“Kevin Durant est le trashtalker le plus sous-estimé en NBA” : Draymond Green nous appelle ?

Le 24 sept. 2015 à 12:07 par Bastien Fontanieu

Quand on parle de blabla en NBA et qu’il faut hiérarchiser tout ce beau monde, il faut forcément qu’on intervienne. Du coup, les propos tenus par l’intérieur des Warriors en ce début de semaine ont attiré toute notre attention…

S’il s’agissait d’un vétéran peu connu dans le circuit pour ses envolées lyriques ou un joueur qui n’a pas vraiment osé parler au moindre arbitre en plusieurs années de carrière, on pourrait se passer de ce type de déclaration. Le problème, c’est que Draymond est probablement -aujourd’hui- un des 10 meilleurs parleurs de la NBA et ce dernier a éclaboussé la Ligue l’an passé en roulant sur tout le monde avec ses Warriors, tout en y ajoutant sa petite dose de clash quotidienne. Les Rockets, les Pelicans, LeBron ou Kyrie sans oublier les copains de la saison régulière, chacun a eu droit à sa sauce Green en 2015 et c’est donc avec notre main derrière l’oreille que nous avons écouté ce que Draymond avait à dire ce mercredi. Interviewé par ESPN et plus précisément lors de l’émission de radio le Freddie Coleman Show, la plus grande gueule d’Oakland a balancé quelques fleurs à un client qui -mine de rien- ne fait pas forcément partie des premières têtes envisagées lorsqu’on parle de la royauté du blabla…

Vous savez qui je pense a toujours été un très bon trashtalker mais reste sous-estimé dans ce domaine ? Kevin Durant. Peu de monde sait ça, mais quand vous jouez contre lui… vous le savez. KD fait en sorte que vous vous sentez mal en vous, que vous regrettez d’avoir osé parler une seule fois. C’est un des trucs les plus fun au monde. Lui et moi avons eu nos affrontements depuis que je suis arrivé en NBA il y a trois ans, mais lorsqu’il a planté 53 points contre nous, il n’y avait plus grand chose à dire ou à répondre à ce moment-là…”

En tant que grand défenseur et polyvalent qui plus est, on peut comprendre la très-haute estime que porte Green pour Durant dans cette façon de charrier. Cependant, selon les critères définis par Papa et la liste des cases à cocher, Durant est encore trop loin de ce que les plus grands font tous les matins. On pense notamment au fait que, comme un certain Joe Johnson mais bien évidemment toutes proportions gardées, c’est le jeu de Durant qui parle plutôt que sa langue. En scorant aussi aisément et en offrant une trentaine dans son sommeil, KD est un de ces attaquants qu’on ne rencontre qu’une fois dans sa vie, et qui vous ridiculise du coup en silence. Ceci représente une forme de trashtalking tout à fait respectable et formidable à regarder, mais on a encore quelques mois à attendre avant de voir Kevin annoncer qu’il va remporter tel match, gueuler sur ses coéquipiers ou se lancer dans des joutes verbales avec certains adversaires tout en assumant ses propos dans les journaux. Au fil des années, le numéro 35 a certes appris à se faire violence et a justement commencé à se chiffonner un peu tout en doublant sa moyenne de fautes techniques récoltées, mais qu’on ne s’y trompe pas : Kevin Durant reste un des nice-guys de la NBA et c’est peut-être ceci qui crée autant de points d’interrogations concernant les rennes de l’équipe à OKC. Avec un Westbrook possédant cette soif insatiable de détruire son adversaire, dur de savoir qui a la plus grande gueule et qui devrait tenir le micro…

La meilleure façon de valider les propos de Green ? Annoncer qu’il va défoncer la concurrence et ajouter les actes à ses propos. Non seulement il en est capable, mais on a surtout envie de voir jusqu’où Durant peut aller dans sa dernière année de contrat à OKC. 

Source : CBS Sports

Source image : Gswarriorsnation.com


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