Flashback 2009 : quand Dwyane Wade était en mode MVP et tuait Chicago au buzzer !

Le 14 déc. 2014 à 20:31 par Nicolas Meichel

Ce soir dès minuit, nous aurons droit à un bon gros choc version Conférence Est, avec les Chicago Bulls qui rendent visite au Miami Heat. Alors pour vous chauffer un peu, TrashTalk vous propose de revenir cinq ans en arrière et revivre ce match interminable du 9 mars 2009, qui avait fini en apothéose grâce à une action de légende de Dwyane Wade.

Jamais Dwyane Wade n’avait atteint un tel niveau de jeu que durant cette saison 2008-09. Après des Jeux Olympiques de Pékin déjà exceptionnels, l’arrière du Heat avait remis son costume de Flash avec Miami, pour porter les siens sur ses épaules pendant toute la saison. Avec des moyennes de 30,2 points, 5 rebonds et 7,5 assists, il était au sommet de son basket. Et ce 9 mars 2009 en était la confirmation. En course pour les Playoffs, Miami et Chicago vont se disputer un match d’anthologie ce soir-là. Déjà à égalité après le temps réglementaire, les deux équipes n’arrivent pas non plus à se départager après une première prolongation. Durant la seconde overtime, le Heat et les Bulls s’accrochent toujours autant, et le score est de 127-127 à 11,2 secondes du buzzer. La balle est pour les Bulls et John Salmons, qui se retrouve en un-contre-un face à Udonis Haslem. Le reste, c’est du délire pur.

En tête de raquette, l’arrière des Bulls se fait alors chiper la balle par Dwyane Wade qui avait bien senti le coup. Il ne reste que quatre secondes au chronomètre, juste le temps nécessaire pour que Flash remonte le terrain et tente un tir impossible sur une jambe. La foule retient son souffle, Dwyane Wade s’écroule, et la balle retombe miraculeusement dans le panier. L’American Airlines Arena est en fusion, “D-Wade” en transe ! Ce dernier se relève pour monter sur la table de marque, et lâche un bon gros “THIS IS MY HOUSE” devant des fans sous le charme de leur superstar. Joakim Noah n’en croit pas ses yeux, alors que Brad Miller est dégouté à vie du basket. Quant à Flash, il finit la rencontre avec 48 points, 12 assists et une action de légende au compteur. Bref, le symbole parfait d’une saison où l’arrière de Miami aura atteint les cieux, même s’il ne remportera pas le MVP à cause d’un bilan trop moyen. Mais peu importe, cette année-là, le meilleur joueur du monde s’appelait bien Kobe Bryant LeBron James Dwyane Wade.

Si Joakim Noah et Derrick Rose font sans doute encore des cauchemars de ce match, ils auront l’occasion ce soir de soulager leur douleur en allant gagner à Miami. A moins que Dwyane Wade n’en décide autrement, comme il y a cinq ans…


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