Jamal Murray s’épanouit à Denver et cartonne déjà en sortie de banc : ça doit venir… du prénom

Le 23 nov. 2016 à 09:38 par Giovanni Marriette

On l’avait présenté en grandes pompes avant l’été, sorte d’électron libre à la Gérard, créateur et adepte du gros trois bien couillu. Bonne nouvelle, Jamal Murray est à l’heure au repas et il a déjà commencé à se servir à la table des grands, en témoigne une nouvelle grosse perf cette nuit face aux Bulls, career high à l’appui. Miam miam !

Il avait commencé par une bonne grosse bulle face aux Wolves lors de l’opener (0/8…) mais il s’est vite rattrapé le gamin. 14 points face aux Warriors, puis 19 trois jours plus tard à Portland et encore 18 dans une victoire face au Jazz. Quelques perfs et une grosse adresse qui nous avaient mis la puce à l’oreille et qui nous faisaient nous pencher un peu plus sérieusement sur le cas Murray. Dans un roster efficace et talentueux mais sans réelle hiérarchie, l’ancien sniper de Kentucky s’éclate et il l’a prouvé une bonne fois pour toutes hier soir face à Jimmy Butler et Chicago. Rentré comme à son habitude en fin de premier quart, le garçon s’est tout d’abord chauffé avec un gros catch and shoot sur la tête de Denzel Valentine avant d’enchaîner 14 points de suite au deuxième quart-temps, en plein cœur d’un énorme temps fort de Nuggets qui aura permis au rookie de se présenter définitivement au public du Pepsi Center… Drive, parking, mid-range et petit bouc soigné, Jamal Murray était partout et sa deuxième mi-temps ne viendra que confirmer la naissance d’un probable futur tout-bon. Un nouveau triple et une contre-attaque, voilà que Jamalou validait donc sa plus grosse perf en carrière, dans une victoire s’il vous plaît, avec au final 24 points à 9/13 dont 3/4 de son garage, 3/3 au lancer, 6 rebonds, 2 passes et pas une seule balle perdue. Du travail de pro effectué pourtant par un débutant, et nous on en redemande.

A la question “Jamal Murray peut-il être parmi les candidats au trophée de Rookie OF the Year ?”, la réponse est donc oui. Il faudra être très fort pour lutter contre la hype Embiid notamment, mais le petit fait en tout cas ce qu’il faut pour qu’on retienne son nom. To be continued…