John Wall, au four et au moulin pour les Wizards : 27-4-12-1-3 et la gagne contre Charlotte !

Le 20 déc. 2015 à 04:58 par Bastien Fontanieu

John Wall

Pas de Bradley Beal, pas d’Alan Anderson, pas de Nene ni de Drew Gooden, hier soir le meneur de la Maison-Blanche devait tout gérer comme un grand et il a réussi à remplir sa mission : match complet face aux Hornets, victoire 109 à 101.

Tellement généreux le bonhomme qu’il a même perdu 8 gonfles sur la rencontre ! Il fallait bien qu’on le mentionne, notamment pour faire référence à ses fameuses déclarations d’avant-saison qui promettaient de filer à son assistant une centaine de dollars dès qu’il perdait plus de 3 ballons sur une rencontre. Autant vous dire qu’aujourd’hui, le staff de Randy Wittman roule en Benz. Mais trêves de blabla concernant le seul aspect négatif du match proposé par Wall ce samedi, lui qui devait donc tout gérer sans certains cadres dans son équipe. Déjà qu’en temps normal c’est assez compliqué, si en plus vous rajoutez un duo Gortat-Sessions maladroit (10/29 au tir), cela peut vite tourner à la mission impossible. Sauf que Wall a proposé un mois de décembre renversant jusqu’ici, enchaînant les grosses performances au point de claquer 47,000$ dans un strip-club de Dallas, un fait-divers qui l’a gratté et qu’il devait justement effacer avec une nouvelle belle prestation sur les aprquets. Hier soir, c’était à domicile que John se donnait, face à des Hornets vainqueurs des Raptors récemment et qui retrouvaient justement un certain Nicolas Batum : de quoi enfoncer encore plus le numéro 2 des Wizards dans son puits, face à un scénario aussi compliqué.

Mais une nouvelle fois, face à l’adversité et avec la majorité des possessions locales dans ses mains, la pépite formée à Kentucky a dominé sa matchup en alternant magnifiquement entre le scoring et la distribution. Certes, Wall a perdu beaucoup trop de ballons, mais le registre d’hier soir était davantage lié à celui de la fatigue plutôt que celui de l’incompréhension tactique. En première mi-temps, le dragster ira claquer 20 points et 6 passes pour permettre aux siens d’aborder la seconde période avec confiance. Mieux défendu par les visiteurs, l’intéressé fera tourner la gonfle pour que l’avantage ne s’évapore pas : plus facile à dire qu’à faire, puisque Jeremy Lin et compagnie effaceront près de 15 points d’écart dans les dernières minutes de la rencontre. Le genre de situation qui peut vite énerver Wall, lui qui pouvait scorer quand il le souhaitait ce samedi et qui préférait punir les Hornets en variant bien entre pénétration, caviars et tirs à mi-distance. Résultat ? Le meneur aura la main sur tous les derniers points de son équipe, mettant chacun dans les bons spots pour s’assurer que la soirée se terminerait en beauté. Une démonstration de contrôle pour John, qui a encore beaucoup de travail à effectuer mais montre ce mois-ci qu’il a de quoi être effrayant lorsqu’il se concentre avec régularité : 24,6 points, 5 rebonds et 11 passes de moyenne depuis l’ouverture du calendrier de l’avent, on n’est pas sur des chiffres de chauffeur de banc là. Malheureusement, les défaites se sont enchaînées et l’absence de Beal s’est ressentie à de nombreuses reprises, mais le numéro 2 sait qu’il devra tenir la cadence s’il souhaite tenir la baraque un minimum. Avec Sacramento puis Memphis en visite à Washington, on n’attend que ça.

Victoire précieuse des hommes du génialissime Randy Wittman ce samedi, avec un John Wall de gala même s’il a vendangé pas mal de possessions : 27 points, 4 rebonds, 12 passes, 3 interceptions et 1 énorme contre en fin de rencontre, le phénomène aurait même pu servir le popcorn hier soir.

Quand tu sais que tu vas être dans le Top 10 de la nuit. https://t.co/qvvIQT0hg2

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) 20 Décembre 2015


Source image : Twitter – WIHOT


Tags : John Wall