Karl-Anthony Towns a déjà Kevin Garnett comme mentor : pour le blabla, on valide à 100%

Le 23 sept. 2015 à 15:24 par Bastien Fontanieu

On en connaît un paquet, de vétérans vers lesquels guider les plus jeunes afin de se faire les dents et un peu de torse en NBA. Mais peut-on vraiment trouver quelqu’un de plus solide et expérimenté que KG quand on débarque dans la Ligue ?

Voilà le genre de luxe que les Wolves vont pouvoir se permettre sur les prochains mois, dans leur laboratoire à marsupiaux. Après Andrew Wiggins débarqué l’année dernière, c’est Karl-Anthony Towns qui est arrivé dans la région et qui apporte aujourd’hui son lot d’excitation, même si ce dernier a plus de chance que le Canadien. En effet, Wiggo avait atterri dans une franchise orpheline du moindre vétéran si ce n’était Kevin Martin ou Nikola Pekovic, sachant que Mo Williams était resté à peine une demi-saison. Un apprentissage à la dure et ô combien compliqué pour le poulain de Flip Saunders, qui s’en est plutôt bien sorti au final mais a beaucoup charbonné pour tenir debout jusqu’à fin-avril. Le GM de la franchise a justement compris qu’il fallait encadrer les jeunes avec du soldat expérimenté, des mecs qui en ont vu des belles et des pas mûres pour suivre un modèle comme Kawhi Leonard a pu avoir avec les Spurs : environnement solide, conseils d’anciens, progrès fulgurants. Ainsi, après le retour de Kevin Garnett la saison dernière, c’est Tayshaun Prince et Andre Miller qui ont rejoint la neige afin d’aider les plus jeunes. Et concernant Towns, numéro 1 de la dernière Draft ? Il n’y a qu’un seul homme à suivre, celui avec lequel il a passé une bonne partie du mois d’août du côté de Los Angeles.

Kevin (Garnett) est mon mentor. Je récupère tout ce qu’il peut savoir après tant d’années passées à jouer à un très haut niveau. Apprendre à devenir un meilleur leader, apprendre à devenir un champion, tout simplement se comporter comme un vrai professionnel au quotidien. […] Je pense que je joue ainsi aujourd’hui parce que je suis passionné par ce que je fais, j’adore jouer au basket.”

Des mots qui doivent sonner comme une douce mélodie dans les oreilles de KG, lui qui doit probablement encore être un des plus grands passionnés qu’on possède actuellement, même à quelques mois de ses 40 ans. On a du mal à imaginer meilleur parrain auprès de qui faire ses gammes pour ses débuts chez les pros, Towns ayant probablement pour future obligation de se réveiller à 6h du matin tous les jours et de courir dans la neige pour aller chercher le petit-dej. Un traitement qui -tiens tiens- avait été imposé à Garnett à son arrivée en 95 chez les Wolves par un certain Sam Mitchell, aujourd’hui remplaçant intérimaire de Saunders. On passe donc le bâton d’une génération à l’autre, et KAT pourrait ainsi obtenir la discipline de deux grands bornés du travail en Mitchell et Garnett. Si on ajoute le talent du garçon, sa mobilité, un cerveau bien rempli et un coeur qui bondit tous les jours comme la balle, Towns pourrait vite devenir ce co-franchise player dont les fans fantasment aux côtés de Wiggins. Sur le papier, beaucoup de belles choses donc : maintenant il faudra confirmer sur les terrains.

Acquisitions discrètes mais si importantes dans l’évolution de cette équipe, les arrivés de KG-Prince-Miller en quelques mois vont permettre à certains phénomènes de progresser dans un milieu bien plus cadré que l’an passé. Andrew, Zach, Shabazz, Ricky, Gorgui et Karl-Anthony, à vous de bosser.

Source : NBA.com

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