25 septembre 2000, Vince Carter joue à saute-mouton par-dessus Fred Weis : souvenirs, souvenirs…

Le 25 sept. 2015 à 14:05 par Nicolas Meichel

Vince Carter

C’était peut-être le dunk le plus incroyable qu’on ait pu voir lors d’un match officiel de basket. C’était le 25 septembre 2000, lors d’un match du premier tour des Jeux Olympiques de Sydney entre les États-Unis et la France…

On l’a vu, revu, rerevu des centaines de fois mais on ne s’en lasse pas. La victime a beau être de nationalité française, impossible de faire son chauvin et de ne pas rester bouche bée devant cette action qui est entrée dans la légende du basket et qui représente la définition même de l’humiliation. Le 25 septembre 2000, Vince Carter nous sortait probablement le plus beau dunk de toute sa carrière, ce qui n’est pas rien quand on voit le nombre de tomars de malade dont il a été l’auteur. L’action, vous la connaissez tous, c’est cette fameuse postérisation sur le pivot tricolore Fred Weis, qui verra “Half-Man, Half-Amazing” passer au dessus de ses 218 centimètres pour écraser l’arceau façon NBA Jam. Surnommé le “smash de la mort”, ce dernier fera évidemment le tour du monde et il est d’ailleurs encore en première page sur YouTube quand vous tapez “best dunk ever” dans le moteur de recherche.

Alors évidemment, lorsqu’on se met dans la peau du Français, on imagine que cela n’a pas dû être facile à vivre d’être du mauvais côté de ce poster de folie. Il a d’ailleurs lui même déclaré qu’il avait eu du mal à passer outre émotionnellement avec tout le monde qui lui rappelait sans cesse qu’il avait pris très cher par un arrière d’1m98. De plus, cette action aurait également joué dans la décision des Knicks de ne pas le conserver, lui qui avait été drafté par New York en 1999 mais qui n’a jamais disputé la moindre minute en NBA mis à part de la Summer League. Bref, ça reste un bien mauvais souvenir pour Weis, tandis que Vince Carter n’avait même pas réalisé l’ampleur des dégâts à l’époque.

Alors Fred, si tu nous lis, pardonne-nous parce qu’on n’est vraiment pas du genre à vouloir tirer sur l’ambulance. Mais on était obligé de revenir dessus…


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