LeBron James continue son massacre : 41 points, 8 rebonds, 11 passes, il dit quoi Draymond ?

Le 17 juin 2016 à 07:24 par Bastien Fontanieu

Il aurait très bien pu baisser d’un ton après un Game 5 monstrueux, mais non. De nouveau face à un challenge de taille, LeBron a encore retroussé ses manches pour offrir une partition de toute beauté : tout le monde avec moi, direction le Game 7.

Que pouvait-il faire… de plus ? Que devait-il faire, afin d’obtenir un peu de répit dans sa conquête vers un historique titre des Cavs ? Dos au mur en étant mené 3-1, James avait déjà montré sa détermination en proposant un fabuleux match à Golden State, terminé par cette ligne statistique absurde, 41 points et 16 rebonds, avec 7 passes et 3 interceptions, 3 contres et des pourcentages rêvés. Du coup, il était concevable, humainement, que LeBron retire un peu le pied de la pédale d’accélération et que son rendement soit moins renversant. Mais en même temps, placer ‘LeBron’ et ‘humainement’ dans la même phrase serait manquer de respect au monstre qui a encore une fois marché sur les Warriors hier soir. Cette fois-ci, Kyrie Irving n’a pas mis 41 points, Stephen Curry n’a pas été aussi maladroit et la pression était pourtant aussi grande. Le droit à l’erreur était inconcevable, perdre à la maison encore une fois aurait été le pire des scénarios pour James. Comme l’an passé ? Devant un public qui a déjà douillé ? Non, non et non. Après avoir mis en avant ses copains dès la première mi-temps, notamment Kyrie et Tristan Thompson qui accompagnaient parfaitement le cyborg, LeBron prendra la seconde mi-temps entre ses propres mains et fera de ces 24 minutes une démonstration de leadership, de sérénité et d’expérience, afin de mener les siens à la victoire.

Certes, Andre Iguodala se blessait au dos et ne pouvait défendre aussi aisément que prévu sur la bête. Mais Draymond Green était de retour, et cette nouvelle servait de potentielle raison afin d’expliquer le massacre de lundi à Golden State, entendue à droite comme à gauche entre les deux rencontres. Pas de Draymond, pas de défense aussi bonne, en gros. Sauf que même en comptant sur l’aboyeur d’Oakland, les Warriors n’ont rien pu faire face à LBJ, lui qui scora notamment 20 points de suite afin de calmer les envies de comeback des Dubs. Tir à mi-distance, pénétrations bien finies, tirs de loin, bonne utilisation des matchups et défense impeccable sur sa propre moitié de terrain, on aurait même pu demander à James de surveiller les épreuves du Bac ce vendredi tellement le phénomène s’occupait de tout ce jeudi. Et en même temps, les Cavs en avaient bien besoin, eux qui avaient déjà grillé la cartouche Uncle Drew Game de Kyrie. Il fallait que LeBron maintienne son niveau, l’augmente si possible, afin d’éviter une désillusion des plus traumatisantes à la maison. Résultat des courses, non seulement les hauteurs numériques du Game 5 ont été retrouvées, mais son pourcentage au tir fût encore plus blasant pour la défense de Steve Kerr. Un chef d’oeuvre, un nouveau à ajouter au CV de James, lui qui a réussi à faire ce qu’aucune équipe ne pensait possible depuis près de 50 ans : forcer un Game 7 après avoir été mené 3-1.

41 points, 8 rebonds, 11 passes, 4 interceptions, 3 contres, 16/27 au tir, 3/6 de loin, 43 minutes encore exemplaires : elles sont bien lointaines, les années durant lesquelles on liait LeBron à la panique dans les moments chauds. La cerise sur le gâteau ? Remporter le titre ce dimanche à Oakland, le plus grand défi dans toute sa carrière. S’il y en a bien un qui peut y arriver, c’est lui.

Source image : ESPN


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