Bilan de saison 2017, version Hornets : des Frelons peu piquants

Le 22 avr. 2017 à 09:58 par David Carroz

Bilan Hornets Crying meme jordan
Source image : Twitter

On avait misé sur la continuité du cinq majeur du côté de Charlotte, quitte à perdre quelques plumes sur le banc après une saison plutôt réussie et un petit tour en Playoffs. Mauvaise pioche, les ouailles de Michael Jordan sont déjà en vacances.

Ce que TrashTalk avait annoncé :

On sentait que le départ de Big Al, Courtney Lee et Jeremy Lin pouvait peser sur les performances des Hornets. Par conséquent, retrouver les Playoffs serait compliqué, à moins de voir certains mecs passer un énorme cap. Comme Nicolas Batum suite à la signature d’un énorme contrat, ou encore comme Michael Kidd-Gilchrist qui revenait de blessure. Une lutte acharnée pour le huitième spot, mais des vacances anticipées quand même.

Ce qui s’est vraiment passé :

On n’était pas si loin du compte avec nos quarante succès annoncés et les limites imaginées pour les Hornets. Mais en même temps, pouvait-il en être autrement ? Alors certes, les hommes de Steve Clifford ont bien débuté, profitant d’un calendrier à leur avantage et surtout de la longue mise en route de certaines franchises à l’Est. Mais au final, ils ne pouvaient pas prétendre à plus. Parce que bon, une rotation intérieure avec Marvin Williams, Cody Zeller et Frank Kaminsky, c’est juste pas possible en NBA.

L’image de la saison :

Bilan Hornets

Kemba Walker All-Star
Source : Youtube

On ne l’attendait pas, il a cartonné : Frank Kaminsky

S’il n’aura probablement jamais l’étoffe d’un pivot titulaire en NBA, Frank the Tank a prouvé qu’il pouvait apporter offensivement en sortie de banc dans son rôle d’intérieur fuyant. En février, il a par exemple particulièrement mis à profit les absences des uns et des autres pour sortir 18,1 points et 7,1 rebonds de moyenne. Oui, il n’a beau ressembler à rien et ne pas avoir un potentiel infini, il a tout de même quelques cordes à son arc pour faire son trou dans son style caractéristique qui convient à la NBA actuelle. Du moins offensivement, car la mobilité reste un point faible en défense, malgré des efforts.

On l’attendait au taquet, et il a abusé : Michael Kidd-Gilchrist

On nous l’avait vendu comme la “recrue” de l’été, lui qui n’avait pu prendre part qu’à 7 matchs l’an passé. Son retour devait compenser les départs des agents libres et renforcer la défense des Hornets. Ben oui, entre lui et Nicolas Batum, les postes 2 et 3 adverses devaient être verrouillés. Du moins en théorie. Car si Nico a fait le taf, c’est loin d’être le cas pour MKG qui n’est en fait qu’un sous Tony Allen. Moins bon en défense, au moins aussi nul en attaque, il n’apporte quasiment rien aux siens. Enfin presque, il est tout de même meilleur rebondeur de l’équipe, c’est dire comme les Frelons sont mauvais dans ce secteur du jeu.

La vidéo de la saison :

Ce qui va bientôt se passer :

Explosion ou pas en Caroline du Nord ? Il semblerait que les jours de Steve Clifford soient comptés. Pourtant, il n’est pas le principal responsable, on aimerait bien vous voir avec de tels joueurs sur la main. Kemba Walker, fraîchement All-Star, restera l’atout majeur des Hornets et Nicolas Batum son lieutenant. Mais pour le reste, difficile de dire qui les entourera à l’avenir.

En régressant cette saison, les Hornets ont peut-être manqué le coche et vont devoir cravacher pour revenir parmi les valeurs sûres de la Conférence Est. Ou alors il va falloir que certains joueurs franchissent un palier énorme.


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