Trafic aérien perturbé dans les raquettes chinoises : Derrick Williams va tenter sa chance en CBA

Le 01 janv. 2018 à 16:17 par Pierre Aimond

Derrick Williams
Source image : Youtube

Passé par Miami et Cleveland l’année dernière, le numéro 2 de la Draft 2011 rejoint la Chine où il évoluera avec les Golden Lions de Tianjin. Un moyen de briller afin d’envisager un retour en NBA ?

Destination de plus en plus prisée par les anciens joueurs NBA en quête d’un nouveau souffle, la CBA hérite d’un nouvel exilé. Après une vingtaine de matchs chez les Cavs, où Derrick Williams s’est montré plutôt à son avantage dans un rôle de sniper (6 points à 40% de réussite du parking), il a suivi la majorité des Playoffs et des Finales en survêt depuis le banc. Cleveland a décidé de ne pas le conserver pour la nouvelle saison qui a débuté en octobre et il se retrouvait donc orphelin avec tous les autres free-agents indésirables de la Ligue. Plutôt que d’attendre désespérément le coup de fil d’une franchise NBA, Williams a décidé de prendre son destin en main en rejoignant les Golden Lions au sein de la ligue professionnelle chinois. Il devient le joueur drafté le plus haut à évoluer dans l’Empire du Milieu, devant Stephon Marbury (4ème en 1996), devenu une véritable star du côté de Beijing. C’est d’ailleurs face à Starbury que Derrick Williams effectuera ses grands débuts dans son nouveau championnat, le 2 janvier prochain.

Après avoir largement déçu depuis sa sélection par les Wolves à la Draft de 2011, le joueur de 26 aura l’occasion de montrer, dans une ligue propice aux lignes de stats faramineuses, qu’il est capable d’apporter autre chose que son incroyable détente, comme son passage dans l’Ohio l’avait laissé entrevoir. Il retrouvera notamment en CBA son ancien coéquipier aux Kings (et collègue de la cuvée 2011), Jimmer Fredette, qui s’éclate en arrosant dans tous les sens avec 37 points de moyenne. Une trajectoire qui, si Williams apprécie autant la vie en Chine que le sniper de Shanghai, pourrait s’avérer une réelle alternative pour les joueurs ne parvenant pas à faire leur trou en NBA.

Comme nombreux avant lui, Williams va passer par la case “ligue exotique” pour relancer une carrière au point mort. Pas grand chose à perdre, donc, pour le bondissant swingman, qui pourrait aussi bien séduire une franchise NBA que se laisser séduire par un statut de légende en Chine, à condition bien sûr qu’il y brille autant que ses comparses américains Fredette et Marbury.