Coup de gueule : Paul George devrait arrêter de brosser tout le monde et se rebeller un peu…

Le 07 mai 2014 à 18:56 par Giovanni Marriette

On relayait ici tout à l’heure les propos d’un Paul George adoubant Bradley Beal au rang de superstar de la ligue. Ma plume a décidé aujourd’hui de pousser un léger coup de gueule, lassée de voir un soit-disant franchise player, et superstar de surcroît, passer son temps à dire du bien des autres plutôt que de s’occuper de ses affaires. Le pire dans cet histoire étant que du côté des Pacers, il y aurait bien besoin d’un leader focus sur les problèmes internes et pas sur ceux des voisins…

Cet article est écrit par un membre de la rédaction TrashTalk. Il représente donc un avis personnel, qui reflète sa position personnelle et non celle d’un groupe.

Les Pacers sont catastrophiques dans le jeu depuis plusieurs semaines, les problèmes internes ont l’air de miner le vestiaire et tout ce qui semblait faire le beau temps dans l’Indiana a semble t-il tout bonnement disparu. Les starters jouent mal ou sont complètement invisibles et les benchers font la gueule. En bref c’est le bordel chez les Pacers. La solution dans ces cas-là ? Faire appel à son franchise player pour remettre tout le monde dans la bonne direction, à l’aide de performances exemptes de tout reproches sur le terrain et d’un état d’esprit irréprochable. Malheureusement, et même si ça fait mal de le dire, Paul George n’est  pour l’instant rien de tout ça…

Car en plus de n’être que par séquences le leader de terrain tant attendu au vu de sa récente progression (jusqu’à janvier 2014), son apport dans le vestiaire ne semble pas être à la hauteur du malaise ambiant… Alors quand l’ami Paulo commence carrément à s’attarder sur les performances de ses adversaires, il faut avouer que ça gratte un peu…

Alors de 2 choses l’une Mister George. Tout bon joueur que peut être par exemple Bradley Beal, puisque tu sembles tant le tenir en estime, être sur le point de faire partie des meilleurs joueurs NBA ne garantit en rien le statut de superstar. Et le fait de progresser chaque année ne fait pas partie non plus des critères essentiels pour revendiquer cela. L’exemple avec Kevin Durant, évidemment une méga superstar, qui ne voit pas forcément ses statistiques évoluer de manière significative mais qui a gagné ce statut grâce au leadership et à la constance de ses exploits.

Deuxièmement, à l’heure où les Pacers se noient dans leur basket et dans d’apparents problèmes internes, on attend plus d’un franchise player que le brossage en règle du poil de son adversaire en PlayOffs. En fait Paulo la marche à suivre c’est soit tu trashtalkes un peu, mais on avoue que là ce serait plutôt malvenu, soit tu ne dis rien. En aucun cas on ne fait l’apologie d’un mec sur qui on défend chaque soir pour sauver sa saison. Là il y a marqué interdit…

A quelques heures d’un Game 2 déjà décisif, on savait déjà qui était à surveiller côté Wizards. Maintenant en cas de défaite des Pacers, Paul George pourra se consoler en se disant qu’en face de lui se sera dressée une superstar… Une excuse toute trouvée pour un joueur dont j’aimerais voir enfin les côtés sombres, ceux qui font se relever une équipe quand tout va mal…

Source image : Bleacher Report


Tags : Paul George
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