“Houston on a un problème” : les Rockets virent leur coach Kevin McHale !

Retournement de veste level expert à Houston, où un an après avoir prolonger Kevin McHale pour trois saisons au poste de head coach, le front office texan a décidé de purement et simplement le licencier après le mauvais départ de l’équipe (4-7). Cela sonne comme la première fusée de détresse d’une franchise qui a de grandes ambitions pour cette année.

Après quatre défaites de suite (plus longue série depuis 2013) sans dépasser les 100 points, et avec une défense classée avant dernière de la ligue avec 108,5 points encaissés en moyenne depuis le début de la saison, les Houston Rockets ont choisi d’arrêter les frais et de couper McHale, en poste depuis 2011. Cette décision peut se comprendre mais elle apparaît hâtive et surtout très dure pour le coach qui avait ramené l’équipe en finale de Conférence pour la première fois depuis 1997. Mais qui mieux que Daryl Morey et Leslie Alexander pour nous rappeler la fameuse règle “NBA is business” ?

Grueling decision for Rockets, who extended McHale year ago and think the world of as a man.

— Adrian Wojnarowski (@WojYahooNBA) 18 Novembre 2015

“Décision sévère des Rockets, qui avaient prolongé McHale il y a un an et qui ont une grande estime de lui.”

Aussi, il est reproché à l’ancienne star des Celtics d’avoir perdu la communication avec ses joueurs. Cela n’est pas sans faire écho au meeting privé qu’a eu l’effectif seul hier matin, à l’image de ce qu’ont pu faire les Kings il y a une semaine et qui a visiblement porté ses fruits. Virer prématurément le coach ressemble aussi à une méthode propre aux fous de Sacto. Vous le voyez venir le nouveau cirque de l’espace ?

En attendant, parce qu’il faut bien continuer à jouer et à se prendre des paniers, c’est l’assistant du pauvre Kev’,  J.B. Bickerstaff, qui devient coach intérimaire, avec une chance de conserver le poste de manière permanente si l’expérience s’avérait concluante. On souhaite bien du courage au fils de Bernie, pour continuer à inculquer aux Rockets la rigueur défensive, dont il est spécialiste, entrevue durant les derniers Playoffs et qui manque tellement depuis le début de la saison (dédicace à la “Barbe”). Il sera secondé dans cette mission ô combien difficile par Chris Finch, promu lui aussi.

On sera attentifs au comportement adopté par les joueurs à la suite de cette décision, car dans l’hypothèse où l’électro-choc ne fonctionnerait pas, il ne faudra pas s’étonner de voir l’effectif éclaté avant la trade deadline de février dans un énième coup de folie ou de génie de Daryl. Bah ouais Morey ! 

Source : NBC Sports

Source image : hoopsaddict.com