parvenu à l’arrêter ou à le ralentir sans provoquer la faute. Non seulement il est trop grand pour les adversaires, mais il possède en plus un toucher intéressant qui lui permet d’être très efficace près du panier. Edey excelle également dans l’art d’aller sur la ligne et de rentrer ses lancers francs à un pourcentage correct (70%). C’est aussi une machine à rebond qui est capable de protéger son arceau. Zach Edey a prouvé tout son talent avec Purdue dans la March Madness 2024 (tournoi final universitaire), où son parcours s’est arrêté en finale.</p>
<p style="text-align: justify;">Malgré des performances à la hauteur de sa taille, de nombreux scouts soulignent sa faible mobilité et mettent ainsi en doute sa capacité à s’adapter au jeu NBA. En tant que pivot traditionnel, Zach Edey n’a aucun véritable outil pour prospérer en dehors de la raquette, et apparaît comme un défenseur trop vulnérable au haut niveau.</p>
<h3 style="text-align: center;">Zach Edey, une place en NBA pour le monstre universitaire ?</h3>
<p style="text-align: justify;">Zach Edey a découvert le basketball sur le tard, lui qui a d&#8217;abord goûté au hockey sur glace au cours de son enfance au Canada. S’y mettant sérieusement au lycée, il a toutefois progressé à grande vitesse en intégrant la NCAA avec Purdue. Edey passe quatre ans dans le championnat universitaire, et franchit un palier chaque saison. Élu meilleur joueur de l’année (presque à l’unanimité) en 2023, il l’est de nouveau l’année suivante en plus d’être meilleur marqueur.</p>
<p style="text-align: justify;">La liste des récompenses glanées par Zach Edey en NCAA est très étoffée, mais son meilleur accomplissement reste son parcours à la March Madness 2024. Avec 30 points, 16 rebonds et 2 contres de moyenne à plus de 60% d’adresse, il a marqué l’histoire du basketball universitaire de son empreinte. Edey représente ainsi un grand espoir pour le basket canadien, lui qui a fait partie de l’équipe nationale ayant décroché la médaille de bronze à la Coupe du Monde 2023 (avec Shai Gilgeous-Alexander, Luguentz Dort, Dillon Brooks et R.J. Barrett).</p>
<p style="text-align: justify;">Toutefois, les doutes concernant son adaptation à la NBA sont justifiés, tant son profil est peu commun. Si certains observateurs le placent dans le top 15-20, d’autres sont beaucoup moins conquis. En NCAA, son jeu avait des allures de Shaquille O’Neal, le pivot canadien étant parfois surnommé Shaq Edey pour sa capacité à dominer physiquement au poste. Mais en NBA, les scouts l&#8217;imaginent plutôt comme une plus grande version d’Ivica Zubac, avec des airs de Boban Marjanovic.</p>


Zach Edey

<h2 style="text-align: center;">Ron Holland selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">Il ne vient pas des Pays-Bas et n’a &#8211; à notre connaissance &#8211; aucun meilleur ami appelé Harry. Ron Holland est un joueur de basketball américain qui a préféré s’orienter vers la G League (ligue réserve de la NBA) et la Team Ignite plutôt que le championnat universitaire NCAA. Ron Holland mesure 2m03, pèse 93 kilos et évolue au poste d’ailier voire d’ailier-fort. Né à Duncanville (Texas) le 7 juillet 2005, Ron Holland est projeté dans le top 15 de la Draft NBA 2024.</p>
<p style="text-align: justify;">Ron Holland est un des meilleurs athlètes de sa classe de draft, et peut compter sur l&#8217;explosivité qui va avec. En G League &#8211; la ligue de développement de la NBA &#8211; il s’est fait un plaisir d’attaquer les arceaux avec détermination, notamment dans les transitions qu’il affectionne. Ron Holland peut compter sur son drive (attaquer le panier avec le ballon) pour aller chercher des points, et sa moyenne de 19,5 unités en G League à seulement 18 ans témoigne de ses qualités de scoreur. Ron Holland a également une débauche d&#8217;énergie généreuse, ce qui lui permet d’être un rebondeur et un défenseur à potentiel. Ron Holland a donc toutes les qualités d’un ailier moderne… si ce n’est le shoot, et surtout à 3-points.</p>
<p style="text-align: justify;">Ron Holland a connu une saison très délicate en G League au niveau de l’adresse, avec des pourcentages au tir très faibles (24% à 3-points) avec la Team Ignite. Plus globalement, la capacité de Holland à être impactant sans les drives et les transitions est mise en doute. Dans le même temps, Ron Holland a aussi montré du déchet à la passe.</p>
<h3 style="text-align: center;">Ron Holland, un plancher suffisant pour réussir en NBA ?</h3>
<p style="text-align: justify;">Remarqué avec les équipes jeunes de Team USA, Ron Holland faisait partie des équipes U16 et U17 médaillées d’or en 2021 (tournoi des Amériques) et 2022 (Coupe du Monde) en FIBA. Recrue cinq étoiles après des années lycée prometteuses dans le Texas, Ron Holland a alors rapidement été pressenti dans le très haut de la Draft NBA 2024.</p>
<p style="text-align: justify;">Sa saison avec la Team Ignite en G League a toutefois fait baisser sa cote. En plus de résultats collectifs médiocres au sein de la ligue de développement, le shoot de Ron Holland a particulièrement inquiété. Il reste que les qualités physiques de Ron Holland et sa mentalité en font un prospect qui ne devrait pas tomber au-delà de la lottery, c’est-à-dire des 14 premiers choix de la Draft NBA.</p>
<p style="text-align: justify;">Les scouts NBA aiment le comparer à une version plus athlétique de R.J. Barrett (Toronto Raptors), et relèvent également des similitudes avec le style de Cam Whitmore (Houston Rockets), même si ce dernier est un bien meilleur shooteur.</p>


Ron Holland

<h2 style="text-align: center;">Ja’Kobe Walter selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">Son prénom combine Ja Morant et Kobe Bryant, tandis que son nom de famille rappelle un des personnages de série les plus charismatiques de l’histoire. Félicitations, il a gagné le jeu. Ja’Kobe Walter est un joueur de basketball américain ayant effectué son année universitaire chez les Baylor Bears en NCAA. Il mesure 1m96 pour 88 kilos et évolue au poste d’arrière. Né à McKinney (Texas) le 4 septembre 2004, Ja’Kobe Walter est projeté dans le top 20 de la Draft NBA 2024.</p>
<p style="text-align: justify;">Si Ja’Kobe Walter est un arrière, il a pu glisser au poste d’ailier avec les Baylor Bears en NCAA, preuve de sa polyvalence. Ja&#8217;Kobe Walter est un adepte du coup de chaud, qui se distingue par sa capacité à scorer à foison : en particulier à 3-points et surtout en catch-and-shoot (tir sans dribble), mais aussi par le drive (attaque du panier avec le ballon) en utilisant ses capacités athlétiques. Les observateurs soulignent aussi sa mentalité des deux côtés du terrain. Ja’Kobe Walter pourrait en effet se développer en tant que 3&amp;D en NBA, joueur hybride pouvant à la fois bien défendre (2m08 d’envergure) et rentrer des 3-points. Ja&#8217;Kobe Walter pèche toutefois dans le dribble, ne parvenant pas à être efficace au tir en mouvement, alors que son playmaking (capacité à faire jouer les autres) est aussi en dessous de la moyenne.</p>
<h3 style="text-align: center;">Ja’Kobe Walter, un scoreur espoir en NBA</h3>
<p style="text-align: justify;">Recrue cinq étoiles après ses années lycée, d’abord dans le Texas puis dans le Missouri, Ja’Kobe Walter est considéré comme un vrai espoir pour la NBA. Walter a notamment battu le record de points marqués par un athlète de première année pour ses débuts avec Baylor, inscrivant 28 unités face à Auburn. S’il a pu être inconstant par la suite, sa cote reste relativement bonne en vue de la Draft NBA 2024. Ja’Kobe Walter a d’ailleurs été élu meilleur freshman (joueur de première année) de la Big 12 Conference, preuve que sa seule saison NCAA est une réussite.</p>
<p style="text-align: justify;">Ja&#8217;Kobe Walter est souvent projeté entre les places 10 et 20, et dispose des outils physiques pour ne pas tomber au-delà. Il a pu être comparé à Kentavious Caldwell-Pope, le 3&amp;D par excellence et champion NBA à deux reprises (avec les Lakers en 2020 et les Nuggets en 2023).</p>


Ja’Kobe Walter

<h2 style="text-align: center;">Isaiah Collier selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">Il n’est ni de barbe, ni d’immunité, ni de pâtes et se nomme encore moins Vincent. Isaiah Collier est un joueur de basketball américain qui a effectué son année universitaire (NCAA) avec les USC Trojans, aux côtés notamment de Bronny James (le fils de LeBron James). Il mesure 1m96 pour 95 kilos et joue au poste de meneur de jeu. Né à Atlanta (Géorgie) le 8 octobre 2004, Isaiah Collier est projeté dans le top 15 de la Draft NBA 2024.</p>
<p style="text-align: justify;">Sa puissance et sa taille font d’Isaiah Collier un spécimen intrigant au poste de meneur de jeu. C’est avant tout un joueur qui va s’occuper du ballon, s’appuyant à la fois sur sa capacité de création et ses qualités de playmaker (capacité à faire jouer les autres). Isaiah Collier est efficace quand il attaque l’arceau et utilise son physique à bon escient pour se faire de la place s’il y a trop de monde. Collier a tourné à 16 points et 4 passes de moyenne lors de sa seule saison NCAA. Défensivement, son physique lui donne un potentiel intéressant, à lui de montrer qu’il peut l’exploiter.</p>
<p style="text-align: justify;">Comme défaut principal, l’adresse de Collier inquiète. Il a converti à peine 34% de ses 3-points en NCAA, et 67% de ses lancers-francs. Avec un tir si faible, le potentiel de Isaiah Collier en prend un coup. D’autant que les scouts NBA pointent également du doigt des prises de décision parfois discutables, avec une propension élevée à perdre des ballons.</p>
<h3 style="text-align: center;">Isaiah Collier, un pari en NBA ?</h3>
<p style="text-align: justify;">Au moment de débarquer en NCAA à USC, Isaiah Collier faisait figure de potentiel premier choix dans la Draft 2024. Recrue cinq étoiles en provenance du lycée Wheeler en Géorgie (comme la star des Boston Celtics Jaylen Brown), il est même élu Naismith Prep Player of the Year en 2023, une récompense pour le meilleur lycéen des États-Unis. Mais après un début de saison difficile avec les Trojans &#8211; et une efficacité au tir inquiétante &#8211; Isaiah Collier se casse la main et manque plusieurs semaines.</p>
<p style="text-align: justify;">En plus de chuter dans les tableaux de draft, le profil de Collier est délicat. Parce que son jeu a besoin du ballon, la franchise NBA qui le sélectionne doit lui faire de la place et lui accorder suffisamment de confiance. Il est ainsi projeté entre le haut et le milieu du premier tour à la Draft NBA 2024. Isaiah Collier rappelle pour certains le profil d’un Tyreke Evans en 2009.</p>


Isaiah Collier

<h2 style="text-align: center;">Cody Williams selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">Petit frère de Jalen Williams, star montante du côté du Thunder d’Oklahoma City, Cody Williams est un joueur de basketball américain qui a effectué son année universitaire avec les Colorado Buffaloes en NCAA. Il mesure 2m03 pour 86 kilos et évolue au poste d’ailier. Né à San Luis Obispo (Californie) le 20 novembre 2004, Cody Williams est projeté dans le top 10 de la Draft NBA 2024.</p>
<p style="text-align: justify;">En tant qu’ailier polyvalent, Cody Williams tape dans l&#8217;œil des franchises NBA pour son côté couteau suisse. D’abord, il est remarqué pour ses qualités défensives. Sa taille et sa grande envergure (2m15) lui permettent de défendre sur la majorité des postes et de poser vraiment problème aux ailiers plus petits. Mais la polyvalence de Cody Williams s&#8217;illustre aussi dans ses qualités de finition. Offensivement, Cody Williams impressionne par sa capacité de slasher (s’engager vers le panier) à une bonne efficacité. Cody Williams dispose d’une base de profil 3&amp;D, c’est-à-dire un joueur pouvant à la fois bien défendre et rentrer des 3-points. Son tir extérieur est propre en NCAA (41,5% de réussite à 3-points), mais sur un volume toutefois assez faible.</p>
<p style="text-align: justify;">Cody Williams n’est pas non plus brillant en sortie de dribble, et pêche plus globalement dans la création pour lui-même. Il ne peut pas compter sur de grosses qualités athlétiques, ou une explosivité largement au-dessus de la moyenne, pour compenser ces limites. Enfin, le rebond est un autre point faible de Cody Williams, lui qui possède un physique plutôt frêle qui pourrait lui coûter quelques places lors de la Draft NBA 2024.</p>
<h3 style="text-align: center;">Cody Williams, 2m03 de potentiel brut bientôt en NBA</h3>
<p style="text-align: justify;">Après une belle saison avec les Colorado Buffaloes en NCAA, la réputation de Cody Williams est montée en flèche. S’il s’était déjà fait un petit nom après ses années lycée dans l’Arizona, la recrue 5 étoiles n’était pas dans le haut des tableaux de draft à son entrée à la fac. Mais son profil d’ailier moderne n’a cessé de faire des intéressés, malgré une fin de saison plus compliquée à Colorado à cause notamment de petits soucis de blessure.</p>
<p style="text-align: justify;">Nommé dans l’équipe All-Freshman de la Conférence Pac-12, qui récompense les meilleurs joueurs dans leur première année de fac, le potentiel de Cody Williams est indéniable. Il reste que certains scouts mettent en garde face au fait qu’il pourrait mettre plusieurs années avant de l’atteindre. Sa projection à la Draft NBA varie ainsi beaucoup, allant du top 15 jusqu’au top 5. Dans le style d’ailier, Cody Williams rappelle une version bêta de Jaden McDaniels (Minnesota Timberwolves).</p>


Cody Williams

<h2 style="text-align: center;">Dalton Knecht selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">Il ne s&#8217;appelle ni Joe, ni William, ni Jack, ni Averell, et n’a rien à envier à la détente de Lucky Luke. Dalton Knecht est un joueur de basketball américain ayant effectué un cursus universitaire complet, passant notamment par la fac du Tennessee avant de se déclarer à la Draft NBA 2024. Il mesure 1m98 pour 97 kilos et joue au poste d’arrière ou d’ailier. Né à Fargo (Dakota du Nord) le 19 avril 2001, Knecht est projeté dans le top 15 de cette Draft 2024.</p>
<p style="text-align: justify;">Dalton Knecht est une gâchette dont le scoring est la spécialité. En catch-and-shoot ou en sortie de dribble, aucun problème pour rentrer son tir extérieur qui frôle les 40% en carrière en NCAA. En plus de son tir, Knecht s’appuie sur son explosivité pour envoyer des gros dunks s’il y a un peu de place, ce qui fait de lui un scoreur à tous les niveaux. À 23 ans, son jeu est déjà suffisamment mature pour la NBA. Son point faible reste toutefois son niveau en défense. Après plusieurs années à la fac, Dalton Knecht est toujours en dessous de la moyenne, ce qui l&#8217;empêche d&#8217;apparaître comme un futur 3&amp;D précieux (joueurs pouvant à la fois bien défendre et rentrer des trois-points) ou de two-way player (joueur qui pèse des deux côtés du terrain). Knecht ne brille pas non plus en tant que passeur.</p>
<h3 style="text-align: center;">Dalton Knecht, un arrière de 23 ans “NBA ready”</h3>
<p style="text-align: justify;">Après ses années lycée, Dalton Knecht découvre la NCAA avec Northern Colorado (après un passage en Junior College) avant de rejoindre les Tennessee Volunteers en tant que senior (quatrième année). Il y brille par sa capacité à marquer des paniers, tournant à plus de 21 points de moyenne en 2023-24. Knecht bat son record en carrière en inscrivant 40 points face à Kentucky, et en marque 37 en quart de finale de la March Madness (tournoi final universitaire). Dalton Knecht est élu joueur de l’année de la Conférence Sud-Est et figure dans l&#8217;équipe de l&#8217;année du championnat universitaire.</p>
<p style="text-align: justify;">Si son âge et son profil font de lui un joueur de complément capable de contribuer rapidement en NBA, son plafond n’est pas des plus élevés et peu de franchises semblent enclines à le sélectionner dans le top 5. Il reste que Dalton Knecht a trop de qualités pour sortir du top 15, lui qui est souvent comparé à Tim Hardaway Jr..</p>


Dalton Knecht

<h2 style="text-align: center;">Stephon Castle selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">Il ne vit pas dans un château, mais passe plutôt son temps entre quatre murs d’une salle de basket. Stephon Castle est un joueur de basketball américain qui a effectué son cursus universitaire dans la célèbre fac d’UConn (Connecticut). Il mesure 1m98, pèse 98kg, et joue au poste d’arrière ou de meneur. Né à Covington (Géorgie) le 1er novembre 2004, Stephen Castle est projeté dans le Top 10 de la Draft NBA 2024.</p>
<p style="text-align: justify;">Possédant une bonne taille pour un arrière, Stephon Castle brille avant tout par ses qualités défensives. Durant ses années universitaires à UConn, il a souvent été responsabilisé pour défendre sur les meilleurs attaquants adverses, qu’ils soient plus grands ou plus petits que lui. L’autre point fort de Castle est sa polyvalence : c’est un joueur intelligent, bon passeur, capable d’être efficace avec ou sans ballon, et qui peut très bien s’intégrer dans un collectif. Il l’a prouvé en se faisant sa place à UConn, champion NCAA en titre, en tant que joueur de première année. Au niveau du scoring, Stephon Castle possède une capacité à attaquer le panier, mais ses difficultés au shoot extérieur (27% de réussite à 3-points en NCAA) limitent pour l’instant son plafond. Castle n’est pas non plus l’athlète le plus explosif de la planète basket.</p>
<h3 style="text-align: center;">Stephon Castle, champion universitaire et espoir NBA</h3>
<p style="text-align: justify;">Considéré comme un prospect cinq étoiles à sa sortie du lycée Newton, et membre de Team USA au sein des catégories jeunes, Stephon Castle a plutôt assumé son statut durant sa première et seule saison universitaire en 2023-24. Au sein de l’armada d’UConn (aux côtés de Donovan Clingan, Tristen Newton…), Castle a participé à la saison victorieuse des Huskies, champions de la March Madness (célèbre tournoi universitaire) pour la deuxième fois d’affilée.</p>
<p style="text-align: justify;">Stephon Castle a notamment été élu meilleur freshman (joueur de première année) de la très relevée Big East Conference, avant de briller sur la grande scène du Final Four NCAA. C’est lui qui a joué un rôle prépondérant lors de la demi-finale contre Alabama avec 21 points marqués, avant d’en ajouter 15 dans la grande finale contre Purdue.</p>
<p style="text-align: justify;">Ces performances ont boosté la cote de Stephon Castle en vue de la Draft NBA 2024, où il pourrait être choisi dans le Top 10. Castle est parfois comparé à des joueurs NBA comme Bruce Brown et Dante Exum.</p>


Stephon Castle

<h2 style="text-align: center;">Reed Sheppard selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">Le seul Reed de NBA s’appelle Paul, et est un pivot qui squatte le banc des Philadelphie Sixers. Pour connaître le nouveau, imaginez… tout l’inverse. Reed Sheppard est un joueur de basketball américain passé par la célèbre fac de Kentucky en NCAA. Il mesure 1m90 pour 84 kilos et joue au poste d’arrière ou de meneur de jeu. Né à London (non, pas au Royaume-Uni mais dans le Kentucky) le 24 juin 2004, Reed Sheppard est projeté dans le top 10 de la Draft NBA 2024.</p>
<p style="text-align: justify;">Avec les Kentucky Wildcats, Reed Sheppard s’est distingué par un shoot et une efficacité hors du commun. Le combo guard a inscrit ses 12,5 points à 53% au tir, 52% derrière la ligne à 3-points et 83% aux lancers. Reed Sheppard n’est pas très grand et assez peu explosif &#8211; ses dunks se comptent sur le doigt d’une main &#8211; mais sa rapidité et son agilité lui permettent de marquer des points près du cercle. Elles font même de lui un défenseur respectable de l’autre côté du terrain. Avec 2,5 interceptions de moyenne, il a montré des belles qualités de pickpocket, avec la mentalité qui va avec. Sans être un pur meneur de jeu, Reed Sheppard compte aussi sur un bon QI basket pour pouvoir gérer avec la balle et délivrer plus de 4 passes décisives par match.</p>
<p style="text-align: justify;">Reed Sheppard est quelque peu limité dans la création pour lui-même et était loin d’être un “go-to-guy” (un joueur qui porte l’attaque) avec les Wildcats. Les observateurs peuvent aussi émettre des doutes sur la capacité de Reed Sheppard à défendre des arrières plus grands en NBA.</p>
<h3 style="text-align: center;">Reed Sheppard, shooteur sept jours sur sept</h3>
<p style="text-align: justify;">Recrue 4 étoiles après ses années lycée dans le Kentucky, Reed Sheppard n&#8217;était pas sur les radars de tout le monde en débarquant en NCAA. Mais son shoot n’a cessé d&#8217;impressionner les observateurs semaine après semaine. Face à Mississippi State en février 2024, Reed Sheppard a par exemple marqué 32 points à 11/14 au tir. Sheppard démontre aussi une vitesse de tir impressionnante, de quoi séduire les scouts NBA.</p>
<p style="text-align: justify;">Reed Sheppard a été élu meilleur joueur de première année dans la Conférence Sud-Est en NCAA, en plus d’être récompensé avec une place dans la deuxième meilleure équipe de la conférence. Sa taille et son shoot lui valent des comparaisons avec Donte DiVincenzo ou Mike Bibby, mais son efficacité statistique au niveau universitaire est tout simplement unique.<br />
Qui misera sur lui à la Draft NBA 2024 ?</p>


Reed Sheppard

<h2 style="text-align: center;">Matas Buzelis selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">Pas modeste pour un sou, il avait challengé le jeune Français Zaccharie Risacher en 1-contre-1 en déclarant le surclasser dans tous les domaines. Rien que ça. Matas Buzelis est un joueur de basketball américano-lituanien qui a préféré évoluer en G League (ligue réserve de la NBA) plutôt qu’en NCAA (université). Il mesure 2m08 pour 94 kilos et joue au poste d’ailier. Né à Chicago (Illinois) de parents lituaniens le 13 octobre 2004, Matas Buzelis est projeté dans le top 10 de la Draft NBA 2024.</p>
<p style="text-align: justify;">Grand mais mobile, sa qualité première est la polyvalence. Le profil de Matas Buzelis, comme ailier moderne, est en tant que tel très intéressant. Offensivement, il sait s’intégrer en fonction de ses coéquipiers tout en pouvant prendre le jeu à son compte quand on lui demande. Sa mobilité, sa vision du jeu et sa taille lui donnent un plancher assez haut, comme joueur qui sera toujours utile sur un parquet NBA. D’autant que Matas Buzelis est bon défenseur sur l’homme, pouvant switcher sur plusieurs postes différents.</p>
<p style="text-align: justify;">Cette saison en G League, Matas Buzelis a toutefois refroidi les observateurs par son inconstance, notamment au tir. Alors qu’il était annoncé comme un shooteur avec une belle mécanique, Buzelis a plafonné à 27% de réussite au sein de la team Ignite. Matas Buzelis dispose également d’une silhouette très fine, qui a pu lui valoir le surnom de “la mante religieuse”.</p>
<h3 style="text-align: center;">Matas Buzelis, un passage en G League Ignite compliqué malgré un gros potentiel</h3>
<p style="text-align: justify;">Avant sa saison en G League, Matas Buzelis était considéré comme un potentiel premier choix de draft par beaucoup de scouts NBA. Prospect cinq étoiles après ses années lycée, l’ailier a choisi de rejoindre la Team Ignite en G League, à l’instar de Jalen Green ou Jonathan Kuminga avant lui, mais sort d’une saison globalement compliquée.</p>
<p style="text-align: justify;">D’abord embêté par un problème à la cheville, Matas Buzelis n’a pas réussi à se mettre en rythme au milieu des résultats catastrophiques de la Team Ignite. Assez irrégulier, Buzelis a connu une traversée du désert avec une série de 14 rencontres sans un seul tir extérieur primé. Son dernier tiers de saison est toutefois bien plus réussi, notamment en défense, et sa belle apparition au Rising Stars Challenge 2024 (lors du All-Star Weekend NBA) le confirme. En 26 matchs, Matas Buzelis a tourné à 14 points, 7 rebonds, 2 passes et 2 contres de moyenne.</p>
<p style="text-align: justify;">En NBA, les observateurs peuvent être tentés de le comparer à Franz Wagner dans le profil, mais son jeu a plutôt des teintes de Mike Dunleavy Jr. ou Gordon Hayward. Dans ce style d’ailier, son plafond peut exploser si son shoot revient avec constance. Matas Buzelis dispose de suffisamment de qualités pour être projeté dans le top 5 de la Draft NBA.</p>


Matas Buzelis

<h2 style="text-align: center;">Nikola Topic selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">Son prénom est Nikola, il vient des Balkans et son nom de famille termine en “-ic”. Tous les éléments requis pour être un futur MVP sont donc présents. Nikola Topic est un joueur de basketball serbe qui a passé ses jeunes années dans plusieurs clubs de la ville de Belgrade (dont l’Étoile Rouge de Belgrade). Il mesure 1m98 pour 91 kilos et joue au poste de meneur de jeu. Né à Novi Sad en Serbie le 10 août 2005, Nikola Topic est projeté dans le top 5 de la Draft NBA 2024.</p>
<p style="text-align: justify;">Nikola Topic un meneur aussi altruiste que bon scoreur, qui plus est très grand pour son poste. Dans la ligue adriatique, il s’est distingué par sa vision de jeu et son niveau à la passe. Nikola Topic est d’une maturité rare dans la distribution, pouvant se désintéresser du panier au profit de ses coéquipiers, tout en montrant de très belles qualités en drive et à la finition. Au mois d’avril 2023, Nikola Topic a égalé le record de points dans un match ANGT (un tournoi comportant les meilleurs jeunes joueurs européens) avec 49 unités, tout en délivrant 12 passes décisives.</p>
<p style="text-align: justify;">Seules ombres au tableau, Nikola Topic ne brille pas pour ses capacités défensives et s’est surtout montré très inconstant derrière l’arc, lui qui tourne à moins de 30% de réussite à 3-points. Il ne possède pas non plus de grosses qualités athlétiques. Malgré ces défauts, Nikola Topic peut prétendre à être sélectionné très haut à la Draft NBA 2024, preuve de son talent à 18 ans.</p>
<h3 style="text-align: center;">Nikola Topic, un CV long comme la mer Adriatique à seulement 18 ans</h3>
<p style="text-align: justify;">Nikola Topic impressionne de par sa précocité, lui qui est le plus jeune joueur de l’histoire de l’Étoile Rouge de Belgrade à disputer un match d&#8217;EuroLeague, à 16 ans en 2022. L’année suivante, il est élu MVP du championnat d’Europe U18 avec la Serbie, affichant 15,3 points, 5,1 passes et 2 interceptions de moyenne.</p>
<p style="text-align: justify;">Nikola Topic commence la saison 2023-24 avec le Mega MIS, avant de revenir à l’Étoile Rouge de Belgrade en milieu de saison pour jouer l’EuroLeague. Mais une blessure au genou l’écarte des terrains pendant presque 4 mois. Topic est néanmoins nommé meilleur jeune de la ligue adriatique ainsi que dans le meilleur cinq du championnat. Le fils de Milenko Topic (ancien joueur international médaillé d’or avec la Yougoslavie en 1997 et 1998) remporte également la coupe de Serbie en 2024, deux années après avoir gagné le championnat.</p>
<p style="text-align: justify;">Les scouts NBA comparent souvent Nikola Topic à un plus grand Goran Dragic, un peu plus axé sur le jeu de passe. Son très haut potentiel et son âge font de lui un prospect dans le top 5 pour la Draft NBA, bien que des progrès au tir extérieur semblent indispensables pour son développement en NBA.</p>


Nikola Topic

<h2 style="text-align: center;">Rob Dillingham selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">Rob Dillingham, de son nom complet Robert Deon Potasi Dillingham (oui oui, tout ça), parfois simplement Robert, est un joueur de basketball américain évoluant sur les lignes extérieures. Plutôt meneur, parfois aussi arrière, Rob Dillingham est un combo guard (un mélange entre un meneur et un arrière) qui a effectué sa seule année universitaire chez les Kentucky Wildcats en NCAA. Né le 4 janvier 2005 à Hickory en Caroline du Nord, Rob Dillingham mesure 1m90 pour 80 kilos et est projeté dans le top 10 de la Draft NBA 2024.</p>
<p style="text-align: justify;">Sa qualité principale est relativement simple à comprendre : Rob Dillingham sait comment faire rentrer le ballon dans un panier. Grâce à sa vitesse et ses grosses qualités de dribble, aucun problème s’il faut trouver une solution alors qu’il reste 5 secondes sur l&#8217;horloge des 24. Adepte des changements de direction et des step-backs, Dillingham ne manque pas de ressources et peut compter sur son tir extérieur. Avec Kentucky, il a impressionné par sa polyvalence offensive en sortie de banc, lui qui a aussi montré des capacités intéressantes dans la distribution. En sortie de dribble, en catch-and-shoot ou en isolation, il était l’étincelle de la second-unit.</p>
<p style="text-align: justify;">Alors que Rob Dillingham est encore très jeune, sa marge de progression est assez large et son évolution pour sa première année NCAA n’est pas passée inaperçue. Son physique le limite toutefois en défense, où il ne brille pas spécialement. Les scouts NBA peuvent aussi lui reprocher une sélection de tirs parfois douteuse et un déficit de muscles.</p>
<h3 style="text-align: center;">Rob Dillingham, sixième homme de luxe ou titulaire à terme en NBA ?</h3>
<p style="text-align: justify;">Au lycée en Caroline du Nord, Rob Dillingham s’est fait remarquer comme l’un des plus grands talents du pays, rapidement considéré comme une recrue cinq étoiles. Il a ensuite rejoint la Donda Academy (d’un certain Kanye West) avant de signer au sein du programme Overtime Elite, pour des résultats contrastés.</p>
<p style="text-align: justify;">La réputation de Rob Dillingham est toutefois remontée en flèche après ses débuts avec l&#8217;université de Kentucky en NCAA, où il a marqué 15 points de moyenne à 47% au tir dont 44% derrière l’arc. Mais il a surtout progressé en tant que playmaker avec près de 4 passes de moyenne. Rob Dillingham a été élu sixième homme de l’année dans la Conférence Sud-Est, et membre de l’équipe All-Freshman qui récompense les joueurs dans leur première année de fac.</p>
<p style="text-align: justify;">Dans une perspective de draft, les franchises NBA pourraient être tentées de lui donner plus de responsabilités, ou bien de s’offrir un sixième homme de luxe. Le dilemme conditionnera forcément la position de Rob Dillingham à la Draft NBA. Les comparaisons avec des joueurs NBA varient beaucoup en fonction de la progression potentielle, de Coby White à Darius Garland en passant par Brandon Jennings.</p>


Rob Dillingham

<h2 style="text-align: center;">Donovan Clingan selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">Doté d’un nom plutôt clinquant, Donovan Clingan &#8211; à prononcer avec votre plus bel accent &#8211; est un joueur de basketball américain qui a fait ses classes dans la célèbre université de UConn dans le Connecticut. Il mesure 2m18, pèse 127 kilos, et joue au poste de pivot. Né le 23 février 2004 à Bristol (Connecticut), Donovan Clingan est projeté dans le haut de la Draft NBA 2024, parfois même annoncé dans le Top 5.</p>
<p style="text-align: justify;">Grâce à sa taille, Donovan Clingan est un sacré spécimen au poste de pivot. Il impose son jeu en prenant position au poste, et écrase les intérieurs adverses qui ne peuvent rivaliser avec ses 2m18. Clingan n’a pas vraiment le profil du pivot moderne en NBA, mais a perfectionné ses qualités en tant que poste 5 à l’ancienne, évoluant surtout dans la raquette. Il compte toutefois sur un bon toucher pour aller chercher des points au cercle. Sa science du positionnement lui permet d’être très efficace au rebond des deux côtés du terrain, tandis qu’il est également un très bon protecteur d’arceau.</p>
<p style="text-align: justify;">Dans une perspective de draft, les doutes à propos de Donovan Clingan concernent son adaptation. Alors qu’il peut difficilement jouer loin du panier, ce qui limite son impact offensif, sa mobilité sur un parquet NBA peut aussi interroger. Clingan est loin d’une potentielle première option, mais pourrait être très utile dans une rotation à l’intérieur.</p>
<h3 style="text-align: center;">Donovan Clingan, le pilier des champions universitaires bientôt en NBA</h3>
<p style="text-align: justify;">Donovan Clingan a débuté au lycée central de Bristol, dans sa ville natale, avec qui il s’est distingué très tôt. Monstre des deux côtés du terrain, il est élu joueur de l’année du Connecticut deux années consécutives. Débarquant en 2022 dans la célèbre université d’UConn, il est Champion NCAA avec les Huskies en 2023, mais évolue alors dans un rôle limité. L’année suivante, Donovan Clingan réalise le doublé avec les Huskies en tant que cadre avec des moyennes de 15 points, 9 rebonds et 3 contres lors de la March Madness (tournoi final universitaire).</p>
<p style="text-align: justify;">Véritable tour de contrôle au sein d’une équipe de UConn composée de joueurs très talentueux (Stephon Castle, Tristen Newton…), Donovan Clingan a accumulé les distinctions individuelles. Il a notamment été nommé dans le meilleur cinq de la March Madness. Donovan Clingan a confirmé sa capacité à dominer les raquettes, enregistrant par exemple 8 contres et 14 rebonds dans un match face aux Northwestern Wildcats au deuxième tour, avant de réaliser une performance à 22 points &#8211; 10 rebonds &#8211; 5 contres face à Illinois en quart de finale de la March Madness.</p>
<p style="text-align: justify;">Alors qu’il était plutôt projeté en dehors du top 10 de la Draft NBA 2024 pendant plusieurs mois, la cote de Donovan Clingan a explosé grâce à ses exploits en March Madness avec les Huskies. Il pourrait même être sélectionné dans les cinq premiers. Style oblige, Donovan Clingan est souvent comparé à Ivica Zubac, Jakob Poeltl ou encore Walker Kessler, mais en plus grand.</p>


Donovan Clingan

Photo de profil page joueur NBA Jason Preston

Jason Preston

Photo de profil page joueur NBA JaMychal Green

JaMychal Green

Photo de profil page joueur NBA Damion Lee

Damion Lee

Photo de profil page joueur NBA Brandon Clarke

Brandon Clarke

Photo de profil page joueur NBA Justise Winslow

Justise Winslow

Photo de profil page joueur NBA Andre Iguodala

<h2 style="text-align: center;">Andre Iguodala selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">Quand un grand talent se met au service du collectif, ça donne souvent de beaux résultats. Andre Iguodala est un joueur de basketball américain qui a évolué en NBA entre 2004 et 2023. Il mesure 1m98, pèse 98kg, et jouait principalement au poste d’ailier. Né à Springfield (Illinois) le 28 janvier 1984, Andre Iguodala a été sélectionné en 9ème choix de la Draft NBA 2004 par les Philadelphia Sixers et a participé à 19 saisons en NBA dans sa carrière. Il a porté les couleurs des Sixers, des Denver Nuggets, des Golden State Warriors et du Miami Heat.</p>
<p style="text-align: justify;">Surnommé “Iggy”, Andre Iguodala était un profil touche-à-tout en NBA, un joueur d’une très grande polyvalence. Solide rebondeur et capable de scorer si besoin, Iguodala avait aussi une excellente compréhension du jeu et était un très bon passeur pour son poste. Andre Iguodala était aussi reconnu pour ses qualités défensives, qui lui ont permis d’être sélectionné à deux reprises dans une All-NBA Defensive Team (deuxième meilleure équipe défensive de la saison en 2011, meilleure équipe défensive en 2014). Outre toutes ses qualités, Andre Iguodala fut aussi un joueur extrêmement athlétique et l’un des tout meilleurs dunkeurs de sa génération.</p>
<h3 style="text-align: center;">Andre Iguodala, de All-Star à champion NBA</h3>
<p style="text-align: justify;">La carrière d’Andre Iguodala se divise en deux : une première partie chez les Philadelphia Sixers (2004-2012), où il s’est affirmé comme un All-Star NBA (2012) après le départ de la légende Allen Iverson. Et puis une deuxième partie aux Golden State Warriors, dans un rôle de remplaçant, où Andre Iguodala a connu ses plus grandes heures de gloire en NBA. Avec les Warriors, Iguodala a remporté 4 titres de champion NBA (2015, 2017, 2018, 2022) dont un titre de MVP des Finales NBA en 2015, au nez et à la barbe deson coéquipier des Warriors Stephen Curry. En plus de ça, Andre Iguodala a aussi gagné une médaille d’or à la Coupe du Monde 2010 puis aux Jeux Olympiques 2012 avec Team USA. Bref, un palmarès bien garni.</p>
<h3 style="text-align: center;">Andre Iguodala, pilier de la dynastie Warriors</h3>
<p style="text-align: justify;">Andre Iguodala, c’est un joueur qui a fait passer l’équipe avant ses accomplissements personnels. Pourtant All-Star et membre de Team USA, Andre Iguodala a accepté de devenir remplaçant chez les Warriors pour améliorer l’équilibre de l’effectif de Steve Kerr. Cette capacité à se sacrifier pour le bien du groupe a été mise en avant plus d’une fois par le coach des Golden State Warriors. Malgré un statut de remplaçant et des stats en baisse, Andre Iguodala était crucial dans le succès des Warriors. Il l’a d’ailleurs prouvé en remportant le titre de MVP des Finales NBA 2015 grâce notamment à sa défense sur la superstar NBA LeBron James, et sa capacité à faire basculer la série. Une belle récompense pour un joueur qui a toujours tout donné pour le collectif. Preuve de son importance, Iguodala a également aidé le Miami Heat à aller en Finales NBA en 2020, toujours dans un rôle de remplaçant. Partout où il est passé, Iggy a apporté sa pierre à l&#8217;édifice.</p>
<p style="text-align: justify;">Retraité des parquets en 2023 après 19 saisons professionnelles et 1231 matchs NBA, Andre Iguodala peut désormais profiter de sa retraite mais il n’en a pas tout à fait fini avec la NBA. En attendant son retrait de maillot chez les Golden State Warriors, Iguodala est passé directeur du syndicat des joueurs.</p>


Andre Iguodala

Photo de profil page joueur NBA T.J. Warren

<h2 style="text-align: center;">T.J. Warren selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">Un vrai bout de talent mais trop de blessures pour vraiment en profiter, voilà l’histoire de T.J. Warren. T.J. Warren est un joueur de basketball américain actuellement sans contrat. Il mesure 2m01, pèse 100 kilos, et il peut jouer au poste d’ailier ou d’ailier-fort. Né à Durham (Caroline du Nord) le 5 septembre 1993, T.J. Warren a été sélectionné en 14ème choix de la Draft NBA 2014 par les Phoenix Suns et a participé à 8 saisons NBA dans sa carrière.</p>
<p style="text-align: justify;">T.J. Warren est un ailier polyvalent, capable d’apporter dans plusieurs secteurs. Il est principalement connu pour son apport offensif et sa capacité à marquer des points, que ce soit en tant que titulaire ou en sortie de banc. En août 2020, T.J. Warren réussit son record personnel avec un match à 53 points. Il s’agit de la troisième meilleure performance offensive dans l’histoire des Indiana Pacers. Il possède aussi plusieurs saisons NBA à près de 20 points de moyenne. Rebondeur capable, Warren peut aussi rendre quelques services sur le plan défensif même si ce n’est pas son point fort. Son principal atout reste l’attaque, lui qui a fait de gros progrès au shoot avec les années. Son adresse à 3-points est passée de 24% à plus de 40% en quelques saisons. Un shooteur qui a appris à se faire respecter par les défenses adverses.</p>
<h3 style="text-align: center;">T.J. Warren, une ascension brisée par les blessures</h3>
<p style="text-align: justify;">Débarqué aux Phoenix Suns en 2014, T.J. Warren commence sa carrière timidement. Régulièrement blessé lors de ses deux premières saisons, Warren doit attendre sa troisième année pour vraiment exploser et obtenir une place de titulaire à Phoenix. Dans une équipe en pleine reconstruction, T.J. Warren tourne à près de 20 points par match mais les Suns ne décollent pas au classement. Au terme de sa cinquième saison, Warren est transféré aux Indiana Pacers. Il réalise de très bons débuts avec les Pacers, lui qui brille notamment dans la “Bulle d’Orlando” (la NBA avait organisé la fin de saison 2019-2020 à Orlando, dans une zone fermée au public pour empêcher la propagation du COVID-19). Durant les 10 matchs disputés sur place, T.J. Warren réalise des performances époustouflantes, avec 26 points et 6 rebonds de moyenne et son record personnel avec un match à 53 points contre les Philadelphia Sixers.</p>
<p style="text-align: justify;">Malheureusement pour lui, c’est son dernier fait d’armes avant que les blessures ne viennent gâcher son ascension. T.J. Warren se blesse gravement au pied fin 2020 et doit manquer quasiment deux saisons entières. Warren connaît ensuite des difficultés pour retrouver toutes ses capacités. Ses passages aux Brooklyn Nets et aux Phoenix Suns ne marquent pas les esprits. Il se retrouve sans club à seulement 30 ans.</p>
<p style="text-align: justify;">T.J. Warren aurait pu avoir une carrière autrement plus réussie si les blessures ne lui avaient pas mis des bâtons dans les roues. Alors qu’il attaque la trentaine, l’ancien des Suns et des Pacers a encore un peu de temps pour retrouver son meilleur niveau. Cela serait une belle histoire pour quelqu’un qui a longtemps lutté pour se sortir de l’infirmerie.</p>


T.J. Warren

Photo de profil page joueur NBA Terrence Ross

<h2 style="text-align: center;">Terrence Ross selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">Qui veut un bon scoreur en sortie de banc ? Terrence Rosse est un ancien joueur de basketball américain qui a évolué en NBA entre 2012 et 2023. Il mesure 1m98, pèse 93kg, et il peut jouer au poste d’arrière ou d&#8217;ailier. Né à Portland (Oregon) le 5 février 1991, Terrence Ross a été sélectionné en 8ème choix de la Draft NBA 2012 par les Toronto Raptors et a participé à 11 saisons NBA dans sa carrière.</p>
<p style="text-align: justify;">Surnommé “The Human Torch” (la torche humaine), Terrence Ross est avant tout connu pour sa capacité à scorer. Shooteur très capable (36% d’adresse à 3-points) malgré une certaine irrégularité, Ross a le profil de l’allumette qui sort du banc pour faire la différence quand les titulaires se reposent. Terrence Ross est notamment connu pour ses qualités athlétiques et sa capacité à réaliser des dunks spectaculaires en match. Défensivement, Ross est capable d’apporter sa pierre à l’édifice lorsqu’il se motive mais il n’est pas connu comme étant un rempart dans sa moitié de terrain.</p>
<h3 style="text-align: center;">Terrence, troisième roue de ca-Ross chez les Raptors</h3>
<p style="text-align: justify;">Terrence Ross commence sa carrière NBA chez les Toronto Raptors. Au Canada, Ross s’impose comme un joueur de complément utile autour des leaders DeMar DeRozan et Kyle Lowry. Terrence Ross est néanmoins transféré par les Raptors en 2017 pour faire venir le solide défenseur Serge Ibaka. Échangé au Magic, Ross va s’imposer comme le leader offensif du banc d’Orlando et un cadre du groupe en relai de Nikola Vucevic, Evan Fournier ou encore Aaron Gordon. Après six saisons en Floride, Terrence Ross profite de la reconstruction lancée par Orlando pour négocier une rupture de contrat et rejoindre les Phoenix Suns afin de jouer le titre NBA. Non conservé par les Suns à l’issue de la saison, Terrence Ross ne parvient pas à trouver de nouveau contrat dans la Ligue. Il décide alors de prendre sa retraite en décembre 2023, à tout juste 32 ans.</p>
<h3 style="text-align: center;">Spam Dunk Contest</h3>
<p style="text-align: justify;">Comme précisé plus haut, Terrence Ross faisait partie de la crème des dunkeurs lors de son passage en NBA. Ross a notamment remporté le célèbre Concours de Dunks en 2013. Alors joueur des Toronto Raptors, il avait effectué des dunks en hommage à l’ancienne star Vince Carter, lui-même lauréat du concours en 2000. Au cours de cette édition 2013, Terrence Ross a pris le meilleur sur Jeremy Evans et Gerald Green, deux anciens vainqueurs de l’épreuve, mais dont les noms prouvent bien que le Slam Dunk Contest, ça ne vaut plus grand chose.</p>
<p style="text-align: justify;">Solide joueur NBA au cours de sa carrière, Terrence Ross restera ce scoreur précieux en sortie de banc et capable de prendre chaud à l’occasion. Un joueur qui aurait sans doute mérité une meilleure fin de carrière mais le script en a décidé ainsi.</p>


Terrence Ross

Photo de profil page joueur NBA Nerlens Noel

<h2 style="text-align: center;">Nerlens Noel selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">Malgré son nom, la vie de basketteur ne lui a pas fait de cadeaux. Nerlens Noel est un joueur de basketball américain actuellement sans contrat. Il mesure 2m11, pèse 100kg, et il peut jouer au poste d’ailier-fort ou de pivot. Né à Malden (Massachusetts) le 10 avril 1994, Nerlens Noel a été sélectionné en 6ème choix de la Draft NBA 2013 par les New Orleans Pelicans (transféré immédiatement aux Philadelphia Sixers) et a participé à 9 saisons en NBA dans sa carrière. Nerlens Noel a porté les couleurs des Philadelphia 76ers, des Dallas Mavericks, du Oklahoma City Thuner, des New York Knicks, des Detoit Pistons et des Brooklyn Nets.</p>
<p style="text-align: justify;">Nerlens Noel présente un profil d’intérieur à vocation défensive. Pivot athlétique, Nerlens Noel apporte surtout au rebond (6 rebonds de moyenne en 22 minutes en carrière NBA) et a un vrai impact dans sa moitié de terrain. Avec ses longs bras, Nerlens Noel peut être considéré comme un bon contreur en NBA ainsi qu’un bon intercepteur. En attaque, Noel n’est en revanche pas un grand scoreur (7 points de moyenne en carrière). Très limité au shoot et incapable de s’éloigner à 3-points, Nerlens Noel marque ses paniers principalement proche du cercle ou sur des dunks.</p>
<h3 style="text-align: center;">Nerlens Noel, une carrière qui n’a jamais décollé</h3>
<p style="text-align: justify;">Arrivé en NBA en 2013, Nerlens Noel connaît des débuts compliqués avec les Philadelphia Sixers. Gravement blessé au genou lors de son année universitaire avec les Wildcats de Kentucky, Noel doit faire une croix sur sa première année en NBA. Titulaire lors de ses deux premières saisons aux Sixers et auteur d’une campagne rookie correcte (il est nommé dans la NBA All-Rookie First Team en 2015), Nerlens Noel perd ensuite sa place face à la présence de nombreux intérieurs au sein de l’effectif, en particulier Joel Embiid. Difficile, même pour une équipe en reconstruction comme les Sixers à l&#8217;époque, de faire cohabiter trois intérieurs comme Embiid, Noel et Jahlil Okafor le dernier larron. Transféré aux Dallas Mavericks en 2017, Nerlens Noel enchaîne ensuite les franchises sans vraiment s’imposer, hormis un passage intéressant aux New York Knicks avec Tom Thibodeau (2020-22).</p>
<p style="text-align: justify;">Nerlens Noel était attendu comme l’un des principaux jeunes talents de NBA au moment de sa Draft en 2013. Une décennie plus tard, il a du mal à trouver un contrat dans la Ligue. Comment un jeune aussi prometteur a-t-il pu se perdre si rapidement en NBA ? Les blessures n’ont pas aidé, le faible impact offensif non plus, tout comme le caractère bien trempé de Nerlens Noel. Que ce soit aux Sixers ou aux Mavericks, Noel a en effet plusieurs fois défrayé la chronique de par ses actes ou ses prises de parole. Un joueur talentueux certes mais qui se voyait peut-être meilleur qu’il ne l’était vraiment. Comme lorsqu&#8217;il a refusé une prolongation avec les Dallas Mavericks. Pas assez juteuse aux yeux de Nerlens Noel.</p>
<p style="text-align: justify;">En difficulté pour trouver une équipe NBA alors qu’il n’a même pas 30 ans, Nerlens Noel s’inscrit déjà dans la liste des grands prospects qui ont déçu en NBA. Quelle suite désormais ? Une franchise lui offrira-t-elle une nouvelle chance ou devra-t-il exporter ses talents à l’étranger pour relancer sa carrière ?</p>


Nerlens Noel

Photo de profil page joueur NBA Michael Carter-Williams

<h2 style="text-align: center;">Michael Carter-Williams selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">Des débuts incroyables mais une carrière NBA qui n’aura finalement pas volé très haut. Michael Carter-Williams est un joueur de basketball américain évoluant actuellement sans équipe. Il mesure 1m96, pèse 86kg, et il peut jouer au poste de meneur ou d’arrière. Né à Hamilton (Massachusetts) le 10 octobre 1991, Michael Carter-Williams a été sélectionné en 11ème choix de la Draft NBA 2013 par les Philadelphia Sixers et a participé à 9 saisons en NBA dans sa carrière.</p>
<p style="text-align: justify;">Michael Carter-Williams évolue principalement au poste de meneur. Passeur plutôt doué, Carter-Williams est aussi un défenseur très correct, et sa grande taille pour un meneur lui permet de peser au rebond. Sa principale faiblesse se situe en attaque et dans sa capacité à scorer. Carter-Williams n’a jamais été un bon shooteur, notamment à 3-points (moins de 26% d’adresse à longue distance en carrière). Ses limites au tir et la nécessité pour lui d’avoir la balle en main pour peser sur le jeu l’ont beaucoup desservi, à une époque où la NBA penchait de plus en plus vers le tir à 3-points. Résultat : Michael Carter-Williams a perdu sa place dans la Grande Ligue.</p>
<h3 style="text-align: center;">Michael Carter-Williams, des débuts tonitruants… puis plus rien</h3>
<p style="text-align: justify;">Michael Carter-Williams, c’est l’histoire d’un joueur qui a démarré très fort mais qui n’a finalement pas fait long feu. Pour son tout premier match en NBA en 2013, Carter-Williams a collecté 22 points, 12 passes décisives, 9 interceptions et 7 rebonds contre le Miami Heat de LeBron James, alors champion en titre. Il détient d’ailleurs toujours le record NBA du plus grand nombre d’interceptions pour son premier match officiel (9). Par ailleurs, Michael Carter-Williams est l’un des deux joueurs (avec la superstar Shaquille O’Neal) à avoir remporté le titre de Joueur de la semaine après sa première semaine de matchs en NBA. Une performance incroyable suivie d’une saison très solide (16 points, 6 rebonds, 6 passes décisives de moyenne) récompensée par un trophée de Rookie de l’Année en 2014.</p>
<p style="text-align: justify;">Malheureusement pour Michael Carter-Williams, la suite ne sera pas aussi glorieuse avec un rendement en baisse constante et plusieurs blessures. Carter-Williams se fait transférer d’équipe en équipe sans jamais retrouver la production de ses débuts chez les Sixers. Il a successivement porté les couleurs des Milwaukee Bucks, Chicago Bulls, Charlotte Hornets, Houston Rockets et du Orlando Magic. Michael Carter-Williams n’a pas d’équipe NBA depuis 2023 et est même passé par la case G League (ligue de développement de la NBA).<br />
Après ses débuts tonitruants en NBA, Michael Carter-Williams semblait avoir le potentiel pour devenir un futur grand. Finalement, il représente l’histoire du carrosse redevenu citrouille un poil trop rapidement.</p>


Michael Carter-Williams

Photo de profil page joueur NBA George Hill

<h2 style="text-align: center;">George Hill selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">Un mec qui est amoureux de l’Indiana, ça n&#8217;arrive pas tous les jours. George Hill est un joueur de basketball américain actuellement sans contrat. Il mesure 1m93, pèse 85 kilos, et il joue au poste de meneur. Né à Indianapolis (Indiana) le 4 mai 1986, George Hill a été sélectionné en 26ème choix de la Draft NBA 2008 par les San Antonio Spurs et a participé à 15 saisons NBA dans sa carrière. George Hill a porté le maillot des San Antonio Spurs, des Indiana Pacers, du Utah Jazz, des Sacramento Kings, des Cleveland Cavaliers, des Milwaukee Bucks, de l&#8217;Oklahoma City Thunder et des Philadelphia 76ers.</p>
<p style="text-align: justify;">Durant sa carrière NBA, George Hill s’est imposé comme un meneur de jeu plutôt solide. Un joueur capable de dicter le tempo de son équipe, d’organiser le jeu et si besoin de scorer un peu. Hill fut un bon passeur et un shooteur régulier (38% d’adresse à 3-points en carrière) dans ses meilleures années, et brillait aussi par sa fiabilité en défense où il ne rechignait pas aux efforts. Capable aussi d’accepter un rôle de shooteur loin de la balle, George Hill brillait par sa polyvalence. Professionnel sérieux, doté d’une bonne éthique de travail, il faisait partie de ces joueurs qui font le bonheur d’un coach.</p>
<h3 style="text-align: center;">George Hill, au bon endroit au mauvais moment</h3>
<p style="text-align: justify;">Arrivé aux San Antonio Spurs à la fin des années 2000, George Hill s’est vite fait une place de choix dans la rotation du coach Gregg Popovich. Pendant trois années, Hill a été un joueur précieux en tant que doublure du Français Tony Parker à la mène. George Hill a néanmoins connu ses plus belles heures aux Indiana Pacers. De retour dans sa ville natale d&#8217;Indianapolis en 2011, George Hill a profité du départ de Darren Collison pour devenir le meneur titulaire des Indiana Pacers. Il a ainsi joué un rôle de premier plan dans le renouveau de la franchise d&#8217;Indianapolis aux côtés de All-Stars comme Paul George ou encore David West. Après 5 saisons aux Pacers, il fut transféré au Utah Jazz, commençant ainsi une véritable tournée des franchises NBA. Hill a rejoint à plusieurs reprises des prétendants au titre afin de remporter la fameuse bague de champion NBA. Sans succès.</p>
<p style="text-align: justify;">Si George Hill pourra regarder sa carrière NBA avec fierté au moment de prendre sa retraite, il pourra aussi se dire qu’il n’a pas eu beaucoup de chance avec le titre NBA. George Hill est passé aux San Antonio Spurs entre le titre remporté en 2007 et celui de 2014. George Hill a disputé une Finale NBA perdue avec les Cleveland Cavaliers en 2018. George Hill est aussi passé aux Milwaukee Bucks entre 2018 et 2020 puis entre 2021 et 2023, ratant ainsi le titre de la franchise lors de la saison 2020-21. À l’inverse, George Hill pourra au moins se dire qu’il a eu un impact indirect sur plusieurs titres. En 2011, il est échangé aux Indiana Pacers contre le jeune Kawhi Leonard, futur MVP des Finales NBA 2014 avec les San Antonio Spurs. En 2020, George Hill fait partie d’un échange qui envoie Jrue Holiday aux Bucks. Holiday sera un maillon essentiel de l’équipe qui remportera le titre quelques mois plus tard à Milwaukee. Pas sûr que tout ça suffise à le consoler pour autant.</p>
<p style="text-align: justify;">Que retenir de la carrière de George Hill ? Un meneur qui n’avait pas le talent pour devenir une star de la Ligue mais un vrai joueur qui a compté en NBA, et qui a pu avoir un impact partout où il est passé. Il aura juste manqué la petite bague de champion NBA pour le happy end.</p>


George Hill

Photo de profil page joueur NBA Goran Dragic

<h2 style="text-align: center;">Goran Dragic selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">Tous les dragons ne crachent pas du feu, certains mettent un ballon orange dans un cercle. Goran Dragic est un joueur de basketball slovène actuellement sans contrat puisqu’il a annoncé sa retraite. Il mesure 1m93, pèse 86kg, et il joue au poste de meneur. Né à Ljubljana (Slovénie) le 6 mai 1986, Goran Dragic a été sélectionné en 45ème choix de la Draft NBA 2008 par les San Antonio Spurs (immédiatement transféré aux Phoenix Suns) et a participé à 15 saisons en NBA dans sa carrière. Son frère Zoran Dragic est également basketteur professionnel.</p>
<p style="text-align: justify;">Surnommé “The Dragon” (le dragon), Goran Dragic est un meneur de jeu très complet. Contrairement à son aîné Steve Nash chez les Phoenix Suns, Goran Dragic est plus un scoreur qu’un meneur type gestionnaire. Il n’en demeure pas moins un solide passeur et un joueur doté d’un gros QI basket et d’une excellente vision du jeu. Si son adresse au tir a beaucoup varié selon les années, Goran Dragic reste un shooteur fiable, que ce soit dans ses attaques de cercle et même à 3-points (36% en carrière). Dans sa moitié de terrain par contre, Goran Dragic n’a jamais été un grand défenseur.</p>
<h3 style="text-align: center;">Goran Dragic avant Luka Doncic</h3>
<p style="text-align: justify;">Si Luka Doncic n’existait pas, on parlerait sans doute de Goran Dragic comme le plus grand joueur de l’histoire du basket slovène. Débarqué en NBA en 2008 à l’âge de 22 ans, Goran Dragic a mis un peu de temps pour se faire sa place dans la Ligue. Barré par Steve Nash chez les Phoenix Suns, Dragic a attendu le départ du Canadien pour prendre sa place et véritablement exploser. En 2013-14, il passe d’un peu moins de 15 à 20 points par match en moyenne et remporte le titre de Most Improved Player, récompensant ainsi sa progression. Dragic obtient la même année une place dans la All-NBA Third Team. Si Goran Dragic a lancé sa carrière chez les Suns, c’est au Miami Heat qu’il connaîtra ses meilleures saisons. C’est en Floride qu’il obtient sa seule sélection au All-Star Game (2018) avant d’accéder aux Finales NBA en 2020 (perdues face aux Los Angeles Lakers).</p>
<h3 style="text-align: center;">Le Dragon slovène</h3>
<p style="text-align: justify;">Si Goran Dragic a connu une carrière NBA aboutie, il a aussi souvent répondu à l’appel de sa sélection. Aux côtés du jeune Luka Doncic, Goran Dragic a permis à la Slovénie de remporter le premier trophée de son histoire, l’EuroBasket 2017. De par sa longévité et son talent, Goran Dragic a aussi brisé des records avec son équipe nationale. Dragic est en effet le joueur le plus capé de l’histoire de la Slovénie (90 sélections) mais aussi son meilleur scoreur all-time (1078 points). Peut-être pas pour longtemps vu la vitesse à laquelle Luka Doncic le rattrape.</p>
<p style="text-align: justify;">Solide autant sur la scène NBA que FIBA, Goran Dragic a connu une belle carrière. Mais cette page est désormais refermée depuis le 30 décembre 2023, date à laquelle le meneur a annoncé prendre sa retraite après 15 saisons et 946 matchs en NBA.</p>


Goran Dragic

Photo de profil page joueur NBA Montrezl Harrell

<h2 style="text-align: center;">Montrezl Harrell selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">Mon premier jure, mon second sort du banc, mon troisième sort les muscles dans les raquettes NBA, et mon tout s’appelle Montrezl Harrell. Montrezl Harrell est un joueur de basketball américain actuellement sans contrat après un passage aux Sixers de Philadelphie. Il mesure 2m01, pèse 109kg, et il joue au poste de pivot ou d’ailier-fort. Né à Tarboro (Caroline du Nord) le 26 janvier 1994, Montrezl Harrell a été sélectionné en 32ème choix de la Draft 2015 et a participé à 8 saisons en NBA dans sa carrière. Il a porté les couleurs des Houston Rockets, des Los Angeles Clippers, des Los Angeles Lakers, des Washington Wizards, des Charlotte Hornets et des Philadelphia Sixers.</p>
<p style="text-align: justify;">Montrezl Harrell est un pivot atypique. Ne mesurant “que” 2m01, Harrell est plutôt petit pour répondre au gabarit de ses pairs dans la raquette. Il compense néanmoins son manque de taille par une agressivité sans bornes et un bon sens du timing au rebond. Intérieur à l’ancienne, Montrezl Harrell ne tire pas de loin, il marque ses points près du cercle. Très efficace en attaque (près de 62% d’adresse au tir en carrière), Harrell est par contre très friable en défense, où il est régulièrement ciblé par les meilleurs scoreurs intérieurs adverses.</p>
<h3 style="text-align: center;">Montrezl Harrell, “victime” de la NBA moderne</h3>
<p style="text-align: justify;">Champion NCAA en 2013 avec l’université de Louisville et drafté en 2015 par les Houston Rockets, Montrezl Harrell est arrivé en NBA sans faire de bruit. Joueur d’impact en sortie de banc, Montrezl Harrell a dû faire ses preuves avant de devenir progressivement l’un des meilleurs remplaçants de NBA. Avec près de 19 points et 7 rebonds de moyenne sur la saison 2019-20, Harrell a remporté le titre de Sixième homme de l’année en NBA, succédant ainsi à Lou Williams, son coéquipier chez les Los Angeles Clippers. Montrezl Harrell a également remporté cette année-là le titre du joueur se donnant le plus sur les terrains (le “Hustle Award”), preuve de son énergie et de sa combativité.</p>
<p style="text-align: justify;">Néanmoins, la carrière de Montrezl Harrell a vite changé à cause de ses points faibles. Dans une NBA en pleine évolution, les pivots se doivent de s’adapter. Montrezl Harrell n’est pas un shooteur et il est en difficulté défensivement. Deux lacunes qui sont problématiques dans la NBA moderne et en particulier en Playoffs, là où tous les points faibles sont mis en lumière. Des défauts qui ont fait passer Harrell d’un statut de remplaçant élite en NBA à celui de joueur de bout de banc en seulement trois saisons. Plus haute est la montée, plus dure est la chute.</p>
<p style="text-align: justify;">Avec son énergie en sortie de banc et son apport offensif, Montrezl Harrell a encore des services à rendre en NBA. Mais dans une Ligue qui s’éloigne toujours plus de son style, Harrell risque d’avoir des difficultés à retrouver une équipe NBA, lui qui a en plus été victime d’une grosse blessure au genou à l’été 2023.</p>


Montrezl Harrell

Photo de profil page joueur NBA Udonis Haslem

<h2 style="text-align: center;">Udonis Haslem selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">Peut-on être une légende d’une franchise en tournant à moins de 8 points par match en carrière ? Absolument, en voici le meilleur exemple. Udonis Haslem est un ancien joueur de basketball américain qui a évolué en NBA entre 2003 et 2023. Il mesure 2m01, pèse 107kg, et jouait au poste d’ailier-fort ou de pivot. Né à Miami (Floride) le 9 juin 1980, Udonis Haslem a participé à 20 saisons en NBA dans sa carrière, toutes sous les couleurs du Miami Heat.</p>
<p style="text-align: justify;">Non drafté à sa sortie de l’université de Florida en 2002, Udonis Haslem a joué une saison en France à Chalon-Sur-Saône avant de rejoindre le Miami Heat en 2003. Aux côtés de son ami Dwyane Wade, Udonis Haslem a remporté trois titres de champion NBA (2006, 2012, 2013) avec le Heat. En 2023, Haslem est devenu le troisième joueur de l’histoire de la NBA (après Kobe Bryant et Dirk Nowitzki) à jouer 20 saisons pour une seule et même équipe. Haslem est aussi le meilleur rebondeur de l’histoire du Heat (5 791) devant Alonzo Mourning et le second joueur au nombre de matchs joués (879) derrière Dwyane Wade. En bref, une véritable légende du Miami Heat.</p>
<p style="text-align: justify;">Surnommé “UD”, Udonis Haslem a bouclé sa carrière avec des statistiques de 7,5 points et 6,6 rebonds par match. Des chiffres loin d’être spectaculaires mais qui ne sont pas représentatifs de l&#8217;impact du joueur au Miami Heat. Car Udonis Haslem brillait principalement par ses qualités de rebondeur, sa solide défense et sa combativité sans faille. Des atouts qui ont fait d’Haslem un véritable “glue guy” pour le Heat, c’est-à-dire un joueur qui par ses efforts et son apport solidifie le collectif. Devenu un véritable leader de vestiaire à Miami, Haslem était aussi connu pour ses coups de gueule et sa capacité à transmettre sa rage de vaincre à ses coéquipiers.</p>
<h3 style="text-align: center;">Udonis Haslem, symbole de la “Heat Culture”</h3>
<p style="text-align: justify;">Né à Miami et ayant disputé la totalité de sa carrière NBA au Heat, Udonis Haslem est une icône en Floride. Ce statut, Haslem le doit à ses accomplissements sportifs, sa loyauté à la franchise floridienne, son investissement dans la communauté, mais aussi la mentalité qu’il a su insuffler à Miami. Ce qu’on pourrait appeler la “Heat Culture”. La discipline, le professionnalisme exemplaire, le sens du sacrifice au profit du collectif et la volonté de vaincre, voilà les qualités d’Haslem qui sont devenues les principes de base de la franchise menée par Pat Riley et Erik Spoelstra. Même avec un rôle amoindri lors de ses dernières années sur les parquets NBA, Haslem a été le garant de ces fondements de par son rôle dans le vestiaire et à l’entraînement.</p>
<p style="text-align: justify;">Après une carrière NBA longue de 20 ans, Udonis Haslem a enfin rangé les sneakers. L’ancien intérieur n’en a pourtant pas fini avec le Miami Heat. Un retour sur le parquet ? Non merci, mais celui qui a vu son maillot être retiré par le Heat en janvier 2024 est désormais vice-président chargé du développement.</p>


Udonis Haslem

Photo de profil page joueur NBA Antoine Rigaudeau

Antoine Rigaudeau

Photo de profil page joueur NBA Tariq Abdul-Wahad

Tariq Abdul-Wahad

Photo de profil page joueur NBA Nando De Colo

Nando De Colo

Photo de profil page joueur NBA Tony Parker

<h2 style="text-align: center;">Tony Parker selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">L’idole de tous les fans du basket français, le boss. Tony Parker est un ancien joueur de basketball français, il mesure 1m85, pèse 84 kilos, et il évoluait au poste de meneur. Né à Bruges (Belgique) le 17 mai 1982, William Anthony Parker dit Tony Parker est le fils de Pamela Firestone et de Tony Parker Sr, un ancien joueur professionnel de basket. Tony Parker a été sélectionné en 28ème choix de la Draft 2001 et a participé à 18 saisons NBA dans sa carrière, portant les couleurs des San Antonio Spurs et des Charlotte Hornets.</p>
<h3 style="text-align: center;">Tony Parker, the best from France</h3>
<p style="text-align: justify;">Tony Parker est le meilleur joueur de l’histoire du basket français et une légende de la franchise NBA des San Antonio Spurs. Coaché par le mythique Gregg Popovich et formant un trio légendaire avec Tim Duncan et Manu Ginobili, Tony Parker a aidé les Spurs à remporter 4 titres de champion NBA (2003, 2005, 2007, 2014). Il a notamment été élu meilleur joueur des Finales NBA 2007, devenant le premier non-Américain à obtenir cette distinction. Il est le meilleur passeur de l’histoire des Spurs mais aussi le second meilleur scoreur derrière Tim Duncan. Son maillot, portant le numéro 9, a été retiré par la franchise pour honorer ses accomplissements avec l’équipe texane. Il est également devenu en 2023 le premier Français à entrer au Hall of Fame, le panthéon du basket américain qui récompense les meilleurs joueurs de l’histoire de la NBA.</p>
<p style="text-align: justify;">Surnommé “TP”, Tony Parker est un meneur de jeu qui fait parler sa vitesse et sa technique pour piéger les défenses. S’il est capable de créer pour les autres, Parker est davantage un meneur scoreur qu’un véritable gestionnaire. Peu porté sur le tir à 3-points, il a fait du jeu à mi-distance sa spécialité, avec notamment son célèbre “floater”, un tir en cloche visant à éviter les contres des intérieurs adverses. Pour mettre le ballon dans le panier, on peut compter sur Tony.</p>
<p style="text-align: justify;">Pionnier du basket français en NBA, dans une époque où les Européens n’étaient pas légion aux Etats-Unis, Parker est le premier tricolore à avoir remporté un titre NBA. Il est aussi le premier Français à être choisi pour le All-Star Game mais aussi au sein d’une All-NBA Team. Un précurseur qui a montré la voie aux jeunes talents français d’hier et d’aujourd’hui, qui rêvent désormais de marcher sur ses pas. Comme un certain Victor Wembanyama entre autres.</p>
<h3 style="text-align: center;">Tony Parker, patron de l&#8217;équipe de France</h3>
<p style="text-align: justify;">S’il a brillé avec les Spurs en NBA, Tony Parker n’en a jamais oublié la France. Formé à l’INSEP et ayant joué ses deux premières saisons en pro à Paris (1999-2001), Tony Parker n’a pas eu une longue carrière en France mais il a par contre été la star de l&#8217;Équipe de France. Un véritable taulier qui n’hésitait pas à prendre ses responsabilités et à bouger ses coéquipiers quand il le fallait. L’exemple le plus marquant est son célèbre discours dans le vestiaire à la mi-temps de la demi-finale face à l’Espagne à l’Euro 2013. Peut-être son plus grand moment de gloire avec la France. Pendant près de 15 ans, Parker a enchaîné les compétitions internationales avec les Bleus. Champion d’Europe avec les Espoirs en 2000 aux côtés de Boris Diaw notamment, il a ensuite ajouté quatre médailles supplémentaires à son palmarès. Deux médailles de Bronze (2005, 2015), une en Argent (2011) et surtout une en Or (2013), toutes remportées à l’EuroBasket. L’armoire à trophée des Bleus lui doit beaucoup.</p>
<p style="text-align: justify;">Après 17 années aux Spurs, durant lesquelles il n’aura jamais manqué les Playoffs NBA, Tony Parker a disputé une dernière saison aux Hornets afin de jouer sous les ordres de son idole, Michael Jordan. Un dernier chapitre avant de prendre une retraite bien méritée en 2019. Les baskets rangées, il peut désormais pleinement se consacrer à sa carrière de dirigeant. Actionnaire du club de l’ASVEL, évoluant en première division française, Parker en est aussi le président.</p>
<p style="text-align: justify;">Patron, légende, pionnier, star, leader, Tony Parker a été beaucoup de choses pour le Basket Français et les San Antonio Spurs. On peut être Français et ne rien connaître du basket mais on ne peut pas être Français et ne pas connaître Tony Parker.</p>


Tony Parker

Photo de profil page joueur NBA Joakim Noah

<h2 style="text-align: center;">Joakim Noah selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">Fils de Yannick Noah et de Cécilia Rodhe (notamment Miss Suède 1978), Joakim Noah est un joueur de basketball qui a évolué en NBA de 2007 à 2020, au poste de pivot. Du haut de ses 2m11 et 104 kilos, il a joué principalement chez les Chicago Bulls, mais a aussi porté brièvement les couleurs des Memphis Grizzlies, des Los Angeles Clippers et des New York Knicks, son équipe de cœur quand il était gamin. Joakim Noah est en effet un enfant de New York, où il est né le 25 février 1985, et il possède à la fois la nationalité française, suédoise et américaine. Il a été sélectionné en 9e position de la Draft NBA 2007 par les Chicago Bulls et a participé à 13 saisons en NBA dans sa carrière.</p>
<h3 style="text-align: center;">Les Noah, une famille sportive</h3>
<p style="text-align: justify;">Ayant hérité de la grinta qui a permis à son père (Yannick Noah) de remporter Roland-Garros et à son grand-père (Zacharie Noah) d’être champion de France de football, Joakim Noah n’a pas mis longtemps pour perpétuer la tradition familiale. Il a remporté deux titres NCAA à l’université de Floride (2006, 2007) aux côtés d’Al Horford et Corey Brewer, décrochant en prime le titre de MOP (meilleur joueur) du Final Four de la March Madness en 2006. Cela lui a permis de devenir le Français le plus haut drafté de l’histoire en 2007 (avant d’être dépassé par Frank Ntilikina, Killian Hayes et Victor Wembanyama), avant de s’imposer comme une pièce essentielle dans la mythique franchise des Chicago Bulls.</p>
<h3 style="text-align: center;">Joakim Noah, symbole des Bulls de Tom Thibodeau</h3>
<p style="text-align: justify;">Surnommé “Jooks” (surnom donné par la famille) ou “Raging Bull” (le “Taureau Enragé”), Joakim Noah est rapidement entré dans le cœur des fans de Chicago pour son côté dur à cuire et son intensité sans faille. Sous la houlette de l’exigeant coach Tom Thibodeau, ses grandes qualités défensives associées à l’ascension du meneur Derrick Rose ont aidé les Bulls à redevenir une place forte de la Conférence Est. Mais c’est suite aux grosses blessures de Rose, et le surplus de responsabilités qui a suivi, que Joakim Noah a vraiment maximisé son potentiel.</p>
<p style="text-align: justify;">Le 28 février 2013, il a notamment réalisé une performance exceptionnelle avec un triple-double à 23 points, 21 rebonds et 11 contres, ce qui lui a permis d’inscrire son nom aux côtés de pivots légendaires comme Hakeem Olajuwon, Kareem Abdul-Jabbar et Shaquille O’Neal. Au terme de la saison NBA 2013-14, “Jooks” a décroché le titre de Défenseur de l’Année (deuxième joueur de Chicago à le remporter après Michael Jordan, et premier Français) tout en étant nommé dans la meilleure équipe de la saison avec plus de 12 points, 11 rebonds et 5 passes de moyenne. Pas mal pour un joueur souvent moqué pour sa mécanique de tir très atypique. Grâce à sa polyvalence, Joakim Noah a également décroché deux participations au All-Star Game NBA ainsi que deux nominations dans la meilleure équipe défensive de l’année (en 2013 et 2014). Un palmarès bien rempli donc, même si ses Chicago Bulls n’ont jamais réussi à faire mieux qu’une Finale de Conférence Est entre 2007 et 2016, année de départ vers les New York Knicks.</p>
<h3 style="text-align: center;">Une fin de carrière NBA compliquée</h3>
<p style="text-align: justify;">La suite de la carrière de Joakim Noah a ensuite été beaucoup plus compliquée. Entre blessures, suspension pour violation de la politique anti-drogue de la NBA, et critiques pour son contrat de 72 millions de dollars signé avec New York, le pivot français a vu son rêve d’évoluer aux Knicks se transformer en cauchemar. Après des passages aux Memphis Grizzlies et aux Los Angeles Clippers, Joakim Noah a finalement choisi de prendre sa retraite en mars 2021. Quelques mois plus tard, les Chicago Bulls l’ont honoré lors d’une soirée spéciale au United Center, preuve de la marque qu’il a laissée au sein de la franchise (où il détient, au passage, le record du plus grand de rebonds offensifs) et même de la ville, lui qui continue de s’impliquer dans la communauté locale.</p>
<p style="text-align: justify;">À travers ses qualités basket, son côté trashtalker, son coeur de battant et sa volonté de ne jamais baisser les yeux devant l’adversaire (surtout quand il s’agit de LeBron James), Joakim Noah est un personnage à part qui a beaucoup travaillé pour se construire une belle carrière. Un joueur qu’on aurait adoré voir plus souvent en Équipe de France, avec qui il n’a participé qu’à une grande compétition internationale (l’EuroBasket 2011) au milieu de diverses polémiques entourant le traitement de certaines blessures. Si le mariage avec les Bleus s&#8217;était bien passé, qui sait&#8230;</p>


Joakim Noah

Photo de profil page joueur NBA Boris Diaw

<h2 style="text-align: center;">Boris Diaw selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: left;">Un navire n&#8217;arrive jamais à bon port sans un grand capitaine. Boris Diaw est un ancien joueur de basketball français reconverti comme manager de l&#8217;Équipe de France de basket. Il mesure 2m03, pèse 114 kilos, et il évoluait principalement au poste d&#8217;ailier-fort. Né à Cormeilles-en-Parisis (Val-d&#8217;Oise) le 16 avril 1982, Boris Diaw est le fils de Issa Diaw et de Élisabeth Riffiod, l&#8217;une des meilleures joueuses de l&#8217;histoire du basket français. Il a été sélectionné en 21ème choix de la Draft 2003 et a participé à 14 saisons NBA dans sa carrière, portant les couleurs des Atlanta Hawks, des Phoenix Suns, des Charlotte Hornets (anciennement Bobcats), des San Antonio Spurs et du Utah Jazz .</p>
<p style="text-align: left;">Boris Diaw est l&#8217;un des plus grands joueurs du basket français et également un pionnier du basket tricolore aux États-Unis. Il est le premier joueur français à avoir remporté un trophée individuel de saison NBA avec le Most Improved Player (2006), récompensant la plus grande progression au cours de l&#8217;année écoulée. Au niveau collectif, Diaw a aussi remporté un titre NBA avec les San Antonio Spurs en 2014, aux côtés de Tony Parker, Tim Duncan et Manu Ginobili.</p>
<h3 style="text-align: center;">Boris Diaw, capitaine de l&#8217;équipe de France</h3>
<p style="text-align: left;">Surnommé “Babac”, Boris Diaw est une légende de l&#8217;Équipe de France de basket. Capitaine des Bleus entre 2006 et 2018, Diaw a été un véritable pilier du groupe France durant toute sa carrière aux côtés de Tony Parker, décrochant pas moins de 5 médailles internationales, à savoir trois médailles de bronze mais aussi une médaille d&#8217;argent et surtout une médaille d&#8217;or à l&#8217;EuroBasket 2013. Il avait également remporté une médaille d&#8217;or (2000) et une médaille de bronze (2002) au Championnat d’Europe Espoirs lesquelles + quelles années. En un mot : un patron, un vrai.</p>
<p style="text-align: left;">Boris Diaw était un joueur en avance sur son temps. Positionné en tant qu&#8217;intérieur, sa polyvalence, son QI basket, sa vision du jeu et ses qualités balle en main lui permettaient d&#8217;évoluer en tant que point forward et de faire jouer ses coéquipiers comme peuvent le faire certains meneurs. Véritable couteau-suisse sur le terrain, Diaw a évolué à quasiment tous les postes durant sa carrière. Si ses premières années en tant que professionnel en France ont été marquées par les récompenses individuelles telles que le MVP de Pro A (2003) ou le titre de meilleur espoir du championnat de France (2002), Boris Diaw est ensuite devenu un vrai joueur de devoir, apportant du liant au sein d&#8217;un collectif plutôt que de chercher à se mettre en lumière. Un profil touche-à-tout que certains coachs ont su brillamment utiliser, à l&#8217;instar de Gregg Popovich, le mythique coach des San Antonio Spurs.</p>
<p style="text-align: left;">Après une dernière saison en pro à Levallois, Boris Diaw a ensuite rangé les sneakers pour enfiler le costume de dirigeant à plein temps. Passé par Bordeaux et Levallois en tant que président, Boris Diaw est désormais pleinement concentré sur l&#8217;Équipe de France de basket, où il exerce le poste de Manager. En parallèle, il préside également l&#8217;INSEP depuis 2022. Après avoir remporté plusieurs médailles avec la France sur le terrain, c&#8217;est depuis les bureaux qu&#8217;il tente désormais d&#8217;aider les Bleus à viser les sommets.</p>


Boris Diaw

<h2 style="text-align: center;">Victor Oladipo selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">Le plus triste en sport, c’est lorsque les blessures viennent tout gâcher. La preuve. Victor Oladipo est un joueur de basketball américain évoluant actuellement sans contrat. Il mesure 1m91, pèse 97kg, et il joue au poste d&#8217;arrière. Né à Silver Spring (Maryland) le 4 mai 1992, Victor Oladipo a été sélectionné en 2ème choix de la Draft NBA 2013 par le Orlando Magic et a participé à 10 saisons NBA dans sa carrière.</p>
<p style="text-align: justify;">Victor Oladipo fait partie de la catégorie des “two-way players”, c’est-à-dire les joueurs qui sont impactants aussi bien en attaque qu’en défense. Offensivement, Victor Oladipo est un joueur qui aime profiter de sa vitesse et de son explosivité pour attaquer le cercle. Il est d’ailleurs connu pour ses dunks spectaculaires. Oladipo est un profil slasher, un joueur qui est plus à l’aise pour marquer près du panier ou à mi-distance qu’à 3-points, où il est plutôt irrégulier (moins de 35% d’adresse à 3-points en carrière). Dans sa moitié de terrain, Victor Oladipo était considéré comme l’un des meilleurs défenseurs extérieurs de la Ligue à son top niveau. Sa vitesse, sa capacité à tenir le choc physiquement et sa lecture du jeu en faisait un joueur défensif complet. Oladipo a d’ailleurs remporté le titre de meilleur intercepteur de NBA lors de la saison 2017-2018 en plus d’être sélectionné dans la meilleure équipe défensive de NBA. Cette contribution des deux côtés du terrain a permis à Victor Oladipo d’être nommé deux fois All-Star (2018, 2019) et d’être sélectionné dans la troisième meilleure équipe NBA de la saison (2019).</p>
<h3 style="text-align: center;">Victor Oladipo, fauché en pleine ascension</h3>
<p style="text-align: justify;">Surnommé “Dipo”, Victor Oladipo a mis quelques saisons pour montrer tout son potentiel, lui qui était considéré comme le meilleur joueur universitaire avant la Draft NBA 2013. Joueur très correct durant ses trois premières années au Orlando Magic puis lors de son court passage au Oklahoma City Thunder, Oladipo explose véritablement chez les Indiana Pacers lors de la saison 2017-2018. Victor Oladipo passe de 16 à 23 points par match, remportant par la même occasion le titre de Most Improved Player 2018, récompensant ainsi sa progression. C’est à cette période qu’il s’impose comme un All-Star NBA. L’âge d’or de la carrière du joueur, avant qu’une grave blessure au genou ne vienne tout gâcher.</p>
<p style="text-align: justify;">Victime d’une rupture du tendon quadricipital en janvier 2019, Victor Oladipo reste éloigné des parquets une année complète avant que d’autres problèmes physiques n’apparaissent : opération au tendon du quadriceps en mai 2021, déchirure du tendon rotulien lors des Playoffs NBA 2023, bref on n’est pas loin du jeu du docteur Maboule. Difficile dans ces conditions de retrouver la plénitude de ses capacités, même si Oladipo a parfois quelques fulgurances aux Houston Rockets et au Miami Heat qui rappellent le grand joueur qu’il était chez les Indiana Pacers.</p>
<p style="text-align: justify;">Alors qu’il montait clairement en puissance, Victor Oladipo a été fauché dans son élan par une cascade de blessures. Pourra-t-il retrouver une place en NBA un jour ? Rien n’est moins sûr…</p>


Victor Oladipo

Photo de profil page joueur NBA Blake Griffin

<h2 style="text-align: center;">Blake Griffin selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">Rouquin le plus célèbre de la NBA mais surtout grosse machine à highlights, Blake Griffin est un joueur de basketball américain. Il mesure 2m06, pèse 113kg, et il joue au poste d’ailier-fort ou de pivot. Né à Oklahoma City (Oklahoma) le 16 mars 1989, Blake Griffin a été sélectionné en 1er choix de la Draft NBA 2009 par les Los Angeles Clippers et a participé à 14 saisons en NBA dans sa carrière.</p>
<h3 style="text-align: center;">Blake Griffin et ses dunks, emblèmes des Clippers</h3>
<p style="text-align: justify;">Blake Griffin faisait partie des meilleurs intérieurs NBA durant la décennie 2010. Joueur phare des Los Angeles Clippers, Blake Griffin a été sélectionné six fois au All-Star Game entre 2011 et 2019. Griffin a aussi été élu dans une All-NBA Team à cinq reprises au cours de sa carrière (2012, 2013, 2014, 2015 et 2019). Auparavant il avait gagné le trophée de Rookie de l’Année, récompensant le meilleur joueur de première année en NBA (2011). Une armoire à récompenses plutôt bien pourvue mais aucun titre collectif à côté.</p>
<p style="text-align: justify;">Surnommé “Quake” (“Secousse”), Blake Griffin est avant tout connu pour ses exceptionnelles qualités athlétiques. Fantastique dunkeur, Griffin a fait faire des cauchemars à bien des défenseurs. Il a notamment remporté le NBA Slam Dunk Contest en 2011 en dunkant au-dessus d’une voiture. Si Blake Griffin était d’abord un monstre athlétique, il a aussi su faire évoluer son jeu lorsque son physique a commencé à décliner. C’est un très bon passeur par rapport à beaucoup d’intérieurs NBA. Piètre shooteur au début de sa carrière, Blake Griffin a fait de très gros progrès au niveau de son adresse au tir, en particulier à 3-points. Un moyen pour lui de continuer à peser en NBA alors qu’il avait de plus en plus de mal à dominer dans les airs.</p>
<h3 style="text-align: center;">Blake Griffin marque l’histoire des Clippers</h3>
<p style="text-align: justify;">Si on devait penser à l’âge d’or de la carrière de Blake Griffin, ce serait forcément ses années aux Los Angeles Clippers de la décennie 2010. Les dunks exceptionnels de Blake Griffin et DeAndre Jordan associés aux qualités de passeur du meneur All-Star Chris Paul ont fait des Clippers version “Lob City” l’une des équipes les plus spectaculaires de la NBA. Non content de faire le show pendant sept saisons et demie, Blake Griffin a aussi laissé un impact important dans les livres d’histoire de la franchise. Il est notamment le second meilleur scoreur de l’histoire des Los Angeles Clippers avec 10 863 points inscrits. Griffin est aussi le co-leader au nombre de triple-doubles (7) et le troisième meilleur rebondeur (4 686). Grâce à tout ça, Blake Griffin a permis aux Clippers &#8211; une franchise longtemps moribonde &#8211; de sortir de l’ombre des mythiques Los Angeles Lakers, leur voisin.</p>
<p style="text-align: justify;">Passé également par les Detroit Pistons, les Brooklyn Nets et les Boston Celtics par la suite, Blake Griffin a abandonné son statut de star pour se transformer en joueur de complément sur sa fin de carrière. Sans club depuis 2023, le rouquin le plus aimé de la fanbase des Clippers aura-t-il une dernière chance de décrocher la bague qui manque tant à son palmarès ?</p>


Blake Griffin

Photo de profil page joueur NBA Justin Powell

Justin Powell

Photo de profil page joueur NBA Landers Nolley II

Landers Nolley II

Photo de profil page joueur NBA D.J. Steward

D.J. Steward

Photo de profil page joueur NBA Tevian Jones

Tevian Jones

Photo de profil page joueur NBA Malcolm Hill

<h2 style="text-align: center;">Malcolm Hill selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">Philippines, Allemagne, Kazakhstan, Israël : le visa de Malcolm Hill est bien rempli avant de débarquer en NBA. Malcolm Hill est un joueur de basketball américain qui évolue actuellement au sein du Birmingham Squadron, franchise affiliée aux New Orleans Pelicans en G League. Il dispose d’un contrat two-way qui lui permet de jouer soit avec le Squadron en G League, soit avec les Pelicans en NBA. Il mesure 1m98, pèse 100g, et il joue au poste d’ailier. Né à St. Louis dans le Missouri le 26 octobre 1995, Malcolm Hill est snobé par les franchises lors de la Draft NBA 2017. Il a tout de même l’occasion de jouer en NBA avec quelques piges aux Chicago Bulls et aux Atlanta Hawks.</p>
<h3 style="text-align: center;">Le tour du monde de Malcolm Hill</h3>
<p style="text-align: justify;">Recalé de la NBA, Malcolm Hill va faire ses dents au-delà des frontières de l’Oncle Sam. Son périple débute aux Philippines avec les Star Hotshots. Hill assure avec 26 points et 11,7 rebonds de moyenne. Suffisant pour taper dans l&#8217;œil des franchises NBA ? Toujours pas, c’est désormais en Europe que Malcolm Hill continue sa carrière professionnelle. Nouvelle étape en Allemagne, plus précisément au Telekom Baskets Bonn. Les statistiques de Malcolm Hill sont un poil moins reluisantes, mais quand il rejoint MHP Riesen Ludwigsburg lors de la saison suivante (2018-19), il fait gonfler ses chiffres de 8,7 points et 3,2 rebonds à 12,9 pions et 5,4 prises.</p>
<p style="text-align: justify;">Peut-être que l&#8217;Allemagne n’était pas assez exotique à son goût. Mais une chose est sûre, la saison suivante c’est au Kazakhstan que Malcolm Hill pose ses valises. Il évolue au BC Astana et envoie du lourd avec 20,2 points à 47,1% au tir, dont 39,3% à 3 points. Cela ne fait toujours rêver aucune équipe NBA, mais l’Hapoël Jerusalem voit en Malcolm Hill un élément capable de rajouter du talent à l’effectif en vue de la Basketball Champions League.</p>
<h3 style="text-align: center;">Malcolm Hill entre G League (beaucoup) et NBA (un peu)</h3>
<p style="text-align: justify;">Finalement, Malcolm Hill retourne au pays en 2021. Pas pour jouer en NBA, c’est le Birmingham Squadron en G League qui mise sur Malcolm Hill. Mais la proximité avec les franchises NBA porte ses fruits. S’il dispute 14 matchs avec Birmingham &#8211; pour 16,9 points et 6,1 rebonds &#8211; Malcolm Hill gagne aussi la chance de montrer ce qu’il vaut au niveau supérieur : les Atlanta Hawks et les Chicago Bulls lui offrent quelques minutes lors de la saison NBA 2021-22. Mieux, après un contrat de 10 jours avec Chicago, les Bulls proposent même à Malcolm Hill un contrat two-way pour pouvoir alterner entre NBA et leur franchise affiliée en G League, les Windy City Bulls.</p>
<p style="text-align: justify;">Néanmoins, Malcolm Hill n’arrive pas à se faire une place durable au sein d’une équipe NBA. Après les Bulls, ce sont les New Orleans Pelicans qui misent sur Hill via un contrat two-way. C’est donc dans ce cadre qu’il évolue au sein du Birmingham Squadron, en espérant probablement avoir sa chance avec les Pels.</p>
<p style="text-align: justify;">Un parcours qui a de quoi en décourager plus d’un. Pas Malcolm Hill qui est un battant ayant surmonté des obstacles personnels, dont un diagnostic de syndrome du défilé thoracobrachial &#8211; pathologie engendrant des compressions sur les organes vasculo-nerveux qui traversent le cou et l’épaule en direction du bras &#8211; en 2012. Après une opération, Malcolm Hill a retrouvé le chemin des terrains de basket, au point de finir troisième meilleur lycéen de l&#8217;État d’Illinois derrière Jabari Parker et Jahlil Okafor. Un trio qui a clairement mieux tourné au lycée qu’en NBA, même si Parker et Okafor ont eux plus d&#8217;opportunités que Malcolm Hill pour briller chez les pro.</p>


Malcolm Hill

Photo de profil page joueur NBA Jalen Crutcher

Jalen Crutcher

Photo de profil page joueur NBA Izaiah Brockington

Izaiah Brockington

Photo de profil page joueur NBA Taze Moore

Taze Moore

Photo de profil page joueur NBA George Conditt IV

George Conditt IV

Photo de profil page joueur NBA Miles Norris

Miles Norris

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Bryson Williams

Photo de profil page joueur NBA R.J. Hunter

<h2 style="text-align: center;">R.J. Hunter selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">Mascotte de McDonald&#8217;s, marchand de chaussures ou chasseur ? Rien de tout cela. Ronald Jordan “R.J.” Hunter est un joueur de basketball américain qui évolue actuellement au Greensboro Swarm, franchise affiliée aux Charlotte Hornets en G-League. Il mesure 1m96, pèse 84kg, et il joue au poste d’arrière. Né à Oxford dans l’Ohio le 24 octobre 1993, R.J. Hunter a été choisi en 28è position lors de la Draft NBA 2015 par les Boston Celtics. En NBA, R.J. Hunter a porté les maillots des Boston Celtics, des Chicago Bulls et des Houston Rockets.</p>
<p style="text-align: justify;">Être drafté n’assure pas une place en NBA, R.J. Hunter est un exemple parfait de cette dure réalité. Pourtant, Hunter a eu quelques opportunités pour prouver son talent. Tout d’abord lors de sa première saison NBA chez les Boston Celtics où il a disputé 36 rencontres. Puis aux Chicago Bulls (3 matchs lors de sa deuxième saison), aux Houston Rockets (5 matchs lors de sa troisième saison) et de nouveau aux Boston Celtics (1 seul match lors de la saison 2018-19). Pas suffisant pour faire son trou et se rendre indispensable ou a minima nécessaire au sein d’une franchise NBA. Sa première saison chez les Celtics pose les bases de la carrière de R.J. Hunter : la G League qu’il fréquentait alors avec les Maine Red Claws va vite devenir sa maison.</p>
<h3 style="text-align: center;">R.J. Hunter cartonne en NCAA mais galère en NBA</h3>
<p style="text-align: justify;">On est loin de ce que R.J. Hunter pouvait imaginer plus jeune. Hunter a brillé au lycée à Pike High School à Indianapolis, menant son équipe à un titre de vice-champion de l&#8217;État d&#8217;Indiana. Ses performances en NCAA à Georgia State ont été sympathiques et prometteuses aussi, sous l&#8217;œil avisé de son père, Ron Hunter, qui était également son coach. Avec deux titres de Joueur de l&#8217;Année de la Sun Belt à son actif et un record d&#8217;école de 1 819 points en seulement trois saisons NCAA, Hunter a marqué les esprits et l’histoire de sa fac.</p>
<p style="text-align: justify;">Mais sa carrière professionnelle n’est pas aussi réjouissante. Être un gros scoreur au niveau lycéen et universitaire, capable d’aller au cercle et d’absorber les contacts ne garantit pas de reproduire cela en NBA. Surtout quand le tir à 3-points n’est pas suffisamment fiable et que la défense de R.J. Hunter est suspecte. Cela est rédhibitoire en NBA, car les franchises ne sont pas fans des profils de scoreurs qui sont des plots en défense &#8211; sauf si vous êtes James Harden &#8211; et encore moins si vous êtes maladroit de loin à cause d’une sélection de tirs douteuse.</p>
<h3 style="text-align: center;">La G League pour R.J. Hunter</h3>
<p style="text-align: justify;">C’est donc en G League que R.J. Hunter va maltraiter les défenses au cours de sa carrière. Windy City Bulls, Long Island Nets, Rio Grande Valley Vipers, Erie BayHawks, College Park Skyhawks et Greensboro Swarm sont les franchises qui accueillent Hunter. R.J. tente aussi sa chance à l’étranger puisque Hunter passe quelques mois au Türk Telekomspor en Turquie lors de la saison 2019-20. Turquie qu’il retrouve pour la saison 2020-21 avec Galatasaray, avant de découvrir l&#8217;Australie lors de l’exercice suivant avec les Sydney Kings.</p>
<p style="text-align: justify;">R.J. Hunter est désormais de retour au pays et joue pour le Greensboro Swarm en G League. Il semble peu probable qu’en dehors de contrats two-way ou de contrats de 10 jours il puisse s’imaginer un avenir lié à la NBA.</p>


R.J. Hunter

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Justin Lewis

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Max Heidegger

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Henri Drell

Photo de profil page joueur NBA Zhaire Smith

<h2 style="text-align: center;">Zhaire Smith selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">L’un des noms de famille les plus banals des États-Unis, et un pays (qui a changé de blaze désormais) avec une faute d&#8217;orthographe comme prénom. Zhaire Smith est un joueur de basketball américain qui évolue actuellement au Cleveland Charge, l’équipe de G League affiliée aux Cleveland Cavaliers. Zhaire Smith mesure 1m91, pèse 90kg, et il joue au poste d’arrière ou d’ailier. Né à Garland (Texas) le 4 juin 1999, Zhaire Smith a été choisi en 16e position lors de la Draft NBA 2018 par les Phoenix Suns qui l’ont envoyé dans la foulée aux Philadelphia 76ers contre Mikal Bridges. Il a participé à deux saisons NBA au cours de sa carrière, toutes sous le maillot des Philadelphie Sixers.</p>
<h3 style="text-align: center;">Grosses galères de santé pour Zhaire Smith</h3>
<p style="text-align: justify;">Comparé à Kawhi Leonard par son coach aux Sixers Brett Brown, Zhaire Smith suscite de grandes attentes à son arrivée en NBA à travers ses qualités défensives, athlétiques ainsi que sa polyvalence. Une attente décuplée quand Philadelphie a envoyé l’enfant du pays Mikal Bridges pour l’attirer. Cependant, le sort semble s’acharner sur Zhaire Smith, repoussant le début de sa carrière NBA : une fracture du pied, une réaction allergique sévère… On a l’impression de retourner aux heures sombres des 76ers, lorsque le tank était de sortie et que la franchise de Philadelphie laissait ses rookies au repos durant tout une saison. Zhaire Smith doit donc prendre son mal en patience, passant par une période de récupération et de réadaptation prolongée.</p>
<p style="text-align: justify;">Après un passage par les Delaware Blue Coats, l’équipe affiliée aux Sixers en G League, il peut faire ses débuts en NBA fin mars 2019. En six matchs et 18,5 minutes de moyenne, Zhaire Smith pose des moyennes de 6,7 points, 2,2 rebonds et 1,7 passe décisive pour sa saison rookie. Un Kawhi Leonard du pauvre, mais alors très pauvre et un maigre aperçu du potentiel qu’on prêtait à Zhaire Smith à sa sortie de Texas Tech en NCAA. Mais des capacités athlétiques exceptionnelles ne sont pas suffisantes en NBA, surtout après les soucis de santé rencontrés par Zhaire Smith.</p>
<h3 style="text-align: center;">Zhaire Smith destiné à la G League ?</h3>
<p style="text-align: justify;">La saison sophomore de Zhaire Smith est encore principalement passée en G League avec seulement 7 rencontres NBA avec les Philadelphia Sixers, avant d’être envoyé aux Detroit Pistons. Où il est coupé rapidement. Les Memphis Grizzlies le signent avant de le couper à leur tour… un jour plus tard. Désormais, c’est au Cleveland Charge en G League que Zhaire Smith tente de remettre sa carrière dans le bon sens pour espérer retrouver la NBA. Ses progrès derrière la ligne à 3-points &#8211; 20% à ses débuts en G League contre plus de 43% aujourd’hui dans la ligue de développement &#8211; doivent se confirmer. À Zhaire Smith aussi de polir le potentiel brut qu’on lui prêtait à son arrivée en NBA. Défenseur polyvalent, il peut rêver d’une place dans une rotation en tant que “3 and D” (joueur qui sait tirer à 3-points et défendre).</p>


Zhaire Smith

Photo de profil page joueur NBA Pete Nance

Pete Nance

Photo de profil page joueur NBA Sharife Cooper

<h2 style="text-align: center;">Sharife Cooper selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">Shérif, fais moi (Coo)peur, une vieille série à l’américaine dont le seul lien avec notre joueur est sa nationalité et donc ce jeu de mots foireux. Sharife Cooper est un joueur de basketball américain qui évolue actuellement au Cleveland Charge, l’équipe de G League affiliée aux Cleveland Cavaliers. Sharife Cooper mesure 1m83, pèse 80kg, et il joue au poste de meneur. Né à Newark (New Jersey) le 11 juin 2002, Sharife Cooper a été choisi en 48è position (second tour) lors de la Draft NBA 2021 par les Atlanta Hawks. Il a participé à une saison NBA au cours de sa carrière, portant le maillot des Hawks.</p>
<p style="text-align: justify;">Malheureusement, cela ne signifie pas que la NBA est grande ouverte pour Sharife Cooper. En effet, derrière la star Trae Young, les minutes sont chères à la mène chez les Hawks et à ses débuts, Cooper a dû lutter pour en gratter face à Lou Williams voire Delon Wright. Les 13 petites rencontres que Sharife a disputées en 2021-22 n’ont pas été assez convaincantes pour prétendre devenir la doublure d’Ice Trae à Atlanta. C’est ainsi que les Hawks ont décidé de se séparer de Cooper à l’été 2022, le jeune meneur rejoignant ensuite les Cleveland Cavaliers.</p>
<h3 style="text-align: center;">Sharife Cooper a brillé à Atlanta… au lycée</h3>
<p style="text-align: justify;">Pourtant, Sharife Cooper a su briller dans l&#8217;État de Géorgie plus jeune lorsqu’il sévissait à McEachern High School, dans la banlieue d’Atlanta justement. Dès son plus jeune âge, Cooper a capté l&#8217;attention des scouts et des fans pour son exceptionnelle capacité à dominer le jeu en menant son équipe au titre d’État en partageant le parquet avec Isaac Okoro. Couronné Mr. Basketball de Géorgie, Sharife Cooper peut passer à l’étape suivante en NCAA.</p>
<p style="text-align: justify;">Du moins si on l’autorise à jouer au niveau universitaire. Sharife Cooper manque en effet les douze premiers matchs de la saison, le temps d’une enquête sur son éligibilité. Une période de réflexion où Cooper envisage même de sauter dans le grand bain du professionnalisme. Finalement Sharife fait profiter Auburn &#8211; sa fac &#8211; de sa vivacité et de son habileté au dribble. Avec 20,2 points et 8,1 passes décisives par rencontre en NCAA.</p>
<p style="text-align: justify;">Suffisant pour que les Hawks misent sur lui au second tour de la Draft NBA en 2021 malgré son déficit de taille et sa défense suspecte. Malheureusement, les défauts aperçus à la fac et les doutes sur son adresse au tir à 3-points ou sur sa capacité à scorer en allant au cercle sont confirmés au niveau NBA : Sharife Cooper ne parvient pas à s’imposer. Après avoir passé sa première saison à alterner entre les Atlanta Hawks en NBA et leur franchise affiliée des College Park Skyhawks en G League, Cooper est coupé en juillet 2022.</p>
<h3 style="text-align: center;">NBA ou G League à l’avenir pour Sharife Cooper</h3>
<p style="text-align: justify;">Malgré un passage aux Cleveland Cavaliers lors de la Summer League 2023, Sharife Cooper ne semble pas pouvoir obtenir une nouvelle chance en NBA. C’est au Cleveland Charge, face à des défenses de niveau inférieur, qu’il cartonne avec 19 points et 7 passes de moyenne en carrière en G League.</p>
<p style="text-align: justify;">Avec une carrière encore à ses débuts, Sharife Cooper se trouve à un carrefour. Sa capacité à s&#8217;adapter, à affiner son tir et à progresser en défense définiront son avenir en NBA. Dans un monde où la taille et la défense comptent, Sharife Cooper doit relever le défi pour réaliser pleinement son potentiel et obtenir mieux que briller en G League entre deux piges NBA.</p>


Sharife Cooper

Photo de profil page joueur NBA Zavier Simpson

<h2 style="text-align: center;">Zavier Simpson selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">Contrairement à ce que son nom de famille laisse penser, il n’est pas un bonhomme jaune dessiné par Matt Groening. Zavier Simpson est un joueur de basketball américain qui évolue actuellement au Motor City Cruise, l’équipe de G League affiliée à la franchise NBA des Detroit Pistons. Zavier Simpson mesure 1m83, pèse 86kg, et il joue au poste de meneur. Né à Lima (Ohio, pas le Pérou) le 11 février 1997, Zavier Simpson n’a été choisi par aucune franchise lors de la Draft NBA 2020. Il a tout de même participé à une saison NBA (enfin quelques matchs) sous le maillot du Oklahoma City Thunder.</p>
<p style="text-align: justify;">Pas très grand, pas adroit à 3-points, Zavier Simpson ne part pas avec tous les atouts pour pouvoir briller en NBA. Heureusement, il dispose tout de même d’autres qualités comme sa capacité à mener le jeu avec une bonne vision (7,9 passes par match lors de sa saison senior en NCAA avec les Michigan Wolverines) ou de la bonne volonté en défense qui lui permet de se payer quelques interceptions. Allez, on va aussi noter les qualités de rebondeur de Zavier malgré sa taille qui dépasse à peine celle de Homer Simpson (mesuré à 1m82 selon les experts de Springfield), ainsi qu’un hook shoot sympathique pour un meneur qui lui a valu le surnom de Captain Hook à Michigan. Espérons pour lui qu’il n’est pas poursuivi par un crocodile géant faisant tic-tac.</p>
<h3 style="text-align: center;">Une carrière loin de la NBA pour Zavier Simpson</h3>
<p style="text-align: justify;">Pourtant, le temps tourne pour Zavier Simpson qui devrait être dans son prime à son âge. Alors certes, il cartonne plutôt bien en G League chez le Motor City Cruise où il semble avoir trouvé son rythme de croisière (vous l’avez) après deux saisons au Oklahoma City Blue et une au Lakeland Magic. Mais pour la NBA, cela semble être compromis d’aller y faire carrière avec seulement quatre matchs au Thunder lors de la saison 2021-22, ce qui remonte un peu. Signé puis coupé par les Detroit Pistons en quelques jours après avoir fait la Summer League (ligue d’été) 2023, l’avenir de Zavier Simpson est parti pour s’écrire loin de la NBA.</p>
<p style="text-align: justify;">Oklahoma City Blue, Oklahoma City Thunder, Lakeland Magic, Grises de Humacao (à Porto Rico), Motor City Cruise : les étapes de la carrière professionnelle de Zavier Simpson ne sont pas celles d’un futur Hall of Famer. Ce n’est pas grave, il pourra toujours tenter de se reconvertir en cousin de Bart, Lisa et Maggie.</p>


Zavier Simpson

Photo de profil page joueur NBA Tosan Evbuomwan

Tosan Evbuomwan

Photo de profil page joueur NBA Trey Jemison

Trey Jemison

Photo de profil page joueur NBA Javon Freeman-Liberty

Javon Freeman-Liberty

Photo de profil page joueur NBA Makur Maker

Makur Maker

Photo de profil page joueur NBA Terquavion Smith

Terquavion Smith

Photo de profil page joueur NBA Daeqwon Plowden

Daeqwon Plowden

Photo de profil page joueur NBA D.J. Wilson

<h2 style="text-align: center;">D.J. Wilson selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">DeVante Jaylen Wilson, raccourci en D.J. pour qu’il nous laisse kiffer la vibe. D.J. Wilson est un joueur de basketball américain qui évolue actuellement chez le Osceola Magic de la NBA G League, la franchise affiliée au Orlando Magic. Il mesure 2m08, pèse 104 kg, et il joue au poste d&#8217;ailier fort. Né à Mount Shasta en Californie le 19 février 1996, D.J. Wilson a été sélectionné en 17ème choix de la Draft NBA 2017 par les Milwaukee Bucks. Il a participé à 5 saisons en NBA dans sa carrière. D.J. Wilson a porté les maillots des Milwaukee Bucks, des Houston Rockets et des Philadelphia 76ers en NBA</p>
<p style="text-align: justify;">D.J. Wilson a le profil d’un strech four, à savoir un ailier fort capable de s’écarter du panier pour tirer à 3-points. Certes, Wilson n’est pas la plus fine gâchette de la NBA, mais avec plus de 33% de réussite à 3-points en carrière, il se débrouille pas trop mal pour un intérieur. Défensivement, D.J. Wilson se montre assez mobile pour switcher (changer de joueur lors d’un écran) en défense. Du moins quand il se positionne bien sur ses appuis.</p>
<h3 style="text-align: center;">D.J. Wilson entre infirmerie, NBA et G League</h3>
<p style="text-align: justify;">Autre souci pour D.J. Wilson : son nombre de visites à l’infirmerie. Des pépins physiques qui ont commencé bien avant qu’il ne rejoigne la NBA, alors qu’il n’était qu’au lycée avec une fracture de fatigue au niveau des vertèbres. Puis ensuite à son arrivée à la fac de Michigan pour jouer avec les Wolverines, avec les genoux en valgum (qui rentrent vers l’intérieur). La thérapie pour soigner ce problème a porté ses fruits et même plus, car avec des genoux enfin orientés correctement, D.J. Wilson a énormément gagné en détente verticale.</p>
<p style="text-align: justify;">Suite des ennuis pour D.J. Wilson lors des essais avant la Draft NBA 2017, avec une blessure aux quadriceps. Ce qui ne l’empêche pas de maintenir sa candidature et d’être sélectionné en 17ème position par les Milwaukee Bucks. Difficile pour lui de faire son trou pour autant à Milwaukee, bien loin dans la hiérarchie des ailiers forts de la franchise dominée par Giannis Antetokounmpo. Il passe presque quatre saisons aux Bucks, entre blessures, bouts de matchs et quelques trajets en NBA G League chez les Wisconsin Herds. Pas de bol pour lui, il est échangé aux Rockets quelques mois avant que les Bucks ne remportent le titre NBA. Maigre consolation, c&#8217;est chez les Rockets cette saison-là qu&#8217;il établit son record de points en un match avec 25 unités lors d&#8217;une défaite face aux Nuggets</p>
<p style="text-align: justify;">Ce sont ensuite des missions d’intérim aux Houston Rockets donc, puis au Toronto Raptors et Philadelphia 76ers qui permettent à D.J. Wilson de rester en contact avec la NBA au cours des saisons suivantes, mais c’est surtout en G League, entre Oklahoma City Blue et Osceola Magic qu’il passe le plus de temps.</p>
<p style="text-align: justify;">On n’ira pas jusqu’à dire que D.J. Wilson est finito pour la NBA. Mais alors que la trentaine approche et qu’il n’a toujours pas su trouver une place même dans un rôle réduit dans la Grande Ligue, difficile de l’imaginer faire plus que des allers-retours entre la NBA et sa ligue de développement, la G League.</p>


D.J. Wilson

Photo de profil page joueur NBA Jaylen Martin

Jaylen Martin

Photo de profil page joueur NBA Duane Washington Jr.

<h2 style="text-align: center;">Duane Washington Jr. selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">Champagne ? Juste un doigt. Duane Washington Jr. est un joueur de basketball germano-américain qui évolue actuellement en NBA G League aux Westchester Knicks, l’équipe affiliée aux New York Knicks Avec son contrat two-way, Duane Washington Jr fait des allers-retours entre les deux franchises. Il mesure 1m90, pèse 95kg, et il joue au poste d&#8217;arrière et de meneur. Né à Francfort en Allemagne le 24 mars 2000, Duane Washington Jr a été laissé sur le côté lors de la Draft NBA 2021. Les Indiana Pacers ont quand même décidé de miser sur lui avec un contrat two-way lui permettant aussi de jouer avec les Fort Wayne Mad Ants quelques semaines après cet échec à la Draft NBA.</p>
<p style="text-align: justify;">Malgré un potentiel offensif plus qu&#8217;intéressant entre son bon handle et surtout sa capacité à marquer des jump shots à mi-distance ou à 3-points, Duane Washington Jr. n’a pas encore réussi à faire son trou en NBA. C’est bien beau d’être une menace en attaque, mais être un poil plus complet ne pourrait pas faire de mal. Que ce soit à la distribution et dans la vision du jeu &#8211; en attaque &#8211; ou sur l’ensemble des fondamentaux en défense, Duane Washington Jr. pêche. Son manque de consistance n’aide pas non plus, car les éclairs positifs ne sont pas toujours suivis. Ce qui explique que malgré une carrière universitaire pas mauvaise du côté des Ohio State Buckeyes, la tâche soit plus rude en NBA</p>
<h3 style="text-align: center;">Duane Washington Jr., fils de et neveu de</h3>
<p style="text-align: justify;">Fils de l’ancien joueur NBA Duane Washington et neveu de Derek Fisher, Duane Washington Jr. prend plutôt la direction d’une carrière comme celle de son paternel, loin des titres gagnés par son oncle. Bon, espérons tout de même pour Duane Washington Jr. que contrairement à papa, il évite la case suspension pour utilisation de substances illicites et interdites par la NBA. Pour le moment, ce qui l’éloigne des parquets de la Grande Ligue, ce sont surtout ses défauts défensifs et de régularité. Que ce soit les Indiana Pacers, les Phoenix Suns ou les New York Knicks, aucune franchise ne lui a fait confiance dans la durée. Et là, il se rapproche de la carrière de son oncle Derek Fisher une fois qu’il a quitté les parquets pour les bancs de touche, un épisode qu’on préfère oublier concernant l’ancien meneur des Lakers.</p>
<p style="text-align: justify;">Si tout n’est pas rose pour Duane Washington Jr. qui collectionne les contrats précaires dans le référentiel d’un joueur NBA, il peut se vanter d’avoir quand même quelques accomplissements. Comme le fait de détenir le record de panier à 3-points marqués sur un match pour un rookie des Pacers, avec 7 bombes du parking face aux Pelicans le 22 janvier 2022.</p>
<p style="text-align: justify;">Du talent en attaque, moins en défense, des difficultés à être constant : Duane Washington Jr. présente des défauts que de nombreux jeunes joueurs possèdent. Reste à savoir s’il saura les corriger pour trouver sa place dans un effectif NBA ou s’il sera condamné à jouer les utilités en passant la plupart de son temps en G League.</p>


Duane Washington Jr.

Photo de profil page joueur NBA Jazian Gortman

Jazian Gortman

Photo de profil page joueur NBA Omari Moore

Omari Moore

Photo de profil page joueur NBA Drew Timme

Drew Timme

Photo de profil page joueur NBA Justin Champagnie

<h2 style="text-align: center;">Justin Champagnie selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">Champagne ? Juste un doigt. Justin Champagnie est un joueur de basketball américain qui évolue actuellement aux Washington Wizards en NBA. Avec son contrat two-way, Justin Champagnie fait des allers-retours en G-League au sein du Capital City Go-Go, l’équipe de développement affiliée aux Washington Wizards. Il mesure 1m98, pèse 90kg, et il joue au poste d’ailier. Né à Staten Island dans l’État de New York le 29 juin 2001, Justin Champagnie a été laissé sur le côté lors de la Draft NBA 2021. Mais il a finalement pu rebondir aux Toronto Raptors quelques semaines plus tard malgré cette déception de n’avoir été retenu par aucune franchise NBA dès sa sortie de la fac.</p>
<h3 style="text-align: center;">Justin Champagnie et ses qualités athlétiques</h3>
<p style="text-align: justify;">Attendu à la fin du premier tour ou au début du second tour de la Draft NBA 2021, Justin Champagnie avait fait valoir ses qualités athlétiques en NCAA. Certes, il mesure moins de deux mètres, mais comme il est monté sur ressorts et qu’il ne manque jamais d’énergie, il excelle au rebond avec plus de 11 prises en moyenne lors de sa dernière saison chez les Pittsburgh Panthers pour compléter ses 18 pions. Problème : avec son gabarit et dans la NBA actuelle, un joueur comme Justin Champagnie doit être capable de s’éloigner du panier et scorer à 3-points. Des caractéristiques qui ne lui correspondent pas, car c’est sur l’aile qu’il est attendu en NBA et pas en tant qu&#8217; ailier-fort comme il joue chez les Panthers.</p>
<h3 style="text-align: center;">Justin Champagnie enchaîne les petits boulots en NBA</h3>
<p style="text-align: justify;">Il reste donc pour Justin Champagnie la possibilité de jouer les energizer en sortie de banc en apportant de la défense et son placement &#8211; autre qualité qui lui permet de gober les rebonds. En tout cas, il ne baisse pas les bras, comme en atteste son parcours. La carrière NBA de Justin Chamapgnie est encore en gestation, marquée par des contrats two-way, un temps de jeu limité et plus de temps passé en NBA G League que dans la meilleure des ligues. Ses passages au Toronto Raptors/Raptors 905, aux Boston celtics et aux Washington Wizards/Capital City Go-Go &#8211; entrecoupés par des contrats avec les Sioux Falls Skyforce en G League &#8211; n’ont pas encore permis à Justin Champagnie de se faire une place longue durée en NBA. Son frère jumeau Julian Champagnie s’en sort un poil mieux, mais contrairement à Justin, il a eu la chance de profiter de l’encadrement des San Antonio Spurs, pas le pire des contextes pour faire progresser un jeune joueur.</p>
<p style="text-align: justify;">La route de Justin Champagnie en NBA est loin d‘être un long fleuve tranquille et il va devoir encore lutter pour parvenir à faire son trou. Il connaît ses points faibles sur lesquels bossés, en particulier son adresse à 3-points. S’il parvient à devenir fiable dans ce secteur du jeu, Justin Champagnie aura certainement plus d’opportunités. À lui de jouer.</p>


Match du 01 février 2023 : Detroit Pistons vs Washington Wizards

Score

Statistiques Washington Wizards

Statistiques Detroit Pistons