Les 10 bonnes raisons de suivre les Milwaukee Bucks sur la saison NBA 2024-25

Le 17 oct. 2024 à 12:15 par Thibault Mairesse

Damian Lillard Giannis Antetokounmpo Bucks
Source image : NBA League Pass

Nouvelle saison NBA est synonyme de nouveau tour d’horizon des franchises au cours des 30 previews en 30 jours. Toutes les équipes ont des raisons d’être suivies cette année et tout particulièrement les Bucks. Alors entre vol de ballons et coaching toujours bien senti, voici les 10 raisons de suivre les Milwaukee Bucks en 2024-25 !

#1 : Giannis Antetokounmpo face aux Pacers

Giannis l’a mauvaise contre les Pacers. Il faut le comprendre, ils lui ont volé son ballon lorsqu’il a mis 64 points, son career-high. Un caprice d’enfant certainement, mais le Greek Freak reste un gros bébé de 2m11. Bref, le colosse d’Athènes n’a certainement pas dû oublier cet épisode et a déjà dû cocher tous les rendez-vous contre Indiana sur son calendrier, surtout que les Pacers ont éliminé les Bucks en Playoffs. Comme toute dispute enfantine, il n’est pas rare d’en venir aux mains. Le Grec va jouer des coudes sur le terrain pour nous refaire une grosse performance face à Indiana et être certain d’avoir SON ballon.

#2 : Giannis Antetokounmpo face à tout le monde

Giannis est une bête programmée pour tabasser toutes les équipes de NBA. Sept saisons qu’il tourne à plus de 25 points par match dont 30 l’année dernière pour ne même pas finir top 3 MVP. Vous pensez sérieusement que ça n’a pas dû l’agacer ? On parle quand même d’un mec qui boude parce qu’on ne lui pas rendu son ballon d’après-match. Le Chef des Daims va prouver pourquoi il est toujours l’un des meilleurs joueurs du monde. La campagne 2024-25 de MVP Giannis débutera le 23 octobre, à Philadelphie. Une rencontre contre Joel Embiid histoire de déterminer dès le premier jour qui doit s’asseoir sur le trône.

#3 : les deux crêpes par match de Brook Lopez à 40 ans

Parmi tous les endroits infréquentables de la planète, on a la porte de l’enfer au Turkménistan, la zone de Tchenorbyl en Ukraine et… la raquette des Bucks. Depuis 2018, Brook Lopez mène un véritable règne de terreur où chaque âme innocente qui ose s’y aventurer sans préparation, voit son ballon se faire aplatir comme une crêpe par le géant du Wisconsin. Ce pauvre aventurier venu visiter cet endroit hostile appelé raquette des Bucks repart terrorisé, et fait part de son récit traumatisant à toute personne qui souhaite bien l’écouter.

#4 : enfin un trophée de meilleur Sixième Homme pour Bobby Portis ?

La saison approche et il va être l’heure de se lancer dans la traditionnelle course aux pronostics : qui sera MVP, Défenseur de l’année ou encore Rookie de l’année ? Comme tous les ans, Bobby Portis sera présent parmi les favoris pour avoir le trophée de meilleur Sixième Homme et comme tous les ans, au mois d’avril, il ne l’aura pas. Encore une année de plus où l’ami Bobby risque de ronger son frein à l’approche de l’annonce du lauréat. Tout comme nous, il a beaucoup de mal à comprendre pourquoi la récompense ne lui a pas encore été desservie.

#5 : les tirs à mi-distance de Khris Middleton…

… quand il est là. Parce que l’ailier a plus brillé par son absence que par sa présence la saison dernière. Seulement 55 matchs au compteur pour le spécialiste du mid-range qui reste efficace lorsqu’il est sur les parquets. À l’approche de la nouvelle saison, Khris a décidé de prendre le daim par les bois avec deux opérations dans les pattes, littéralement vu que Khash Money s’est fait opérer des deux chevilles. Des articulations toute propres et toutes neuves afin de pouvoir jouer sans aucune gêne. Enfin on l’espère…

#6 : le buzzer-beater annuel de Damian Lillard

Dame Time est certainement l’un des meilleurs surnoms actuellement en NBA. Comme a dit un grand homme “Je n’ai qu’confiance qu’en mon Desert Eagle et en Zizou Lillard dans les arrêts de jeu”. Tous les ans, le même cinéma se répète. Money-time serré, Dame D.O.L.L.A sort de sa boîte pour jouer sa partition de 10 points en deux minutes. Fin du concert, merci, au revoir. Pour les plus chanceux, vous pouvez gratter un petit buzzer-beater entre deux couplets du rappeur du Wisconsin. Demandez aux Kings ce qu’ils en ont pensé l’année dernière.

#7 : Green ou Johnson, quel AJ deviendra l’OG ?

Nouvelle tradition chez les Bucks. Tous les deux ans, les Daims sélectionnent un mec qui s’appelle AJ. Après AJ Green en 2022, AJ Johnson en 2024, rendez-vous en 2026 pour voir la sélection d’AJ Styles, qui sait ?

Si AJ Green commence à faire ses armes en NBA, AJ Johnson va quant à lui faire ses premiers pas dans la Grande Ligue à la rentrée. Le minot n’a pas froid aux yeux et a décidé de préparer sa saison avec des joueurs qui pèsent déjà en NBA comme Evan Mobley, Chet Holmgren ou encore Kevin Durant. Se former auprès de l’un des meilleurs attaquants de l’histoire de ce sport, franchement on a vu pire comme cadre. Espérons pour le nouvel AJ de Milwaukee que cet apprentissage lui soit bénéfique.

Rookie Aj Johnson ( @aj_johnson04 ) has a bright future for the @bucks🔥 he was very impressive dash & @drewhanlen runs pic.twitter.com/uYf8f4XgWP

— Swish Cultures (@swishcultures_) August 30, 2024

#8 : la saison rookie de Tyler Smith

AJ Johnson arrive avec son super pote Tyler Smith. Les deux joueurs ont déjà joué ensemble en AAU. Avoir un camarade sur qui compter, ça aide grandement pour une intégration dans le monde sauvage qu’est la NBA. Tyler Smith arrive avec un avantage de taille : c’est le profil parfait de l’ailier-fort moderne. Long, adroit à 3-points, mettez-le dans un corner et il fera des miracles. Sa seule faiblesse : la défense, où il lui arrive d’avoir des égarements. Cela serait quand même un drôle de hasard qu’il atterrisse dans la meilleure raquette défensive de toute la NBA. Coaché par Brook Lopez et Giannis, Tyler Smith peut atteindre des sommets qu’on ne parvient même pas à entrevoir aujourd’hui.

#9 : les œuvres de Doc Rivers

Après avoir dépecé l’effectif des Daims, il faut bien sûr s’arrêter au chef d’orchestre : le “grand” Doc Rivers. Le Doc a le don pour nous régaler. Entre ses conférences de presse ou ses fameux “Come on guys” en plein temps-mort alors que son équipe est à -15 et continue de couler, il n’y a pas à dire : à 62 ans, le chokeur en chef sait encore nous divertir. Donnez-lui n’importe quel effectif et il ne changera pas sa manière de coacher. Un schéma de jeu gravé dans le marbre que nos descendants très lointains auront le plaisir de déterrer en pensant qu’il s’agissait d’un génie de son temps. Les Hommes ne sont pas immortels, mais les idées du Doc le sont et ça, c’est beau.

#10 : la sueur sur le front de Doc Rivers lorsqu’ils mèneront 3-1 en demi-finales de conférence

Ça y est, nous y sommes. Mi-mai, le printemps commence à prendre sa place, les pulls restent au placard, le pollen revient nous irriter les yeux et Doc Rivers mène 3-1 en demi de conf. Parce qu’une saison de Doc Rivers ne commence pas fin octobre comme tout le monde, mais bien à l’éclosion des bourgeons. On connaît tous l’historique peu glorieux du Doc quand il s’agit de conclure : un match 5 perdu, puis un match 6 et Coach Rivers qui commence à regarder dans le vide avant la manche décisive. On pourrait bien avoir un nouvel épisode de ce type dans quelques mois. À moins d’un miracle ?


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