Minnesota enfonce les Warriors dans leur merde : 103-102, ça grandit vite chez les Wolves !

Le 11 mars 2017 à 08:27 par Bastien Fontanieu

Source image : TrashTalk

Face à une équipe de Golden State dans le doute et avec des jeunes qui voulaient ponctuer leur beau jeu récent avec une victoire, la troupe du Minnesota s’est imposée devant un public conquis (103-102).

Public conquis, et public record d’ailleurs, 20,412 personnes amassées dans le Target Center pour forcément voir Curry et sa bande passer dans la région, mais aussi apprécier le travail fourni par Tom Thibodeau et ses poulains jour après jour. On l’avait vu lors des récentes victoires des Wolves, que ce soit à domicile comme à l’extérieur, c’est la défense qui avait haussé d’un ton en se rapprochant de l’élite sur le dernier mois de compétition. La méthode Thibs qui rentre, comme dirait l’autre, mais surtout une base sur laquelle se reposer afin de laisser le talent offensif fleurir de l’autre côté du terrain. Et hier soir, c’est justement cette bonne balance qui permettait aux soldats du Minnesota de se faire plaisir, en exécutant leur plan de jeu sans trembler tout-terrain. De la grosse défense pour fatiguer les Splash Brothers, pas de lignes offertes à Draymond Green, des tirs compliqués pour les remplaçants et surtout ce symbole : la dernière possession du match. Après un gros floater de Curry donnant un point d’avance aux siens, c’est Andrew Wiggins qui obtient deux lancers et ne tremble pas. Minnesota +1, il faut donc un stop pour l’emporter.

Et même s’il n’est pas au sommet de sa forme actuellement, stopper le chef des Warriors est un bordel assez compliqué à assumer. Mais les Wolves respectaient encore une fois leurs principes et c’est une gamelle que Steph devait manger au finish, pendant que les autres boxaient dans tous les sens. En attaque, c’est Ricky Rubio qui gérait la partition en nourrissant d’abord Karl-Anthony Towns avant la pause, Andrew Wiggins s’occupant de la majeure partie de la seconde mi-temps. Du coup, si on résume bien : gagner à la maison, face aux Warriors, devant une affluence record, que demande le peuple ? Il reste assez de temps pour voir les Wolves garder le contact avec ceux qui souhaitent squatter les Playoffs, mais c’est surtout un beau point d’exclamation que cette équipe vient de poser, sur une trentaine de jours de jeu solide. Défense, maturité, pas de panique dans le money-time, c’est cette version de Minnesota qui faisait fantasmer beaucoup de monde cet été.

Nous sommes le 11 mars 2017. Depuis le 11 février, les Wolves ont joué 10 matchs, en ont remporté 7, ont battu les Warriors, les Clippers et le Jazz, tout en offrant une défense de fer. Pas mal, pas mal !

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