Chandler Parsons et les Mavs, ça pue le divorce : lui veut le max, eux veulent rester sérieux

Le 24 juin 2016 à 21:18 par Bastien Fontanieu

Le mariage unissant la franchise de Dallas et l’ailier ne pourrait finalement durer que deux ans, après avoir pourtant cru que l’avenir de ce coin du Texas se bâtirait avec lui dans les fondations : l’argent, l’argent, l’argent, voilà qui pourrait mettre un terme au couple.

Les gens deviennent tellement fous, devant la somme d’argent extravagante que la NBA va injecter dans son cap cet été, que gratter un contrat max semble être une priorité pour la plupart des clients prêts à se faire draguer à partir du 1er juillet. Et on peut les comprendre, ce n’est pas tous les ans qu’on peut s’assurer plusieurs millions de plus dans son compte en banque, simplement dans le cas de Parsons et les Mavs, on pensait voir l’affaire durer un peu plus longtemps : apparemment, l’amour ne durerait pas trois mais bien deux ans. C’est ESPN qui a révélé des infos plutôt nuageuses autour du dossier de Chandler, l’ailier ayant la possibilité de négocier un nouveau contrat cet été. Reconnu dans les coulisses de la Ligue comme étant un vrai businessman avec des connaissances profondes dans les rouages de la NBA, Parsons sait que les chéquiers seront particulièrement épais dans une semaine, et des équipes n’hésiteront pas à miser sur lui, même après son opération au genou et une saison en demi-teinte. Du coup, même si la possibilité de rester est encore bien là, les heures défilent et les deux camps semblent se séparer plus que jamais. D’un côté, Dallas veut laisser à Cuban la possibilité de séduire du gros client sur le marché en offrant du contrat max à des cibles plus évidentes. De l’autre, l’ailier ne va pas faire de sacrifices à 27 ans, sachant qu’il pourra très bien se faire une thune phénoménale quelle que soit la destination finale.

En effet, les Mavs ont – pour le moment – deux garçons en tête : Hassan Whiteside et Mike Conley. Deux zozos qui seront fortement courtisés dans quelques jours, ont d’ailleurs Dallas en tête, mais Cuban va forcément mettre le paquet et voudra miser davantage sur eux que sur CP, aussi complet soit-il. Et par équation, dans le cas où Mark parvient à accomplir sa mission, il n’y aura pas assez de sousous dans sa banque pour verser un max à Chandler : car dans le camp du joueur, on croit sérieusement qu’il pourra se faire 22 millions la saison prochaine, puis atteindre la barre des 94 millions qui représente son plafond max sur quatre ans. En résumé, on a des Mavs qui ont été très clairs sur le fait qu’ils n’allaient pas verser une telle somme à l’ailier, un garçon qui veut flairer le marché afin de réaliser son objectif principal, et un Justin Anderson qui mine de rien a montré de belles choses la saison dernière et pourrait représenter une alternative à son poste. Quand vous avez ce genre de trident à une semaine de l’ouverture du marché, l’ambiance est davantage tournée vers l’aéroport que de grosses embrassades locales, une situation actuelle qui aura du mal à se résoudre si aucun des deux camps ne fait le premier pas. On sait que Cuban peut faire des efforts, mais en fera-t-il pour un joueur qui a loupé 36 matchs en deux ans et sort d’une grosse opération ? C’est là que se pose le plus gros point d’interrogation.

Un peu moins de 14 points, 5 rebonds et 3 passes de moyenne la saison passée, des semaines fabuleuses lorsqu’il n’avait pas de pépins physiques, Parsons a de la valeur et il le sait. Seulement, côté Mavs, entre lui filer le max et aller taquiner des ailiers de remplacement comme Bazemore ou Turner, on a une petite idée de ce que devrait faire le management local dans quelques semaines…

Source : ESPN

Source image : USA Today