Preview Central Division 2015-16 : on peut être en positif en jouant à l’Est ?

Le compte à rebours est lancé, la saison régulière arrive. Pour vous aider à vous faire une idée précise des forces en présence, TrashTalk vous propose un preview pour chacune des divisions. De quoi avoir une vision globale des batailles à venir. Arrêtons-nous aujourd’hui au milieu des Etats-Unis pour nous attarder sur la Central Division.

Un finaliste NBA, un demi-finaliste de Conférence, un séjour au premier tour des Playoffs et deux vacanciers dès le mois d’avril. Voilà le bilan de la saison dernière dans cette division. Correct pour la Conférence Est, surtout qu’une des deux franchises qui n’ont pas connu la post-season n’était pas loin de jouer au basket en mai, tandis que l’autre dépassait les 30 victoires. Le conseil de classe s’est réuni pour distribuer les bons points ou avertir les mauvais élèves avant la nouvelle année qui va s’ouvrir.

Vainqueur de la division en 2015 : Cleveland Cavaliers
Nombre de franchises en Playoffs l’an dernier : 3 (Cleveland, Chicago, Milwaukee)
Nombre de victoires au total l’an passé : 214
Nombre de défaites au total l’an passé : 196
Bilan moyen et pourcentage : 43 victoires pour 39 défaites – 52% de victoires

Cleveland Cavaliers

# Bilan 2014-15 : 53 victoires – 29 défaites
# Bilan face à la division : 11 victoires – 5 défaites 
# Appréciation du conseil : Très bon élève qui a su se ressaisir
# Prévision 2015-2016 : 58 victoires – 24 défaites

Après un premier semestre mi-figue mi-raisin où il semblait avoir du mal à s’adapter au changement de classe et à tous ses nouveaux camarades, le Cavalier a profité de vacances scolaires à Miami pour retrouver le moral et la forme. Alors certes, celles-ci ont été prises sur les heures de cours, mais vu le résultat, on fermera les yeux sur ce manque de discipline. Brillant lors des examens de fin d’année, il aura juste buté sur l’épreuve orale qui aurait pu lui permettre de réussir son concours. Il faut dire qu’avec de nombreux ennuis de santé, il est arrivé émoussé et l’examinateur ne lui a pas fait de cadeau.

Le contrôle continu devrait encore mieux se passer que la saison dernière maintenant que le candidat Cleveland connait le programme avec des joueurs qui possèdent des automatismes. Pas trop de souci donc pour être le meilleur élève de la classe Est, même s’il décide de se reposer par moment afin d’être en meilleure forme au moment des examens finaux. On l’attend encore une fois dans le duo qui se disputera le titre d’élève de l’année face à la promo de l’Ouest. Reste à savoir s’il mettra fin à sa réputation de loser.

Chicago Bulls

# Bilan 2014-15 : 50 victoires – 32 défaites
# Bilan face à la division : 8 victoires – 8 défaites 
# Appréciation du conseil : Se contente du minimum
# Prévision 2015-2016 : 52 victoires – 30 défaites

Alors qu’il était parmi les plus sérieux les années précédentes, l’élève chicagoan a décidé de se lâcher l’an dernier. Finies les heures à bûcher pour terminer dans le haut du tableau, il est désormais persuadé d’être un étudiant brillant grâce aux heures épuisantes à bosser par le passé et le cahier de vacances durant l’été. Par conséquent, il se l’est coulé douce et on a souvent eu du mal à reconnaitre celui qui pouvait s’endormir sur ses devoirs. Au final, ses résultats n’ont pas été bien meilleurs qu’avant et il n’a surtout pas réussi à faire mieux lors de l’examen final. S’il veut enfin décrocher son diplôme, il va falloir remettre la main à la pâte car d’autres élèves plus doués visent aussi l’excellence sur ce concours. Maintenant qu’il a changé de professeur qui était soit-disant le responsable de ses difficultés, il va devoir assumer son choix.

C’est le minimum qu’on attendra de la part des Bulls, avec plus de sérieux, surtout lors des Playoffs. Sinon, c’est l’explosion pour un groupe qui n’aura jamais su passer un cap. Peu importe les excuses, le résultat sera le même s’il n’y a pas au moins une finale de Conférence. Et si c’est pour la perdre contre LeBron James comme Chicago a la fâcheuse habitude de le faire (2015, 2013, 2011, 2010), pas sûr que cela soit suffisant pour ne pas réfléchir à révolutionner l’effectif.

Milwaukee Bucks

# Bilan 2014-15 : 41 victoires – 41 défaites
# Bilan face à la division : 7 victoires – 9 défaites 
# Appréciation du conseil : Bravo pour les efforts et les progrès
# Prévision 2015-2016 : 45 victoires pour 37 défaites

On attendait l’élève Bucks à la traîne, pas assez mature pour suivre le rythme de l’année dernière. Il a surpris son monde grâce à un excellent pédagogue qui a su imposer sa griffe. Beaucoup d’effort, ne pas se reposer sur ses lauriers et de la solidarité. Voilà comment Milwaukee est passé du pire bilan de la Ligue à la moyenne pour aller suivre quelques cours en mai avec les grands. Une expérience qui a ouvert son appétit et sa soif de savoir.

Les efforts fournis l’an passé ne doivent pas s’arrêter. Les Bucks sont encore jeunes et ils ont beaucoup à apprendre, mais leur potentiel est intéressant. Si Jason Kidd poursuit son bon boulot, on parlera dans quelques saisons d’une place forte en NBA dans le Wisconsin. En attendant, on retrousse ses manches et on bosse dur. Le travail finit toujours par payer.

Indiana Pacers

# Bilan 2014-15 : 38 victoires – 44 défaites
# Bilan face à la division : 8 victoires – 8 défaites 
# Appréciation du conseil : Pas assez assidu
# Prévision 2015-2016 : 40 victoires pour 42 défaites

Forcément quand on fait le mariole l’été et qu’on n’est pas capable faire la rentrée en même temps que les autres, on galère pour rattraper le retard. Surtout quand on n’est pas le plus doué de la classe. Malgré cela, l’élève Pacers aura essayer de s’en sortir, mais il n’avait pas les capacités de faire bien mieux, ses lacunes étaient trop criantes pour faire mieux.

Le proviseur a sévi cet été en renvoyant les éléments qui ne correspondaient pas à ses attentes et en en plaçant d’autres devant leurs responsabilités. Ainsi, la méthode d’éducation va changer et il va falloir s’adapter à la réforme de l’enseignement, le small ball et la vitesse remplaçant un style plus classique et défensif. Est-ce que cela sera suffisant ? C’est surtout la capacité de Paul George à rester en bonne santé et tirer le reste de ses camarades vers le haut qui fera une énorme différence et permettra aux Pacers de retrouver les Playoffs.

Detroit Pistons

# Bilan 2014-15 : 32 victoires – 50 défaites
# Bilan face à la division : 6 victoires – 10 défaites 
# Appréciation du conseil : Doit mieux faire
# Prévision 2015-2016 : 38 victoires pour 44 défaites

L’an dernier, le nouvel enseignant sosie de Mario Bros était arrivé en apportant beaucoup d’espoirs : nouvelle méthode de travail, plus de discipline… De quoi espérer aller se tester au milieu des grands en Playoffs, sans pour autant penser aller au bout. Malheureusement, les mauvaises habitudes des années précédentes ne se sont pas envolées en deux coups de cuillère à pot et il a fallu que Stan Van Gundy élève la voix et mette un élément perturbateur hors de la classe pour enfin pouvoir mettre en place son style. La progression s’est alors fait sentir, mais des ennuis de santé fin janvier ont sonné le glas de l’espoir à Motor City pour la saison 2015. L’élève Pistons a alors commencé à préparer l’année suivante afin d’être en capacité de suivre le rythme imposé et aller passer les examens de mai.

On a mis les moyens pour réussir à Détroit en misant sur Reggie Jackson. Un pari payant ? On verra. Une chose est sûre, l’effectif est construit sur mesure pour SVG. Pas étonnant puisque c’est lui qui s’est chargé de le mettre en place. Avec l’ajout de sang frais et de talent, les Pistons doivent maintenant faire partie de la première moitié de la classe à l’Est. Les progrès sont attendus.

Loin d’être la pire promotion de la NBA, la Central Division est attendue tout de même en progrès cette saison pour s’imposer à l’Est comme l’élément moteur. Avec un favori pour le titre (les Cavs), un outsider (les Bulls) et trois franchises capables d’accrocher les Playoffs, va-t-elle réussir à faire un carton plein comme la Southeast Division l’an passé ? On est en droit de l’espérer. Le tout avec de beaux défis car toutes les équipes ne sont pas forcément en bon terme. Chicago veut la peau de LeBron James, le premier tour de l’an dernier a instauré les bases d’une rivalité entre les Daims et les Taureaux et la fierté à Indiana fait que Paul George et ses hommes vont vouloir fermer des bouches. Il ne manque plus que l’ambiance ‘Bad Boys’ fasse son retour à Détroit, et on a devant nous la division la plus explosive de la Ligue.

Source image : nba.com, nesn.com, usatoday.com, slamonline.com, foxsports.com. montage TrashTalk