Car dans cet affrontement qui sent la poudre, quand on parle de tanks on n’évoque pas les postérieurs de Carmelo Anthony ou de Jared Sullinger mais bien la rencontre entre les deux (anciens) monstres de la Conférence Est : les New York Knicks qui reçoivent les Boston Celtics.
On dira ce qu’on voudra, les deux franchises ont déjà laissé tomber leur saison. Avec d’un côté New York, qui cette année ressemble plus à une annexe des cirques Zavatta qu’à une équipe de basket et qui semble se concentrer désormais sur la chasse au Jahlil de cet été, « s’il te plaît Phil, dessine-moi un triangle ». Et de l’autre, Boston qui ne laisse plus de doutes sur la phase de reconstruction entreprise par leur encadrement en envoyant Jeff Green, meilleur marqueur de l’équipe (17,6 points de moyenne à son départ) jouer les contenders à Memphis, et Rajon Rondo meilleur passeur (10,8 passes) et taulier de l’équipe, s’éclater (contre le genou de Richard Jefferson) à Dallas.
Mais ne soyons pas si mauvaises langues, car il s’avère que depuis quelques temps, les Knicks vont mieux avec 5 victoires en 10 matches dont 3 d’affilée et une contre le Thunder, et compte tenu du besoin vital de victoires pour le Thunder, on en serait même impressionnés. Car quand on jette un œil à l’effectif des Knicks, c’est quand même peu brillant, évidemment tout n’est pas à jeter, Melo est entouré d’Amare Stoudemire, qui montre quand il veut qu’il a de beaux restes, de Quincy «MVP» Acy, un combattant, de Tim Hardaway Jr qui a laissé entrevoir de belles choses, et de Jose Calderon (cependant, les Knicks essaient tant bien que mal de s’en débarrasser). Et si l’on se fie à la tendance actuelle, les Knicks pourraient même l’emporter ce soir, chose impensable il y a peu. J.R. Smith envoyé écumer les boîtes de l’Ohio, les Knicks semblent s’être refait une santé (mentale), la rencontre de ce soir peut en être une preuve supplémentaire.
Les deux équipes n’ont plus rien à perdre – ni à gagner d’ailleurs – et cet affrontement entre ces deux franchises mythiques promet du sang, de la sueur et des larmes, comme un départ au dunk d’Andrea Bargnani. Branchez les magnétoscopes, Knicks-Celtics, c’est ce soir à 1h30.
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