Jamal Crawford attend son coup de téléphone : Lakers, Warriors et Sixers, qui récupérera le prof de danse ?

Le 15 sept. 2018 à 03:09 par Bastien Fontanieu

Jamal Crawford
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La reprise arrive à fond la caisse, et tout le monde essaye de récupérer un spot avant le début des hostilités. Malheureusement, pour Jamal Crawford, c’est un peu l’été des galères : le vétéran n’a pas encore de contrat dans une équipe NBA.

Merde, à ce point ? L’arrière est-il devenu à ce point une cible écartée des radars de la Ligue ? Alors qu’il représentait une des options au scoring les plus fiables de tout le circuit il y a encore quelques mois, Crawford a vécu une saison compliquée dans le Minnesota et celle-ci a pas mal changé ses plans futurs. En effet, après 5 belles saisons chez les Clippers, l’ami Jamal décide de faire ses valises à l’été 2017 pour rejoindre les vétérans aux dents longues côté Wolves. Jimmy Butler, Taj Gibson, tout ça sous les ordres de Tom Thibodeau, normalement ça doit cartonner, non ? Well, oui et non. Oui, dans le sens où les loulous sont retournés en Playoffs pour la première fois depuis le Moyen Âge. Non, dans le sens où de nombreux joueurs comme Crawford ont souffert du coaching de Thibs, perdant en responsabilités, en temps de jeu et en confiance depuis le banc. Seulement 20,7 minutes de jeu en moyenne l’an passé pour Jamal, sa deuxième plus petite marque dans toute sa carrière. Et ça, forcément, ça a un impact sur son dossier ainsi que sur ceux de nombreuses franchises. Dans un été d’agent-libre qu’il espérait régler assez rapidement, le prof de zumba le plus détesté des défenses NBA n’a pas pu verrouiller de contrat où que ce soit, et nous voici aujourd’hui à la mi-septembre avec un Crawford aussi libre que peu sollicité. La dernière update sur son dossier nous vient donc d’ESPN et de Marc J. Spears, qui est proche du vétéran.

“Il m’a dit qu’il n’y avait rien de concret pour l’instant, mais il a eu confirmation de l’intérêt porté par les Lakers, ainsi que les Sixers. Il en a eu de la part des Warriors, mais je crois que cela n’ira pas plus loin avec le retour de Patrick McCaw dans leur équipe.”

Ah, au moins, y’a un minimum de monde au portillon. Et rien de très étonnant quand on voit la gueule des équipes, elles qui ont des besoins précis et ont montré une vraie stratégie dans leur recrutement récent. Côté Lakers, que dire ? Depuis le 1er juillet dernier, Magic Johnson et Rob Pelinka sont obnubilés par les joueurs capables de créer balle en main, en récupérant notamment des gars comme Rajon Rondo, Lance Stephenson et Michael Beasley, sans oublier le très prometteur LeBron James (attention, sacré talent). Dans ce moule, Jamal Crawford rentre parfaitement et il représenterait une option de plus en sortie de banc. Côté Sixers ? Après avoir récupéré Amir Johnson et J.J Redick il y a un an, la franchise de Philly veut continuer son opération babysitting en offrant aux jeunes de vrais enseignants bourrés d’expérience. Et alors si en plus un gars comme Crawford peut aider en sortie de banc quand ni Ben Simmons ni Dario Saric ne créent, c’est tout bénef. Maintenant, à voir si cet intérêt mentionné est réel, ou bien s’il s’agit de deux pauvres textos envoyés à l’aveugle en espérant que cela prenne. Une chose est sûre, très peu de franchises se bougent sur un joueur qui approche pourtant gentiment des 19 000 points en carrière, et ça c’est sacrément tendu. Certes, Jamal est devenu une passoire en défense et son spacing est moyen puisqu’il joue davantage dans un registre offensif de l’an 2000, mais comment dire non à un tel créateur balle en main, quand on est une équipe de Playoffs en manque d’options ?

Es-ce qu’on peut se calmer sur les anciens, s’il-vous-plaît ? C’est peut-être l’été des retraites et des départs, mais si on apprend que Jamal Crawford quitte les parquets ainsi, on va devoir ressortir les mouchoirs…

Source : ESPN