Derrick Rose, you’re the real Most Vulnerable Player

Le 10 nov. 2014 à 19:46 par David Carroz

Derrick Rose

TrashTalk Service Announcement : cet article n’a d’autre but que de vous dresser le portrait d’un joueur, d’une franchise ou de tout autre acteur de la NBA en jouant sur les mots pour vous divertir, en visant un contenu ludique. La lourdeur des blagues composant cette rubrique n’ayant d’égal que la légèreté avec laquelle nous vous conseillons de la lire, nous vous remercions de votre grande mansuétude.

Après un passage par l’infirmerie – entre autre – des Nuggets la semaine dernière, nous continuons au rayon blessure mais en nous attardant pour ce nouvel épisode sur un joueur plutôt que sur une franchise. Le tout en testant vos connaissances en verbes irréguliers en anglais.

“S’élever” ? To rise, rose, risen. Mais il comporte un autre piège. Utilisé avec le prénom Derrick, cela donne Derrick Rose, Derrick Fell. En effet, à vouloir décoller trop vite et trop haut, le meneur des Bulls – puisque c’est de lui qu’il sera question aujourd’hui –  n’en est retombé que plus durement. Deux fois. Mais avant cela, D-Rose a connu une ascension fulgurante d’Englewood au United Center avant de se retrouver scotché au parquet de ce même gymnase. Retour donc sur son histoire.

Derrick Rose

Coéquipier modèle, Derrick offre souvent des bonbons à ses coéquipiers. On trouve donc beaucoup de sucre dans le sac à Rose.
Source : http://www.ecole-st-laurent.com

Si la rose est la fleur du rosier et peut fleurir de mai à octobre, le Derrick Rose est lui le fruit de Chicago et apparait en octobre 1988 avant de s’épanouir jusqu’en mai aux alentours des années 2010, sans jamais voir le mois de juin, éclipsé par des plantes plus voraces dans le jardin NBA comme le trèfle en 2009 ou alors desséché par la Chaleur en 2011. Le meneur des Bulls était pourtant dans la meilleure forme de sa carrière cette année-là, quelle joie d’être l’idole des jeunes, pour des fans qui cassaient les fauteuils… À tel point qu’il est le plus jeune joueur à être élu MVP de la saison régulière à 22 ans, 6 mois, 30 jours et 2 genoux. Alors que certains peuvent avoir les chevilles qui enflent dans de telles conditions, ce sont donc d’autres articulations qui ont fait souffrir le meneur.

Mais outre ce trophée de meilleur joueur, Derrick Rose reçoit d’autres distinctions : ROY en 2009, Brandon Roy en 2013 et 2014. Ménisque sa mère le destin ! Un palmarès impressionnant qu’il espère maintenant enrichir par un titre avec les Chicago Bulls. Un trophée collectif qui lui a aussi échappé en NCAA avec les Tigers, défaits par les JayHawks du Kansas emmenés par le grandissime Mario Chalmers.

Oui, en bon fan d’Eddy Mitchell, D-Rose a quitté sa famille pour aller sur la route de Memphis et jouer sous les ordres de John Calipari, avant de retourner au bout d’un an dans sa ville natale, drafté par les Bulls en 2008. Malheureusement, toute sa saison aux Tigers a disparu des livres d’histoire. Suite à une enquête – menée par l’inspecteur Derrick ? – les résultats du first pick 2008 au SAT Reasoning Test (examen scolaire standardisé) sont invalidés, ce qui le rend rétroactivement inéligible pour jouer en NCAA.

Derrick Rose

Derrick seul, durant sa période Rose-Ermitage.
Source : http://espn.go.com

Comme nous l’avons vu, Derrick ose et Derrick cause beaucoup de soucis à ses adversaires à ses débuts. Chicago, profitant des écrans que Noah pour Derrick pause, termine avec le meilleur bilan de la ligue en 2011 et 2012. Puis, ses genoux s’érodent, comme Strickland son mentor à Memphis. Le fameux “Too good, too fast, too strong” que Stacey King déclare avec joie à chaque action d’éclat du meneur se fait rare, alors que dans le même temps à Dallas le “Too food, to fat, too wrong” a quant à lui fait son apparition avec l’arrivée de Raymond Felton. “Immonde” qui profite d’ailleurs de ses duels avec le joueur des Bulls pour payer sa tournée, annonçant avant chaque match “ce soir, c’est moi qui a Rose.” De quoi lui mettre la pression, mais seulement dans une bière.

Si le Barca est plus qu’un club, D-Rose est lui plus qu’un basketteur. Depuis le nouveau CBA, il s’agit également d’une règle salariale, la Derrick Rose Rule qui en plus de permettre à un joueur de toucher plus d’argent si ses premières saisons ont été brillantes, lui donne le droit de passer par la case infirmerie. Paul George attend désormais tranquillement de voir Blake Griffin et Kyrie Irving passer une saison en costume, alors que James Harden s’est débrouillé pour ne pas remplir les critères et rester en bonne santé. À moins que celle du joueur des Clippers soit déjà passée lors de son année rookie. Bonne idée d’anticiper, mais pas sûr que le coup de la blessure en NCAA d’ “Uncle Drew” soit validé.

Derrick Rose

Les futurs joueurs pouvant signer leur contrat au critère Derrick Rose attendent leur maillot.
Source : http://gloireashinigami.free.fr

Reverrons-nous un jour le meneur des Bulls retrouver son meilleur niveau ? Espérons-le. En attendant, Derrick dose ses efforts. Peut-être que lui qui joue avec un bracelet “In Jesus Name I Play” verra le messie lui dire “lève-toi et marche” , jetant ses problèmes de blessure aux roses. Ou alors la carrière de Derrick se finira-t-elle comme un pauvre roman à l’eau-de-rose ? Cela serait noir comme conclusion, mais peut-être trouvera-t-il la solution pour éviter de nouveaux bleus ou mauvais coups envers et contre tous avant de voir rouge ?

C’est sur ce coloriage bancal dont genou félicite pas que je vous laisse reprendre une activité intellectuelle plus intéressante ou productive en vous souhaitant une bonne semaine.

Source image : www.reddit.com


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