Le “Zen Master” de retour ? Pourquoi pas mais plus de coaching au menu !

Le 05 mars 2014 à 14:36 par Leo

Entraîneur incontournable aux onze bagues de champion glanées avec les Bulls et les Lakers, Phil Jackson semble en avoir assez de se complaire dans le farniente et de se contenter simplement de quelques sorties médiatiques très courtes, trop courtes… Ainsi, le “Zen Master” viserait un retour aux sources en NBA par une porte dérobée cette fois-ci, mettant alors fin à toute rumeur d’une possible présence sur un banc. Cependant, pour un poste exécutif et décisionnel comme celui de general manager, Jackson n’en resterait pas indifférent…

“Je ne veux pas me retrouver au bord du terrain”, confie amicalement le “Zen Master”. “C’est clair et net”.

Aussi pure que peut l’être le cristal, son envie manifeste annihile le moindre doute concernant la perspective de coacher une fois de plus une cylindrée quelconque de la ligue, ce-dernier pourtant approché il y a peu par les Brooklyn Nets ou encore les New York Knicks. A l’inverse, un poste de dirigeant de franchise, de superviseur prééminent a l’air de séduire davantage le Hall-Of-Famer dans l’optique d’un come-back. Prenant toutes les précautions nécessaires, Phil Jackson revient sur les pourparlers qu’il a entretenus du côté de Détroit il y a peu, tout en laissant sous-entendre que la demande à son égard demeure plus que jamais soutenue, comme l’on peut l’imaginer.

“Il existe quelques opportunités que je ne révélerai pas. Cela ne serait pas approprié d’en parler maintenant. Mais oui, il y en a. Il y a les gagnants et les perdants en NBA et beaucoup de gens essayent d’affirmer leur position ou de changer leur culture de jeu. J’ai eu l’occasion de converser avec certains qui ont tâté le terrain en lançant des ‘Etes-vous intéressé ?’. Je suis en effet allé à Détroit l’an dernier et j’ai pu m’entretenir avec le président Joe Dumars. Ça n’a visiblement pas abouti mais j’ai vraiment encouragé le propriétaire Tom Gores en disant que le general manager devait être à même de choisir son coach pour qu’ils puissent gagner ensemble tous les deux. Dumars voulait Maurice Cheeks mais malheureusement, ça n’a pas fonctionné pour Mo’. J’ai cultivé une relation amicale avec le propriétaire qui habite à Los Angeles. Nous avons pu parler longuement.”

En somme, grâce à son aura toujours aussi imposante, Phil Jackson s’apprête lentement mais surement à retrouver le goût du business, à apporter sa vision si prisée sur l’architecture NBA au meilleur offrant. Sans trop sourciller, au devant de cette annonce implicite, cette période de flottement pour le “Zen Master” ne devrait pas s’éterniser très longtemps…

Source texte : USA Today / Source image : sports.espn.go.com


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